Frédéric Dard - En long, en large et en travers

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En long, en large et en travers: краткое содержание, описание и аннотация

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Le roi de la sardine à l'huile a disparu !
La recherche dans l'intérêt des familles, c'est pas mon blot !
Mais quand Béru et Pinaud se volatilisent à leur tour, je me mets en chasse… En compagnie de la légitime du disparu.
Une jeune femme inconsolable…
Inconsolable ?
Tous les locataires de l'hôtel de la Manche affirment l'avoir entendue gémir toute la nuit… mais pas de chagrin, croyez-moi !
Approchez, mes belles, je vais vous raconter ça en long, en large et en travers.

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— T’as le bol en bronze, Béru. Y a rien dedans, mais il est blindé ! Ta bouille c’t’un coffre-fort vide !

— C’est malin !

Je continue :

— Donc, le quidam en question est resté ici (ou y est revenu) malgré le risque que ça représentait. Pourquoi ? Nous le saurons peut-être un jour… En attendant, nous devons nous poser la question suivante, mes bons camarades syndiqués : puisqu’il est revenu, il reviendra peut-être encore… Ne serait-ce que pour se rancarder sur votre sort, non ?

— C’est improbable, décrète Pinuchet.

Il est gâteux dans le civil, mais sur le plan professionnel il lui arrive encore d’émettre des points de vue cohérents.

— Vas-y, Sophocle, je t’écoute.

— Écoute, il a assommé Béru sans que celui-ci l’ait vu. Il pouvait donc penser que même si notre ami s’en tirait, il ne ferait pas de rapprochement entre ce coup de matraque et la villa… Tandis qu’à moi il m’a parlé. Il m’a dit qu’il habitait Boulogne… Que la villa…

Boulogne. Oui… Comme le mec qui est allé retirer le pognozoff de Réveillon à la banque.

Je tranche, mû par une brusque décision :

— Nous allons attendre la nuit dans la villa, après avoir planqué la tire derrière la maison. On ne sait jamais. Si à minuit rien ne s’est passé, on foncera à Boulogne, j’ai l’adresse du zig.

— Quoi ! bavoche Pinaud. T’as son adresse et tu l’attends chimériquement ici ?

Je souris délicatement.

— Ce matin, le type était à Paris. Il ne peut être à Boulogne avant ce soir. Et nous sommes sur le chemin de Boulogne… Ceci dit, exécution. Le premier qui la ramène aura droit à mon pied occulte ! On va bivouaquer. Vous savez très bien que j’ai des pressentiments qui ne trompent pas ?…

L’argument peut sembler un peu spécieux, pourtant il est sans réplique pour mes hommes. Ils savent que j’ai un sixième sens à transistor.

Nous planquons la voiture et bivouaquons dans le salon de la villa sans ouvrir les volets. Y a rien de tel que la pénombre pour reposer les citrons survoltés.

CHAPITRE XII

Bon appétit, messieurs !

Naturellement, Béru commence par ôter ses pompes.

— C’est ça qui m’a été le plus duraille, avoue-t-il en guise d’excuse : passer plusieurs jours sans poser mes pompes…

Une odeur indescriptible se répand dans la pièce.

— Tu devrais t’emmitoufler les targettes dans une couvrante, conseillé-je ; tu sais qu’on s’enrhume par les pieds…

— T’as raison !

Il chope une nappe brodée couvrant la table et s’enveloppe les pinceaux dedans. Ensuite de quoi il croise ses francforts sur sa brioche et se met à ronfler comme un moteur d’avion sur un banc d’essai.

Pinaud ricane :

— Ce Gros, il est incroyable… Voilà qu’il trouve le moyen de dormir, alors que nous sommes tendus comme des peaux de tambour !

Il se tait et commence à roupiller sans ajouter une syllabe de plus. Charmante compagnie, mes canards ! Avec deux vaillants troupiers comme ceux-là, je suis certain de gagner la bataille de la Marne.

Résigné, j’allume une cigarette et je réfléchis.

Il est possible que je me trompe (comme disait le hérisson myope qui voulait calcer une brosse à cheveux) mais mon moi-second, celui qui se réfracte sur le conditionnement évasif de ma mutation catalytique, me dit que M. Réveillon, à l’heure où je mets sous presse, doit se choisir une auréole à bord roulée au vestiaire de chez saint Pierre.

D’après moi, en tenant compte naturellement de l’incidence égocentrique de mon rasoir Sunbeam sur la déflagration protubérante des idiosyncrastes, le bonhomme a été victime d’un kidnapping savamment organisé (avec, j’en ai l’intuition formelle) la complicité de sa nana. On l’a attiré ici sous prétexte de lui montrer une villa qu’il entendait louer l’été afin, sans doute, de passer ses vacances à proximité de son usine. On l’a neutralisé et il a eu droit à un solo de lampe à souder sous la plante des pinces jusqu’à ce qu’il signe un chèque pour sa rançon.

Lorsque ledit chèque a été signé, on a dû lui offrir, à titre de prime, une gobille dans l’indéfrisable.

Je continue de penser jusqu’au moment où, entraîné par leur exemple, je rejoins mes deux compères au royaume des cauchemars !

* * *

Lorsque je m’éveille, la pénombre a disparu pour laisser place à l’obscurité intégrale.

Je me lève, fais quelque pas, et je marche sur quelque chose de volumineux qui est le pied gauche du gars Béru. Aussitôt l’intéressé se réveille et pousse une beuglante qui réveillerait une nécropole. Pinuche bâille. Nous revoici d’attaque.

Je vais remonter le compteur électrique et je donne la lumière.

— Tu vois que le bandit n’est pas revenu, bougonne Pinaud.

Pas fiérot, je murmure :

— S’il est venu, il a cru rappliquer sur l’aéroport d’Orly, le pauvre mignon ! De la manière dont nous ronflions… Ah ! on peut se vanter d’être des poulmen à la hauteur ! Le corps d’élite, oui !

J’en veux à l’humanité entière.

Pour me calmer, la Pinuche affirme :

— J’ai le sommeil tellement léger que s’il y avait eu le moindre bruit, j’aurais entendu. Une mouche sur un pot de miel, ça me réveille !

— Mais pas le quadrimoteur de Bérurier ! nargué-je. Ce type-là, c’est la régie Renault à lui tout seul !

— T’as rien à dire, proteste le Mahousse. Quand tu dors, ça s’entend…

— On ne va pas se tirer la bourre ! proteste le vieux débris. On a mieux à faire…

Bérurier remet ses pompes en geignant. Ses cors se sont dilatés, à cause de la chaleur sans doute.

— J’ai encore faim ! dit-il.

Et comme preuve de ce qu’il avance, il nous fait entendre un borborygme significatif.

— Vous vous rendez compte ! Après une diète pareille, c’est normal.

— Tu ne penses pas que je vais encore te payer un gueuleton…

Je mate ma toquante.

— D’ailleurs, fais-je, il est trop tard… Dix plombes, tu parles, y a plus une lumière dans Étaples…

Le Gros rouscaille de plus en plus. Il dit qu’il va démissionner en arrivant. Ce métier de c… lui sort par les pores (qu’il a d’ailleurs dilatés et obstrués de crasse). On prend des gnons, on est absent de chez soi, donc cocu, on touche un salaire de misère, on est mal vu des commerçants de son quartier et en plus de ça, on ne peut même pas bouffer à sa convenance…

— T’as qu’à ouvrir une boîte de conserve, suggère Pinaud. Y en a plein le coffre de la bagnole à Réveillon.

L’idée séduit le Gros. Il quête une permission, je la lui accorde.

Aussitôt, le v’là qui fonce vers le garage…

— Qu’est-ce que tu veux, soupire Pinaud, il aime la jaffe, c’est sa seule joie…

Béru revient, épanoui. Il brandit une boîte de tripes à la mode de Caen… Son régal ! Il se lève la noye pour en manger… J’invente rien.

Dans la cuisine, il prend un ouvre-boîte rouillé, dégauchit sous l’évier une assiette ébréchée qui devait servir à faire bouffer minet et le voilà à l’attaque de sa boîte.

Il la décalotte en moins de temps qu’il en faudrait à un rabbin.

— Dégrouille-toi d’avaler cette charognerie, dis-je. On les met dès que t’auras fait le plein.

— T’occupe pas, j’en ai pas pour longtemps.

En effet, il vide sa boîte dans l’assiette. Pendant ce temps, n’ayant plus d’allumettes, force m’est d’allumer ma cigarette à celle que tète Pinaud.

Lorsque nos visages s’écartent, nous regardons Bérurier. Au lieu de bouffer, il est immobile. Ses yeux lui pendent sur les joues… Il ressemble à un bœuf qui vient de trouver un manuel sur la gravitation universelle. Un filet de bave coule au coin de sa bouche.

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