Frédéric Dard - Grimpe-la en danseuse

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Grimpe-la en danseuse: краткое содержание, описание и аннотация

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Elle était un peu géante sur les bords. Mais comme elle se tenait assise, ça ne se remarquait pas. A la verticale, jamais je ne lui aurais fait du rentre-dedans et l'effarante aventure qui s'en est suivie, serait restée inconnue. Enfin le destin fait ce qui lui plaît ! C'est pour cela qu'il est marrant.
Quand j'ai constaté le gigantisme d'Astrid, je m'étais avancé trop loin : la menteuse dans la clape, l'index et le médius dans la case trésor ! Me restait plus qu'à continuer. D'autant qu'à l'horizontale, un nivellement s'opère, t'as remarqué ?
En tout cas, on l'a senti passer, Béru, M. Blanc, ma Pomme et surtout Salami, mon clébard magique ! En voilà un qui en vaut deux, je te jure ! Et il en a deux qui en valent cent !

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Un peu plus tard…

Tel le ciné muet de jadis, qui ne faisait pas de bruit. Entre les scènes, on passait un panneau pour aider le spectateur à suivre l’histoire.

Deux ans après…

Ou bien :

Le jour du mariage…

Le reste s’opérait dans l’imaginaire du public.

Donc, un peu plus tard , Irma étant de nouveau essorée, nous partons. Salami fait la gueule, vu que je ne l’emmène pas, biscotte la fourrière des Britiches.

Je passe un accord avec le room-service pour qu’on lui apporte de la bectance de qualité, car il est fine gueule, le bougre.

— Vous devriez profiter de mon absence pour vous mettre à la recherche de Bérurier, conseillé-je. À quoi sert votre odorat si vous êtes infoutu de retrouver un type qui pue comme un abattoir en grève !

Ulcéré par ce dur propos, il me tourne le dos.

16

Mlle Van Loy, c’est du bonheur à l’état brut. Mémé disait des filles sympas qu’elles étaient « des bouquets de printemps ». J’ai baigné pendant toute mon enfance dans ses lieux communs, maximes de couturière, adages de coquetier. Pas surprenant que j’aie réagi en me lançant dans les calembredaines turpides, les néologismes de rez-de-chaussée, les jeux de mots crassouillards…

Nous suivons le littoral jusqu’à Dunkerque et allons nous engouffrer dans ce fameux tunnel qui n’a pas interrompu l’insularité de la grande Albion, quoi qu’on en ait dit.

Le temps resplendit, assurerait ma marchande de radis préférée.

Je pilote d’une main gauche, réservant une main droite à la chattoune de ma compagne, pas la laisser refroidir. C’est dingue comme elle m’inspire, la gentille Flamande. Si je m’écoutais, je ne retirerais mon bâton de maréchal de son écrin que pour le fourbir entre deux lancers de fumée.

Nous voici donc au pays du pudding levant. Direction London.

Avant toute chose, s’assurer d’un bivouac. Biscotte mes goûts de luxe, je prends une chambre au Dorchester . On faillit remettre le couvert, mais ne voulant pas que mes glandes soient plus desséchées que le Sahel saharien, nous ressortons immédiatement. Auparavant, je donne un coup de turlu à Stendley Mallory.

Personne ne répond. Tu connais mes pulsions et impulsions ? Sans l’ombre d’une hésitance, je décide d’opérer une violation de domicile.

Laissant ma tire à l’hôtel, j’affrète l’un de ces merveilleux taxis londoniens qui te font réaliser ton débarquement sur une autre planète.

— Tu veux bien m’attendre dans la voiture, ma tendre aimée ? fais-je à ma gente enfourchée. Je n’en ai que pour un instant.

Le taxi-driver objecte qu’il ne peut s’attarder dans cette artère à haute fréquentation.

— Qu’à cela ne tienne, gazouille la douce Irma, je vais en profiter pour acheter des slips dans le magasin que j’aperçois là-bas.

Décidément, ils achètent tous des calbutes, dans ce book !

Ainsi est fait et j’engouffre l’immeuble [7] Locution qu’on ne peut utiliser sans posséder un permis de san-antoniaiser, en cours de validité. .

Il est cossu, d’une raideur victorienne sur les bords.

Le personnage qui m’intéresse occupe le troisième étage.

Par acquit de conscience, je sonne longuement, à deux reprises, avant de dégainer mon sésame.

L’apparte où je déboule est ravissant, exquisement meublé et décoré ; il sent le parfum qui n’est pas vendu en bonbonne.

Tu piges illico qu’il est occupé par un gay luron. Un minuscule living, une chambre davantage conçue pour la baise que pour la dorme, une salle de bains pourvue d’un bidet français à jet rotatif, une kitchenette dans laquelle tu ne peux guère accommoder que des sandouiches : c’est le pied-à-terre froufrou dans toute sa grâce.

La première chose que j’avise dans le salon, c’est la cage à oiseau (au singulier) engourdie la veille dans la maison d’Astrid. Elle trône sur un bonheur-du-jour (voire de la semaine passée) en palissade (dirait le Mastard pour palissandre). Je nihune-hideuse : la recouvre d’un châle indien jeté sur une banquette et l’emporte sans haut-de-forme de procès.

Mon absence ne s’est pas prolongée au-delà de quatre minutes et ma tendre Irma continue d’empletter.

Elle vient de se décider pour un adorable slip blanc agrémenté de fleurettes roses et hésite devant une culotte noire dont la qualité dominante est d’être fendue entre les jambes.

— Puis-je te souffler mes coupables penchants et t’offrir la lingerie de mon choix ?

Elle rosit, biscotte la vendeuse est une vieille peau dont la place serait davantage justifiée chez un marchand d’eczéma purulent…

Sans attendre la réponse de ma « collègue », je me détermine pour un élégant sous-vêtement bleu ciel, muni de dentelle, et un remake des « pantalons » de grand-mère dont les jambes, pourvues de rubans, s’arrêtent au-dessus des genoux.

— Succès assuré ! chuchoté-je à ma conquête. Avec cet équipement, je t’assume dans la catégorie levrette à deux reprises non-stop !

Sans vouloir dilater des burnes ni des pectoraux, je peux te garantir qu’elle piaffe d’impatience, la petite Ostendaise. Cette gosseline, m’est avis qu’elle a opéré un mauvais départ dans le sirop de mec. L’a dû s’embourber un glandu inexpérimenté qui me l’aura bâclée, style la petite trempette du bûcheron à la bûcheronne. Mornitude du scieur de long !

Je cigle nos emplettes à l’eczémateuse revêche. Elle sait trop, la chère âme, qu’elle peut revêtir toutes les suggestiveries de sa boutique, les seuls trucs qu’elle se branchera dans l’armoire à bidoche, c’est des trognons de choux ou des betteraves sucrières.

La vie est féroce pour certains, tu sais !

Et pour certaines encore plus.

Alors, bon, nous quittons le magasin, Irma son paquet à la main, moi la cage, enveloppée du châle, dans les bras. London est si lumineuse que nous décidons de gagner l’hôtel à pince.

La facilité avec laquelle j’ai récupéré le larcin de Stendley Mallory me rend maussade au lieu de m’exciter. Je sais trop bien que rien n’est aisé dans la vie et que ce qui se réalise facilement a quelque chose d’escamoté. Les victoires sans gloire nous laissent sur notre faim.

Bon, alors on marche.

J’ai longtemps cru préférer New York à London, avant de comprendre que je mettais à côté de la plaque. Il y a un je-ne-sais-quoi dans la capitale britannouille qui crée un trouble et génère le respect.

— À quoi penses-tu ? demandé-je à ma gentille, la voyant en méditation.

— À ce que tu viens de m’acheter. Je voudrais te faire une séance d’essayage : j’adore t’exciter.

— C’est de la frénésie !

— Je n’avais encore jamais éprouvé un tel désir.

— Alors, on prend un cab ?

— Oh oui !

Je lève la main pour héler un sapin. Aussitôt, une grosse bagnole noire s’arrête à notre hauteur. Nous nous avançons jusqu’au moment où je constate qu’il ne s’agit pas d’un bahut.

— Excusez-moi, dis-je, c’est une méprise.

Un personnage qui se tenait à côté du conducteur descend du véhicule en souplesse et dépone la lourde arrière.

— Montez ! dit-il d’un ton que je te vas qualifier de tranchant.

— Mais ! riposté-je avec éloquence.

C’est à cet instant que je remarque le revolver qu’il dissimule sous une paire de gants.

Mon regard croise celui de l’homme.

— Voyons, fais-je d’un ton bon enfant, on ne tire pas sur quelqu’un en plein Londres !

— Vous prenez le pari ? demande froidement le gars dont les yeux sont aussi courtois que ceux d’un crotale (de Chavignol) ou d’un Croate de Belgrade.

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