Frédéric Dard - En long, en large et en travers

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En long, en large et en travers: краткое содержание, описание и аннотация

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Le roi de la sardine à l'huile a disparu !
La recherche dans l'intérêt des familles, c'est pas mon blot !
Mais quand Béru et Pinaud se volatilisent à leur tour, je me mets en chasse… En compagnie de la légitime du disparu.
Une jeune femme inconsolable…
Inconsolable ?
Tous les locataires de l'hôtel de la Manche affirment l'avoir entendue gémir toute la nuit… mais pas de chagrin, croyez-moi !
Approchez, mes belles, je vais vous raconter ça en long, en large et en travers.

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« Comprenant que vous ne vous débarrasseriez pas aisément de Lathuil, vous avez résolu de le tuer. Et c’est alors que vous avez échafaudé un plan magnifique… Le faire disparaître sans laisser de trace : en le mettant en conserve ! Il ne vous restait plus qu’à aller larguer les débris au large…

« Vous l’avez alléché en lui proposant une transaction. Vous avez convenu de discuter la question dans sa maison du Touquet où vous lui avez sans doute dit que vous alliez…

« Une fois là-bas, vous l’avez tué d’une façon ou d’une autre, à vous de nous l’apprendre…

Comme il ne moufte pas, j’enchaîne :

— À votre aise, le juge d’instruction aura le temps de vous interviewer.

Et je poursuis.

— Vous vouliez faire croire que vous étiez victime d’un kidnapping. Il fallait accréditer votre disparition, alors vous avez attendu plusieurs jours pour laisser pousser votre barbe. Vous n’avez presque pas pris de nourriture pour être vraiment amaigri lorsqu’on vous retrouverait !

« Au bout de quelques jours, un flic est venu explorer les environs : celui-ci !

Je désigne la Gonfle.

— Vous l’avez suivi au bord de la mer et l’avez estourbi par surprise…

« Ensuite vous êtes allé mettre votre Lathuil en conserve… Manque de bol, comme vous vous apprêtiez à faire disparaître ces restes sous empaquetage, un second poulet (je désigne l’homme aux moustaches de rat sale) est arrivé. Vous étiez cuit ! Non. Les lunettes de Lathuil, votre nouvelle barbe ! Et votre aspect se trouvait radicalement modifié… Vous avez eu alors une excellente idée : faire croire que vous étiez Lathuil et qu’effectivement Réveillon avait eu affaire à vous. C’était préparer l’avenir. Vous avez assommé l’inspecteur principal Pinaud avec ce sens de la matraque qui vous caractérise…

« Ensuite, vous êtes allé à Paris, par le train, pour toucher le fameux chèque, grâce aux papiers de Lathuil.

« Vous étiez sensiblement du même âge, de la même taille. Aussi maigres l’un que l’autre. La barbe et les bésicles faisaient le reste… Et puis, que risquiez-vous ? Après tout, c’était votre compte… Vous vous seriez toujours débrouillé avec la direction de la banque.

— Tu parles d’un fortiche ! approuve Pinaud. J’ai jamais vu un Machiavel de cette envergure.

— Un quoi ? demande Béru…

— Ta gueule ! lui intimé-je.

Je me retourne vers Réveillon. Son regard fiévreux a des lueurs sanglantes. M’est avis, très sincèrement, que cet individu est un peu dingue sur les bords. Je vous parie une livre de figues contre un bol d’air qu’il sera reconnu irresponsable par les barbus de l’institut.

Je continue.

— On vous a payé. Vous êtes revenu à la villa (sans vous rendre compte que nous y étions passés). Vous avez rasé votre barbe et êtes allé balancer les boîtes de conserve à la mer. Seulement, si vous les aviez comptées initialement, vous vous seriez aperçu qu’il en manquait trois !

« Vous vous êtes ligoté tant bien que mal dans un blockhaus éloigné de celui où vous aviez planqué mes copains. Et vous avez attendu… Exact ?

Il ne répond rien.

— Qui ne dit rien consent ! fais-je, plagiant bassement ma chère Félicie. Vous avez eu trop d’imagination, mon brave homme. Mais une chose vous a perdu. Une chose que j’ai remarquée illico ce matin en entrant ici.

Une ombre de curiosité passe dans son regard.

— Vous aviez bien la maigreur du type ligoté depuis plusieurs jours dans un endroit désert… Seulement vous étiez rasé de frais ! Votre connerie, mon vieux, ç’a été de raser cette barbe que vous aviez intentionnellement laissé pousser. Car si vous aviez été réellement la victime que vous espériez paraître, vous auriez dû l’avoir !

Un mot retentit. Créé par Cambronne dans une plaine de Belgique. C’est Bérurier qui le pousse.

Pinaud, lui, se contente de murmurer :

— T’es rudement fort, San-Antonio.

Je lui souris.

Et c’est alors que ce même Pinaud, l’homme qui n’a pas plus de finesse qu’un limaçon africain ou une sauterelle brésilienne, me pose une question :

— Dis, San-A., et si ce n’était pas Réveillon ?

Avouez, les mecs, que ça ne tient pas debout. Et pourtant, ça me fait naître une sorte de court-circuit (au fait, pourquoi on ne parle jamais des longs ?) dans les méninges.

— Pourquoi tu dis ça !

— Une idée ! Tu sais, des fois, on parle pour rien dire. Et puis, ce monsieur, il a pas une gueule à s’appeler Réveillon.

S’il avait raison, ça serait la tuile. La tuile… la tuile… LATHUIL ? ? ? ? ? ?

Je regarde l’individu sur son pucier. Il m’a semblé qu’il tiquait en entendant les divagations pinesques.

Quant au Gros, il s’en fout. Il louche sur un petit flacon d’alcool à 90°, et finit quand même par s’en octroyer un gorgeon. Vous parlez d’une descente, c’est à peine s’il devient un peu plus rouge que d’habitude, et ses yeux ont presque une lueur d’intelligence.

Vous me connaissez, hein, mes joyeux enfants de troupe ? Le modèle des détecteurs, le flic superfin… n’en jetez plus, je finirais par le croire.

Je laisse mes deux puants monter la garde et je vais biniouter à Pantruche.

* * *

Vous le croirez si vous voulez, et même si vous ne voulez pas, ça m’est égal, je vous le dirai quand même.

Pinaud a droit à sa statue. Parole, je ne ferai plus d’enquête sans solliciter l’avis du cher débris. Jugez-en.

J’ai reçu les renseignements demandés ; tenez-vous bien.

Réveillon et Lathuil sont demi-frères. Oui, ils ont eu la même mère, mais la brave femme s’étant remariée après la naissance de Réveillon, elle a eu Lathuil trois ans après.

Et les deux demi-frères se ressemblent. Voilà où vous commencez à comprendre, hein, bande de futés ?

Le mort, l’homme en conserve, c’est Réveillon. Et le brave Lathuil avait jugé bon de prendre sa place, sa femme et sa fortune.

Car la belle Dora Réveillon est dans le coup. Elle a accepté de faire passer son beau-frère Lathuil pour son époux. Il faut dire qu’elle est sa maîtresse depuis quelques mois.

C’est Magnin qui m’a appris tout ça, et j’ai tout pigé en cinq sec.

Vous parlez d’un vice ! Et le gars ne risquait rien. Il s’installait dans le lit tout chaud de sa victime et à nous la belle existence.

Je viens de lui bonnir tout ça. Il essaie de nier, mais je l’achève :

— Dis, Toto, tu penses que si on compare tes empreintes avec celles qui sont sur la carte d’identité de Réveillon, ça va coller ?

Il est battu. Il baisse la tête, et je cueille les fruits de ma victoire. Pinaud est modeste, il a trouvé un litre de beaujolais et avec Béru ils sont en train de vérifier le principe des vases communicants.

Y a encore un petit machin qui me chagrine, mais on aura vite fait d’en avoir le cœur net, surtout si on tient compte de l’état de dégonflage de Lathuil.

— Dis donc, je commence, y a encore quelque chose qui me chiffonne. Tu t’y connais tant que ça pour mettre les gens en boîte ?

Il me regarde, inquiet, sentant l’épée de la dame au clebs suspendue sur ses frêles épaules.

— Tu n’étais pas versé dans la partie, continué-je, alors je suppose que quelqu’un a dû te donner un coup de main ?

Il baisse la tête. Cette fois, les carottes sont cuites.

— Et ce petit quelqu’un serait la propre femme de Réveillon, ça ne m’étonnerait pas outre mesure ?

Vous suivez ? La brave femme devait être au courant de beaucoup de choses. Je parierais qu’elle s’était fait donner des leçons particulières par son défunt de mari. Elle avait dû lui dire que ça l’intéressait, et lui, il avait accepté, trouvant sans doute la chose amusante.

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