Frédéric Dard - Grimpe-la en danseuse

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Grimpe-la en danseuse: краткое содержание, описание и аннотация

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Elle était un peu géante sur les bords. Mais comme elle se tenait assise, ça ne se remarquait pas. A la verticale, jamais je ne lui aurais fait du rentre-dedans et l'effarante aventure qui s'en est suivie, serait restée inconnue. Enfin le destin fait ce qui lui plaît ! C'est pour cela qu'il est marrant.
Quand j'ai constaté le gigantisme d'Astrid, je m'étais avancé trop loin : la menteuse dans la clape, l'index et le médius dans la case trésor ! Me restait plus qu'à continuer. D'autant qu'à l'horizontale, un nivellement s'opère, t'as remarqué ?
En tout cas, on l'a senti passer, Béru, M. Blanc, ma Pomme et surtout Salami, mon clébard magique ! En voilà un qui en vaut deux, je te jure ! Et il en a deux qui en valent cent !

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— Certes ! fait-il, mais la voiture était pourvue d’un système de « retournement ». Sitôt que les choses ont dégénéré, le conducteur l’a actionné, si bien que les plaques se sont renversées pour présenter des faces complètement blanches. Depuis quelque temps ce procédé est utilisé par nos truands.

— Même dans ce domaine, la Grande-Bretagne est à l’avant-garde du progrès, proféré-je avec aigreur.

— Ce sera tout, sir ; pardonnez-moi.

Je raccroche puis éclate de rire. Un rire sauvage, mesquin, minable.

— Qu’as-tu ? s’inquiète le gentleman des bidonvilles sénégalais.

Je lui relate ma brève converse avec le Couperosé.

— En quoi ça t’amuse ? s’étonne-t-il.

Je le prends par l’épaule.

— En me posant la question, ce gland m’a rappelé que j’avais la réponse ! Faut-il que mes blessures ainsi que ma peine fussent grandes pour que je l’eusse occultée. Quand j’ai réalisé que l’auto en question n’était pas un taxi, machinalement j’ai filé un coup de saveur sur son numéro. Tu veux bien noter ?

— C’est parti, fait-il en sortant son stylo et son carnet (un des calepins de papa dont je l’approvisionne, mon père en ayant laissé un stock inépuisable).

Je ferme les paupières, dont l’une est gonflée comme la capote d’un tilbury.

— Vingt et un ! dicté-je, kif un médium en transe. Plus loin, quatre. Et dessous les lettres W W C.

Un temps de récapitulation.

— C’est tout, grand ?

— Je suis absolument certain de ne pas me gourer.

Il traduit sa pensée d’une formule magistrale qui lui est familière :

— T’es chié, Antoine !

— Tu trouves, toi, que je suis chié ?

— Et maintenant, on continue d’explorer la cage ? s’enquiert-il.

— Tu parles !

Si quelque chose est dissimulé à l’intérieur, ça ne peut-être que dans le fond.

Je la ramasse et sors mon couteau, inséparable compagnon de mon existence mouvementée. Le premier « plancher » est fait de tôle mince recouverte de feutrine velouteuse. Je procède kif avec une boîte de conserve, à savoir que je plante le ya dans le plateau circulaire et découpe celui-ci sans me soucier des ébréchures.

Le Négus est en catalepsie ; bientôt, ses gobilles vont lui pendre sur les joues. Ma besogne produit un léger bruit grinçant qui ajoute au sucepince.

Voilà ! Le disque mal ébarbé cède, je l’enlève. Nous apercevons alors une épaisseur d’ouate rose que j’entreprends de palper. Je sens sous mes doigts des trucs de formes différentes. En retire un au hasard, enveloppé de papier de soie. Je le tends au niac.

— À toi l’honneur, Burnes sombres !

Il frémit en dégageant l’objet, pousse un sifflement admiratif. Il a, entre ses mains d’ex-escaladeur de cocotiers, un bracelet composé de diamants gros comme des noisettes.

Soufflé, il le fait jouer à la lumière.

— Tu as vu cette couvée de millions ! balbutie-t-il.

Je plonge dans le coton à pleines paluches. En retire dix autres pacsifs. Certains sont petits : les bagouzes. D’autres plus volumineux : les colliers. Nous dénichons également des pendants d’oreilles et des broches. Débarrassés de leur emballage, tous ces joyaux étincellent à la lumière du lustre. Mis en tas, ils font caverne d’Ali Baba !

— Tu as une explication quant à leur origine ? demande Jéjé.

— Naturellement : il s’agit là d’un butin provenant de rapines nazies. Le général allemand, parti en même temps que Hess, pensait l’utiliser pour s’aménager un avenir confortable. C’était un homme cupide et utopique ; comme si les braves Britiches allaient lui accorder un permis de séjourner ailleurs que dans une prison !

— Alors, ta version des faits, Homme blanc ?

— Des plus simplistes. Le coucou de l’officier a été abattu, mais le général s’en est tiré. Il a pris sa fameuse cage et a tenté de fuir. Seulement quelqu’un l’a rejoint. Qui ? Mystère. Peut-être la fille qu’on a retrouvée dans le conduit avec lui ?

« Il a été amené ici. Probablement avait-il aussi des paquets de banknotes et en a-t-il proposé à la personne qui l’a pris en charge ? Une fois dans cette maison, on l’y a tué pour le détrousser et on a emmuré son cadavre avec celui de la femme. Je pense que ma “copine” Astrid possédait des grands-parents pas très cathos. »

— Ceux-ci ne se sont doutés de rien, à propos de la cage, rêvasse le Noirpiot.

— Sinon ils l’auraient explorée cinquante piges avant nous. Ils l’ont conservée parce qu’elle était charmante.

— Jugeant normal qu’un aviateur se baguenaude dans le ciel de guerre avec cet objet incongru ?

— Peut-être ont-ils cru à une mascotte ; c’était la mode, chez les aviateurs, de voler munis d’un porte-bonheur souvent ahurissant.

Mon brave aminche acquiesce :

— Probable, en effet. Mais alors, comment l’Anglais a-t-il connu l’existence et l’inestimable valeur de cette volière ?

— Excellente question à laquelle nous devrons trouver une réponse.

L’inexorable compte-gouttes du temps, disait si joliment la marquise de Sévigné dans l’un de ses télégrammes à la comtesse de Ségur, nous laisse déductionner un bout, après quoi je murmure, me parlant à moi-même :

— Qu’allons-nous faire de ce tas de cailloux ? Il est impossible de retrouver les malheureux juifs auxquels ils furent pris et qui sont sans doute morts depuis longtemps.

Jérémie rêvasse en tripotant les gemmes :

— Il y aurait de quoi construire un dispensaire dans un coin déshérité d’Afrique, là où les bébés ont les yeux bouffés par les mouches.

Il ajoute :

— Car, enfin, cette fortune sort du néant…

Pourquoi suis-je aussitôt séduit par cette idée ?

— Tope là, Blanche-Neige ; on va s’y coller dès que nous en aurons terminé avec cette affaire. Et nous ne laisserons personne créer une fondation de Ceci-Cela, plus ou moins poreuse, que des requins marloupins, façon Crotte-Joseph, écument à la grande louche !

La poignée de main que nous échangeons (d’ailleurs on ne l’échange pas, puisqu’on la constitue) est de celles qui scellent.

Soudain : miracle ! Je me sens délivré du mauvais sort qui m’accablait. Un soleil miséricordieux se lève sur mon marasme.

— Nous allons prendre un coffre dans une banque londonienne avec signatures conjointes, poursuis-je. Le moment venu, nous négocierons la vente de ces pierres afin d’alimenter le financement de « notre » dispensaire.

— Nous le baptiserons « Saint-Antoine », fait gravement le Bougne.

— Ne commençons pas à mégalomaner ; nous l’appellerons tout simplement : « l’Hosto ».

Comme il était tard, nous décidèrent de sauter le dîner et nous nous couchîmes sans tarder.

20

Dès le lendemain morninge, les bijoux sont placardés dans la salle des coffiots d’un sanctuaire à pèze comme il n’y en a qu’en Grande-Bretagne. Lorsque tu pénètres dans ce temple de la sterlinge, tu redoutes d’avoir laissé ta braguette béante ou d’arborer du foutre sur ton bénoche. Des mecs à frime de cierge, noirement vêtus, consentent à nous louer une tirelire fortifiée, sise dans une crypte marmoréenne où le moindre pet doit ressembler au roulement du tonnerre dans la jungle birmane.

Notre pactole, réuni dans un sanitary bag de salle de bains, retourne à l’obscurité pour, je l’espère, une durée plus courte que celle venant de s’écouler.

Satisfaits, nous pénétrons dans un pub, histoire d’arroser cette victoire partielle.

Devant deux whiskies sans eau, servis en des petits verres, nous décidons d’une conférence au sommet.

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