Frédéric Dard - Grimpe-la en danseuse

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Grimpe-la en danseuse: краткое содержание, описание и аннотация

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Elle était un peu géante sur les bords. Mais comme elle se tenait assise, ça ne se remarquait pas. A la verticale, jamais je ne lui aurais fait du rentre-dedans et l'effarante aventure qui s'en est suivie, serait restée inconnue. Enfin le destin fait ce qui lui plaît ! C'est pour cela qu'il est marrant.
Quand j'ai constaté le gigantisme d'Astrid, je m'étais avancé trop loin : la menteuse dans la clape, l'index et le médius dans la case trésor ! Me restait plus qu'à continuer. D'autant qu'à l'horizontale, un nivellement s'opère, t'as remarqué ?
En tout cas, on l'a senti passer, Béru, M. Blanc, ma Pomme et surtout Salami, mon clébard magique ! En voilà un qui en vaut deux, je te jure ! Et il en a deux qui en valent cent !

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That’s all ? me demande la ganache couleur chlorophylle.

Yes, sir : c’est tout !

18

C’est pas pour enfoncer le clou, mais tu imagines mon retour à l’hôtel, l’âme bourrelée de chagrin, une cage à oiseau dans une main, des culottes pernicieuses dans l’autre ?

Je pose mes deux paquets sur le lit et décroche le bigophone pour turluter à la Maison « Ça Renifle ». Je retrouve quelques bribes d’énergie en reconnaissant le mâle organe de Jérémie.

— Putain, c’est toi ! Ton silence commençait à m’inquiéter, déclare mon cher all-black .

— Je suis à Londres ; il faut que tu m’y rejoignes immédiatement, fais-je en écho. Commande le zinc réservé aux missions spéciales. Je t’attends à l’hôtel Dorchester .

— Tu ne veux pas me dire de quoi il retourne ?

— Si je jactais, je craquerais, balbutié-je. Arrive, je t’en supplie.

Je raccroche.

J’ai juste la force d’aller bouclarès et de balancer mes tartines à travers la pièce. Cela fait, je me fous à plat ventre sur le lit.

Il avait raison, Béru : mon destin se met à schlinguer les cagoinces bouchés ! Il prévisait, le Gros, que quelque chose allait m’arriver ; et à lui idem par la même occase. Roncevaux, Roland sans Durandal !

Franchement, j’aurais dû rester près de Félicie !

Toujours cette sensation de présence.

Il a peur de quoi, l’homme ? De l’homme, t’as remarqué ? Bien davantage que du serpent minute ou du grizzli. L’horrible homme des neiges ! L’homme de loi, d’armes, d’argent, de lettres, d’État, de paille, de peine, de la rue. Primate aux pensées torves. Branleur, fourreur, sodomite.

Brutalement, je me livre à deux constatations : 1°, je dormais ; 2°, je ne dors plus.

Je roule sur le côté. Seigneur, thank you very moche.

Jérémie Blanc est assis à mon chevet. Les jambes croisées, le regard inquiet…

— Je n’ai jamais vu quelqu’un en écraser de cette façon, à l’exception des opérés de frais. J’ai eu beau sonner, tu ne répondais pas ; c’est un gars de la réception qui est venu actionner le verrou avec un passe spécial.

— Tu es là depuis longtemps ?

— Dix minutes ; tu avais une expression de total abandon, alors j’ai compris qu’il fallait te laisser récupérer.

Je lui propose ma main. Il s’en empare et la pétrit lentement, pour me communiquer sa force tranquille, son énergie. Je le contemple dans la lumière glauque filtrée par les voilages.

— C’est beau, un nègre, murmuré-je.

Il sourit et attend, bien décidé à ne pas me presser. Je l’ai souhaité. Il est là. À moi de commencer les tirs au but.

— Tu es passé sous un tramway ? ne peut-il s’empêcher de questionner en désignant mes plaies à la tête.

Ça floconne tout seul. Au fond, je suis un narratif. J’aurais peut-être réussi dans le journalisme ?

Je lui raconte bien tout, chronologiquement, au Jéjé. J’y vais à voix posée, lente comme le pas du paysan arpentant ses champs. Je lui bonnis la géante qui m’invite à Ostende, la maison hantée, mon duel foiré avec le Teuton, mon coup de foudre (et de foutre) pour la malheureuse Irma, l’enlèvement du couple momifié, par mes potes. L’identité de l’homme, le général Karl Hecht, mort d’une injection de strychnine il y a 53 ans. Le retour de La Pine et du Rouquemoute à Pantruche. Le Gros en proie à de funestes pressentiments refusant de me quitter. La nuit chez l’Asperge. L’arrivée du Rosbif venu s’emparer d’une cage à oiseau. Le basset qui se coule dans sa trottinette et manque se laisser fourriérer au pays du bacon levant. Le coup de fil d’un homme âgé, à l’accent germanique. L’inexplicable disparition d’Alexandre-Benoît Bérurier. Les traces de pas géants dans la poudre de perlimpinpin. Mon départ pour London en compagnie de l’adorable sergente. La récupération aisée de la cage, suivie presque aussitôt de cette tentative de rapt au cours de laquelle notre petite consœur a trouvé la mort (écrirait une certaine presse à envelopper des œufs ou à évacuer les Tampax forclos). Pour finir, mon S.O.S. à lui, Jérémie, et mon engloutissement dans un sommeil opaque.

— Pauvre grand, soupire l’ami en négatif, tu traverses une période plus noire que je ne le suis. Il s’agit de courber le dos et de foncer.

Puis, changeant de ton :

— Tu ne m’as pas dit ce que contient cette fameuse cage.

— Pour l’excellente raison que je l’ignore.

Ses lotos pareils à des boules de billard s’élargissent jusqu’à ressembler à des ballons de foot.

— Tu viens de passer des heures en sa compagnie sans l’examiner ?

Je lui souris triste.

Manifestement, c’est pas la grande forme, comme me le faisait remarquer Salami.

— Je t’attendais.

19

Alors voilà. C’est un oiseau, quoi. Une espèce qui vient des îles (je ne sais lesquelles ; pas les britanniques, en tout cas).

Il a des plumes de couleur à dominantes bleues, éteintes par le temps, qui furent probablement somptueuses. Ses pattes grêles sont fixées sur un perchoir doré. Blanc a glissé sa forte pattoune par la porte et palpe la bestiole. Il retire sa dextre, place la cage à l’envers pour examiner le dessous où figure une plaquette de cuivre. Je l’entends marmonner :

— Ludwig Kaul. Munich.

Il me défrime.

— Que faisons-nous ? On dépiaute le volatile ?

— On n’a guère le choix.

Docile, il l’arrache de son socle pour le déposer sur la table.

À la renverse, le pensionnaire de la petite loge grillée ne ressemble plus à grand-chose. La magie des objets est subordonnée à la manière dont ils nous sont présentés.

Le Bronzé-de-partout le scrute, centimètre carré par centimètre carré.

— Tu cherches une ouverture ?

— Oui, mais en vain : on ne lui a même pas laissé de trou du cul.

S’emparant de son stylo Montblanc [8] Publicité rigoureusement gratuite. San-Antonio, s’il est à louer pour son œuvre, n’est en tout cas pas à vendre. , mon ami Vendredi sonde le zize à petits coups rapprochés.

— C’est plein, déconvient-il ; un corps de bois sur lequel furent collées de véritables plumes. Évidemment, ça évite les risques de décomposition.

— Ce que vous ne trouvez pas à l’étalage figure peut-être à l’intérieur, déclaré-je. Attends que je me passe un peu les nerfs !

Saisissant la cage, je la mets sur le tapis et l’écrase à coups de talon.

À vrai dire, ce n’est pas du travail d’orfèvre et je ne me sens pas très fier de ma prestation. L’oiseau romantique n’est plus qu’une épave dans une carcasse de fer saccagée, hérissée de petites tiges.

Je continue de m’acharner dessus, ivre de haine, comme si je le rendais responsable de la mort d’Irma. Et, au fond, n’est-ce pas un peu de cela qu’il s’agit ? Sans cette bestiole, elle vivrait encore, ma jolie policière !

Sonnerie du bigophone.

Jérémie décroche.

— Ne quittez pas !

Il pose sa paluche en nageoire de tortue marine sur le combiné.

— Le superintendant Mac Mahon, ça existe ? me demande-t-il.

J’empare le biniou.

— Ici San-Antonio ! m’annoncé-je sèchement.

Pas le moment qu’il vienne me les briser, ce branleur plein de gin ou de whisky.

— Navré de vous importuner, sir. Je voudrais faire appel à votre mémoire pour un détail : auriez-vous eu le réflexe de noter le numéro minéralogique de vos agresseurs ?

— Non, dis-je, mais peut-être y a-t-il eu des témoins qui…

Il se permet de m’interrompre.

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