Frédéric Dard - En long, en large et en travers

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En long, en large et en travers: краткое содержание, описание и аннотация

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Le roi de la sardine à l'huile a disparu !
La recherche dans l'intérêt des familles, c'est pas mon blot !
Mais quand Béru et Pinaud se volatilisent à leur tour, je me mets en chasse… En compagnie de la légitime du disparu.
Une jeune femme inconsolable…
Inconsolable ?
Tous les locataires de l'hôtel de la Manche affirment l'avoir entendue gémir toute la nuit… mais pas de chagrin, croyez-moi !
Approchez, mes belles, je vais vous raconter ça en long, en large et en travers.

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Je me tourne vers lui. Sa face mafflue commence à se teinter de nouveau.

— Dis, cocu, t’as pas bientôt fini de la ramener ? N’oublie pas que je suis ton supérieur hiérarchique !

Il s’étouffe.

— Me traiter de cocu, comme ça, à bout portant ! Après ce que je viens d’endurer !

Nous arrivons au terme de notre voyage, ce qui stoppe ses doléances. Venant de lui ce sont (dirait-il) des condoléances !

La villa est toujours à la même place, n’ayant pas subi de raz de marée. Un silence épais comme du goudron enveloppe la nature épanouie dans ce soleil naissant.

Nous relevons le volet du garage et ouvrons le coffre de la bagnole pour y récupérer les caisses de bonnes conserves. Ensemble nous émettons un « haa ! » d’agonie. Les caisses ont disparu. On est revenu quérir la sale marchandise. « On », c’est-à-dire Lathuil !

Je mugis :

— Dites, bande de terreux ! J’avais pas raison de vouloir attendre ici, hier soir ? Quelque chose me disait que ce salaud reviendrait ! On n’aurait eu qu’à l’alpaguer gentiment. Mais non, Messieurs les mous-du-slip n’étaient pas de cet avis ! Je vais vous faire muter à la circulation, moi, tas de ratés ! Et pas dans la zone bleue qu’on vous filera ! Vous seriez pas assez évolués pour relever les compteurs de carton ! En faction dans le XIII e, voilà où vous finirez vos jours de dégénérés…

La fureur m’étouffe. Les Crétin’s Partners baissent la rotonde.

— Allez, zou ! décidé-je… On n’a plus rien à matouzer par là…

— Mais…

Je remonte l’allée mangée par la mauvaise herbe, jusqu’à la villa. Je calte en faisant fissa jusqu’au cabinet de toilette et j’y trouve pile ce que je cherchais : des éclaboussures de savon à barbe sur le lavabo.

— Qu’est-ce que tu fais ? bêle Pinaud.

— T’occupe pas, fossile !

Tout ce qu’ils sont capables de fiche, c’est de me filer le train comme deux moutons sans mère.

Nous remontons dans ma tire et on remet le cap sur Montreuil.

* * *

Nous voici de retour à l’heure de l’apéritif. C’est ce que le Gros se hasarde à me faire remarquer d’une voix frêle de jouvencelle violée.

Je m’arrête à l’Hôtel de la Manche. Il manque y avoir une échauffourée, because le père Durandal qui est là, en train de siroter son douzième Cinzano, bondit à la gorge de Bérurier en le traitant d’une foule de noms qui défient l’imagination.

Il lui explique en termes démesurés qu’il n’est qu’un puant, un vénéneux, une déjection… Qu’il n’a pas le droit de vivre. Qu’il exerce le plus sordide des métiers et que lui, Durandal, l’évacuerait dans les latrines les plus proches s’il ne redoutait de se porter le fondement à l’incandescence.

J’arrête le flot d’éloquence à l’instant précis où le Gros cramponne un siphon avec l’intention marquée de le pulvériser sur la casquette du garagiste.

On s’explique. On raconte l’histoire du kidnapping. Et le roi de la culasse fêlée finit par offrir sa tournée.

— On vous a encore demandé de Paris, m’avertit Marthe… C’est un M. Magnin, comme hier. Il semble pressé.

Je cavale au déconophone.

Magnin doit avoir une vache nouvelle à m’annoncer car il éructe littéralement son « Allô ! » lorsque le standardiste lui a dit que je l’appelle.

— Patron ! bredouille le rouquin… Patron, c’est formidable. Vous avez vu juste sur toute la ligne… Je suis passé à la pharmacie et j’ai eu des tuyaux de première bourre… Ça s’est passé en 52 et on a renvoyé un petit potard à l’époque…

— Bravo.

— Mais y a plus fort…

— Oui ?

— Je viens du labo. Là aussi vous avez mis dans le mille… Ils sont formels…

— Parfait. Et M me Réveillon, que devient-elle ?

— Rien. Je lui ai fait monter un repas. Elle se repose dans le bureau. Vous pouvez pas savoir ce que ça me fait. Si je me retenais pas…

— Eh ben, retiens-toi, bonhomme.

Je raccroche.

— Quel temps fait-il à Paris ? demande le Gros, lequel vide une assiettée d’olives en buvant son huitième godet.

— On signale une dépression avec éclaircie en provenance des côtes atlantiques. La température est sans changement par rapport à hier, et la météo laisse prévoir du brouillard entre Levallois et La Garenne-Colombes pour ce soir…

Il hausse les épaules.

— Qu’est-ce tu prends ?

— Rien, pas même le temps de vous expliquer ce qui se passe. Suivez-moi !

— Encore ! bougonne Pinaud.

Et il a cette phrase effrayante, définitive…

— Vivement qu’on meure, pour pouvoir se poser.

* * *

— Ne le fatiguez pas trop ! recommande l’infirmière. Il est encore si faible !

— Soyez sans inquiétude…

Suivi de mes troupes d’élite, je pénètre dans la chambre où repose ce pauvre Réveillon.

Il a repris un tantinet couleur humaine. Il ouvre un lampion, me reconnaît et ses lèvres remuent pour un faible « bonjour ». Je m’approche du lit et je fais signe à Bérurier, que j’ai affranchi. Le Gros s’annonce, chope un bord du matelas et le fait basculer ainsi que son contenu. Voilà mon Réveillon réveillé. Il est affalé au milieu de la pièce et se débat dans ses draps.

Béru le cramponne par le collet et le met debout d’une main. De sa pogne valide il lui assaisonne une jolie série de mornifles hors collection. L’autre gémit. Il a les yeux aveuglés de larmes, le nez barbouillé de sang.

— Lâche-le ! dis-je au Gros.

Il flanque Réveillon sur le sommier.

— Espèce d’ordure, dis-je au fabricant de conserves, te voilà cuit, maintenant…

Il bafouille :

— C’est une indignité ! Je proteste !

— Il proteste, fais-je à Béru.

— Bon, tranche celui-ci.

Mon gros bibendum retrousse ses manches et dépêche une torgnole style gothique à Réveillon.

— V’là pour ton coup de perlimpin sur le cigare ! annonce le roi régnant du passage à tabac.

Il en remet une fortissimo.

— Et voilà pour mon vieux copain Pinaud, ici présent…

Réveillon étouffe.

— Tu vas te mettre à table, salope ? demande Béru en lui brandissant sa monstrueuse dextre sous le nez.

Mais l’autre hésite encore.

Moi, je lui porte le coup de grâce.

— Place-lui en une dernière pour Lathuil qui n’est pas content du tout d’avoir été mis en conserve.

Réveillon émet un léger râle. Pas à cause de l’ultime beigne, mais parce que ma phrase lui fait comprendre qu’il est perdu.

— À nous deux, fais-je en prenant place à ses côtés sur le sommier.

Mes compères s’asseyent sur les chaises.

— Réveillon, je vais vous résumer la situation. Il vous suffira de rectifier mes erreurs… Si j’en commets.

« En 1952, vous avez empoisonné votre première femme…

— Non !

— Si ! Inutile de nier… Vous l’avez empoisonnée avec un toxique qui vous a été remis par Lathuil, préparateur à la pharmacie Chot-Depysse à Passy. Je subodore que vous aviez déjà connu ce garçon auparavant. Il a tapé dans l’armoire à poisons de son patron et on a renvoyé un grouillot à sa place… Ça, c’est le coup classique. Vous vous êtes donc rendu veuf grâce à ce produit dont j’ai déjà oublié le nom et qui offre l’avantage incontestable d’opérer sans symptômes.

« Quelques années ont passé. Vous vous êtes remarié avec une merveilleuse créature. Et vous auriez été à peu près heureux si ce salaud de Lathuil ne s’était mis à vous faire chanter, Lathuil, ç’a été la tuile !

Rire prolongé de Béru dans l’auditoire.

— Je suppose que le petit pharmacien vous menaçait de dévoiler le poteau rose. Vous avez eu les chocottes et vous avez casqué. « Cinq cents sacs par mois… Vous retiriez l’argent vous-même pour le lui remettre, mais sur votre chéquier vous indiquiez « au porteur ». Grave erreur !

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