Frédéric Dard - En long, en large et en travers

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En long, en large et en travers: краткое содержание, описание и аннотация

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Le roi de la sardine à l'huile a disparu !
La recherche dans l'intérêt des familles, c'est pas mon blot !
Mais quand Béru et Pinaud se volatilisent à leur tour, je me mets en chasse… En compagnie de la légitime du disparu.
Une jeune femme inconsolable…
Inconsolable ?
Tous les locataires de l'hôtel de la Manche affirment l'avoir entendue gémir toute la nuit… mais pas de chagrin, croyez-moi !
Approchez, mes belles, je vais vous raconter ça en long, en large et en travers.

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Et comme résultat, ça donne très exactement ceci :

Mais faites excuse, c’est au tour de Bérurier-le-Dilaté de me fournir du matériau. Ce qu’il me tend, c’est un certificat de turbin délivré à Totor Lathuil par un pharmago de Passy. Le faf déclare que l’intéressé s’est produit dans son numéro d’analyseur d’urine de 1950 à 1958. Il a fait ses classes dans l’aspirine chez le potard en question… Et il l’a quitté, paraît-il, de son plein gré, en laissant des regrets derrière lui comme les Arabes en voyage laissent des noyaux de dattes.

Pharmacien à Passy ! Réveillon habitait Passy ! Ça se met à danser la java de la grosse gamberge sous mon dôme. Je peux renforcer ma démonstration…

Lathuil faisait chanter Réveillon. Parfaitement. Je vous parie vingt ans de votre vie contre une place de sous-préfet à La Tour-du-Pin que c’était là la signification de ces retraits de fonds suivis de rentrées…

Lathuil n’avait plus besoin de faire des albumines ! Il a voulu à son tour pisser dans les éprouvettes ! M. Réveillon lui servait une rente confortable… Seulement les dents poussent au fur et à mesure qu’on vous donne à manger. Il a décidé de se payer le grand coup. Il a voulu palper le paquet ! Alors il a entraîné Réveillon dans un traquenard… Moui, moui, moui ! Il l’a emmené dans sa casba du Touquet, pour être peinard et pouvoir planquer la bagnole. Il s’est assuré de la personne de l’industriel… L’a obligé à lui signer un chèque. Après quoi il l’a buté et, pour se débarrasser de sa carcasse, il a mis en boîte le fabricant de conserves.

C’est une chouette fin tout de même pour un bonhomme qui a passé sa vie à aligner des poissons morts dans du fer-blanc.

Soudain un juron formidable retentit. Tellement osé que je ne puis le transcrire ici. (Ceux qui voudraient à toute force le connaître n’auront qu’à me téléphoner, en joignant un timbre pour la réponse, et je le leur enverrai écrit sur du papier gras.)

Ce juron, c’est bibi, autrement dit mézigue, re-autrement dit San-Antonio qui vient de l’émettre à haute fréquence, sur une longueur d’ondes de cinquante centimètres.

— Nous perdons notre temps ici ! fais-je. Quel trio de savates nous formons ! Ne pas avoir songé à ça plus tôt !

— À quoi ? bêlent mes adeptes du cul-cul-clan !

— Suivez-moi. Votre bêtise me fait mal partout ! Vous n’êtes bons qu’à prendre des pains sur la hure et à vider des tiroirs.

— Tu permets ! proteste Béru en reboutonnant sa braguette qui bâillait comme le lion Atlas un jour qu’il aurait bouffé un conférencier des Annales.

— Arrivez, vous dis-je ! Faudra vous faire psychanalyser, messieurs. C’est pas normal d’avoir les cellules grises à ce point atrophiées !

« Je connais justement un psychiatre spécialiste des dégénérés, le professeur Tabitat-Hungout…

« Il vous fera des prix !

Secoués par cette tornade, mes complices me suivent.

Le temps d’éteindre les loupiotes, de relourder la puerta et nous nous retrouvons dans ma guinde, volant à tire-d’aile vers Le Touquet.

CHAPITRE XIII

Pan ! [29] Ça va être un drôle d’air de flûte !

Les Laurel et Hardy de la police dorment lorsque je parviens dans la villa tragique (style grand reporter) du Touquet.

Sans me donner la peine de les éveiller, j’entre dans le garage pour cramponner une boîte de ces étranges conserves qui feraient choir la cote des harengs de Réveillon si on les mettait en solde.

Malgré l’emballage, ça me fait tout chose de manipuler ces déchets humains. Vous parlez d’une camelote ! Ils ont l’arête sur le côté, ces merlans-là ! C’est la pochette-surprise. Les boîtes dont je me suis muni sont marquées « noix de porc », mais si on les ouvrait, on découvrirait probablement un genou, un pied ou peut-être bien une paire de radadas à contrepoids !

La nuit est obscure. Elle sent la mer qu’on voit danser le long des golfes clairs. Y a de l’embrun national dans l’air… Un vent violent me fait la bise par la vitre baissée.

Cette froide caresse me tient éveillé. J’aime piloter la nuit. C’est au poil, cette obscurité qu’on laboure de ses phares, telle une terre noire ouverte par un soc lumineux [30] Si vous aimez ça, dites-le moi, j’ai encore en stock des métaphores très présentables. .

De temps à autre, un nuage capricieux s’écarte de la lune, démasquant pour quelques secondes le visage blafard de cette dernière [31] Je vais ouvrir un cours de style par correspondance. .

Il est minuit et des poussières astrales lorsque je stoppe mon chargement de ronfleurs devant l’Hôtel de la Manche à Montreuil.

L’hôtel est endormi comme une marmotte au mois de janvier. Pas une lumière ne brille dans sa façade blême. Je descends de charrette et j’actionne de mon index fureteur la sonnette de notche.

Comme on tarde à répondre, je me mets à jouer le grand air de Guillaume Tell sur ce timbre. Enfin un rai (au beurre noir) filtre sous la porte. Des savates éculées raclent le plancher. On délourde et j’ai la vision de la môme Marthe en limace arachnéenne !

Cette chemise de nuit a dû être oubliée ici par une des Peters Sisters, car la servante pourrait inviter toute sa famille à passer la nuit dedans. Ses yeux brouillés se chargent d’électricité lorsqu’elle m’aperçoit.

La douce soubrette se dit sans doute que je rejoins ma base et qu’il va y avoir concours hippique avec sauts d’obstacles.

Je la déçois très vite.

— Excusez-moi de vous importuner, chère petite âme frêle, je voudrais un simple renseignement.

— Oui ?

La déception la dévaste comme une inondation dévaste une rizière.

— Connaissez-vous l’adresse de M. Ventru, le directeur de l’usine de maquereaux ?

— Il habite rue Anlevraite, juste la maison où il y a une ancienne fontaine…

Et de m’indiquer le périple à suivre pour y parvenir.

À cet instant, un motocycliste attardé passe dans la strasse. Son phare illumine l’intérieur de mon véhicule automobile au sein duquel gisent ces pantoufles éculées qui ont nom Béru et Pinuche.

La souris d’hôtel les aperçoit et s’exclame :

— Vous avez retrouvé vos hommes ?

— Comme tu vois, mignonnette ! J’ai le genre mère-couve, moi, pour un poulet…

— Et M. Réveillon, vous l’avez trouvé aussi ?

J’ai un pincement au zygomatique inférieur droit.

— Aussi, oui, ma tourterelle mélodieuse…

— Il n’est pas blessé ?

— Il a subi quelques coupures, comme un film osé lorsque la censure l’a visionné, à part ça, c’est toujours le roi de la conserve !

Elle me décoche, narquoise, une vanne :

— C’est sa dame qui va être contente…

Tu parles, Étienne (je m’exprime en vers libres). La belle M me Réveillon va avoir droit à un chouette caveau de famille tout à fait inédit pour son vieux. Une pile de boîtes de conserve sur sa cheminée et le tour est joué. Si on avait érigé un mausolée commak à Lénine, la ferveur populaire se serait un poil tassée !

Je plante là (ce qui n’est que façon de causer) ma ramoneuse de bidets fendus en lui promettant un retour à l’aube deuxième époque qui va l’empêcher de pioncer, et je rejoins mes archers.

Béru se réveille.

— Qu’est-ce qu’on fout ? demande-t-il comme à son habitude.

— On va tirer M. Ventru des toiles, expliqué-je.

— Qui c’est ça ?

— Tu te rappelles pas ? Le directeur de la fabrique…

— Tu crois qu’il trempe dans l’histoire ?

— C’est une idée en l’air. Je me dis que pour mettre un bonhomme en conserve, fallait disposer de l’usine… Et pour disposer de l’usine, faut en avoir les clés… Tu piges, Edwige ? (de temps à autre je reviens, vous voyez, à une versification classique).

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