Frédéric Dard - En long, en large et en travers

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En long, en large et en travers: краткое содержание, описание и аннотация

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Le roi de la sardine à l'huile a disparu !
La recherche dans l'intérêt des familles, c'est pas mon blot !
Mais quand Béru et Pinaud se volatilisent à leur tour, je me mets en chasse… En compagnie de la légitime du disparu.
Une jeune femme inconsolable…
Inconsolable ?
Tous les locataires de l'hôtel de la Manche affirment l'avoir entendue gémir toute la nuit… mais pas de chagrin, croyez-moi !
Approchez, mes belles, je vais vous raconter ça en long, en large et en travers.

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— J’y mets une avoinée ? propose le bon Béru, toujours très serviable.

D’un signe, je lui ordonne de se taire.

— C’est bon, fais-je à Ventru, habillez-vous, et prenez vos clés, nous allons à l’usine…

CHAPITRE XIV

En veux-tu, en voilà !

Voilà-t-il pas qu’une pluie fine se met à lancequiner ? Elle est détrempante, la perfide. Mais elle coupe la bise, car elle n’ignore pas que « Petite pluie abat grand vent » (Félicie dixit).

Nous radinons à l’usine au moment précis où le clocher voisin fiente le petit coup rond d’une heure.

Ventru tire les clés de la poche de son imper et, en grelottant, les introduit dans la serrure.

Le lourd portail s’ouvre. Il gémit lugubrement. Sa plainte rouillée déchire le silence dans le sens de la largeur. J’arrête le petit groupe et désigne la cahute du gardien.

— Il ne se réveille pas, quand on entre de nuit ? m’enquiers-je.

Ventru hausse les épaules.

— Il est ivre mort à partir de huit heures du soir, fait-il. M. Réveillon le gardait par charité ! Il était déjà là du temps de son père…

Nous gagnons un bâtiment où se fabriquent les conserves de tripes. Le directeur ouvre les portes et nous pénétrons dans un vaste local carrelé de faïence, ressemblant à un laboratoire de boucher et à l’antre d’un bouilleur de cru. En effet, il y a des billots à découper, des hachoirs, une foultitude de couteaux effilés… Et puis des espèces d’autoclaves… Enfin, le matériel de mise en boîte dans une pièce annexe…

Il n’est pas difficile, disposant d’un tel matériel, de découper un cadavre et de le mettre en boîtes… L’opération a eu lieu de nuit. Le dimanche, en effet, Réveillon n’avait pas encore dû signer son chèque… Et puis, c’eût été dangereux d’amener un mort en plein jour, car le gardien n’est chlass que le soir.

Je montre l’autoclave.

— L’assassin n’aurait pas pu brûler le corps ? fais-je à Ventru.

— Mais non, voyons, murmure-t-il. À cause de l’odeur…

Il est pantelant. Il regarde ce labo avec effroi en évoquant ce qui s’y est passé.

— Très juste…

Je montre des bacs sanglants…

— Et là-dedans ?

— Non. Nous avons un contrôle très sévère des déchets à cause du coulage. En effet, ces déchets sont achetés par des pisciculteurs. L’an dernier, nous avons surpris un trafic… Certains employés indélicats mettaient des boîtes de conserve dedans pour pouvoir les sortir de l’usine…

— Donc, il n’y avait pas moyen d’agir autrement ?

— Non.

Béru me pousse du coude.

— Et tu doutes de la culpabilité de ce tordu ! Tu vois donc pas qu’il en connaît un sacré bout sur la question ?

— Mais c’est mon métier ! proteste l’autre.

Je suis un peu déçu… Pour trouver des traces du crime ici, faudra que les champions de l’Identité se lèvent de bonne heure. Les locaux sont lavés à grande eau tous les jours, et les ustensiles frottés à la peau de chanoine, comme dans toutes bonnes maisons où on paie réglo l’impôt cellulaire et les allocutions familiales (comme dit Bérurier).

— À part vous, qui avait les clés de l’usine ?

— M. Réveillon !

Parbleu ! Lathuil s’est fait ouvrir l’usine. Il a buté Réveillon ici et a eu l’idée de faire disparaître le corps de cette façon, sans bavure. Pas de cadavre, pas de meurtre prouvé ! Il pouvait se goinfrer avec les millions de sa victime en toute quiétude !

Mais qu’il ne se fasse pas d’illusions, le chéri… Maintenant, je l’aurai coûte que coûte… D’ici quelques heures, y aura du suif dans la volière. Tous les condés de France se mettront sur ses traces et quand on l’aura piqué, il nous racontera sa petite vie de pharmago-dépeceur.

— C’est bon, soupiré-je. Ventru, nous allons calter. Mais faudra vous tenir à la disposition de la justice jusqu’à nouvel ordre. Évitez de partir en vacances, ça irait mal, compris ?

— Oh ! soyez sans crainte, balbutie l’autre truffe. Je ne demande qu’une chose, monsieur le commissaire : que vous découvriez la vérité au plus vite afin de me laver de cet effroyable soupçon qui…

Je le laisse se vider tranquillement…

— On va finir la nuit à l’hôtel avant de rentrer à Paname, dis-je.

Pinaud et Bérurier sont foncièrement pour. Ils rêvent d’un bon lit douillet, les pauvres amours. Avouez, bande de décoiffés du cerveau, qu’ils l’ont vachement mérité, non ?

— En route !

Toujours en route ! Comme des soldats en campagne. D’ailleurs ne sommes-nous pas des troufions, dans notre genre ? De pauvres bougres de guerriers harassés qui se déplacent lamentablement !

Ventru balbutie :

— Qu’est-ce que je fais du chose… dans mon Frigidaire ?

— Ah oui, le pied, c’est vrai. Faites-le paner, conseillé-je.

Et nous le laissons à son ahurissement.

* * *

C’est la môme Marthe qui rouscaille lorsqu’elle est de nouveau tirée des toiles par un coup de sonnette maison. Seulement, quand elle voit qu’il s’agit de son poulardin adoré, elle frémit du valseur, je vous le garantis !

— Je vous ai préparé le 4, me dit-elle…

— Merci, beauté !

Mes hotus grimpent l’escadrin misérablement. Ils ne peuvent quasiment plus se tenir droits.

— Tu sais pas, bredouille Béru… Tu sais pas ?

— Vas-y, je t’écoute.

— Si t’étais un chef digne de ce nom, San-A., tu nous ferais grimper une bouteille de champagne en guise de biberon… C’est un reconstituant. Ça fait longtemps que j’en ai pas liché et…

— Entendu, Béru !

Comme vous devez le prévoir, dix minutes plus tard y a une charmante personne du sexe féminin qui vient faire un solo de mandoline sur ma porte.

— Entrez !

Elle s’est parfumée à neuf, Marthe. Et elle a rechargé son rouge à lèvres. De plus, elle a enfilé une chemise de nuit au décolleté fantastique qui doit lui servir dans les grandes occases, pour les réceptions officielles, je suppose.

Je réprime un soupir. Très entre nous, je préférerais ronfler un peu ; seulement, quand une dame vient, dans cette tenue, vous demander si vous n’avez besoin de rien, on ne peut pas l’envoyer chez Plumeau se faire cuire deux œufs…

Alors quoi, je rouvre le magasin ; et on fait l’inventaire ! Elle me prend en solde un dénoyauteur de prunes à changement de vitesse ainsi qu’un gentil appareil à déboucher les éviers. Et moi, bon cœur, je lui montre la façon de s’en servir, bien qu’elle ait déjà certaines notions de la chose.

* * *

Je roupille comme un brave petit bonhomme et je rêve à la décollation de Louis XVI lorsque Marthe me secoue en riant.

Elle est déjà fringuée en soubrette, il fait jour, elle rit et je me sens parfaitement reposé.

Ayant pris conscience de tout ça, je me mets sur un coude.

— Qu’est-ce que c’est ? fais-je.

— On vous appelle au téléphone.

— Qui ça ?

— M’sieur Ventru.

— Bon, j’y vais. Quelle heure est-il ?

— Neuf heures, petit paresseux !

Grande couenne ! La voilà qui se croit obligée de faire des simagrées parce qu’elle a eu droit à ma bénédiction urbi et orbi !

Je saute de mon lit dans mon falzar et je descends à tombereau ouvert jusqu’à la caisse où le patron commence à souiller du papier blanc avec des chiffres.

— Allô !

— Monsieur le commissaire ?

— Oui.

— Pouvez-vous venir tout de suite à l’usine, la gendarmerie est ici…

— La gendarmerie ?

— Oui. Il y a du nouveau. On vient de retrouver M. Réveillon.

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