Frédéric Dard - Y a bon, San-Antonio

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Y a bon, San-Antonio: краткое содержание, описание и аннотация

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Je m'agenouille et je palpe la terre battue. Un contact terrifiant me court-circuite les centres nerveux. Je viens de rencontrer une main. Elle est froide. Je dompte ma répulsion et je palpe encore. Après la main vient le poignet, puis l'avant-bras, puis le bras, l'épaule… Un cadavre ! Il y a un cadavre dans la cave à vin.

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— Vous ne savez rien de plus ?

Il étend le bras et prononce d’un ton pénétré :

— Je vous le jure, monsieur le commissaire. J’ignore ce qu’a pu faire Brasseton. J’attendais son retour d’un moment à l’autre… Je ne savais pas…

Il me semble qu’il ne ment pas. En tout cas, si la situation s’est un peu défrichée, le mystère de ces trois morts reste entier et je n’ai pas progressé d’un iota pour récupérer Béru et Pinuche. Sont-ils seulement encore vivants, les pauvres chéris ?

— La mère Brasseton est folle, n’est-ce pas ?

— Pas exactement. Disons qu’elle a des absences…

— Et pendant ces absences elle tue les gens à coups de barre de fer ?

— Hein ?

Je lui raconte mes démêlés avec la vioque et il secoue la tête.

— Son état s’aggravait aux dires de Jean. L’absence prolongée de son fils a dû lui porter le coup décisif.

— M’est avis que c’est plutôt elle qui les porte, les coups décisifs…

Je me lève et retourne à la bibliothèque afin de carillonner l’Hôtel Albert 1 er. Le portier de noye auquel je demande M me Vachanski, me rétorque que la dame n’a toujours pas reparu.

Van Danléwal me rejoint, timidement.

— Monsieur le commissaire ?

— Oui ?

— Je… Je vous ai dit tout ce que je savais…

— Et alors ?

Oh ! c’est vrai. J’oubliais de lui restituer son fameux papelard.

Comme San-Antonio n’a qu’une parole je lui remets le bout de bristol cause de tant de drames.

— Tenez, mon vieux. Mais je vais avoir besoin de vous encore.

Il est bien disposé à mon endroit (Charpini dirait à mon envers).

— Oui ?

— La Vachanski est à E-ville en ce moment.

— Non ?

— Si je vous le dis c’est que je le sais.

— Vous l’avez vue ? demande-t-il.

— J’ai fait mieux que la voir.

— Vous lui avez parlé ?

J’ai fait mieux que lui parler, mais ça c’est trop intime pour que j’en fasse état.

— Oui. Seulement elle a disparu au cours de la soirée. Il faut la récupérer coûte que coûte. Vous connaissez la ville, moi pas. Aidez-moi, vous me devez bien ça.

— Élisabethville est grand.

— Ce qui accroît mes difficultés. D’autant plus que j’ai un problème personnel à résoudre.

Et je lui raconte l’enlèvement de mes deux lascars, succédant au mien.

Van Danléwal réfléchit.

— Donc, elle disposait de complices ?

— La preuve. Il y a eu ces Noirs de la forêt qui m’ont agressé, puis les hommes en voiture tous-terrains.

— Je pense à quelque chose, fait-il soudain.

— Pensez à haute voix, ça gagnera du temps !

— Maria Vachanski est Polonaise, mariée à un diplomate, donc très militante pour les républiques de l’Est.

— C’est vraisemblable. Alors ?

— Il existe ici, un groupe d’activistes qui mènent une guerre sourde pour la libération totale du Katanga. Ce sont des fanatiques. Il se pourrait qu’elle ait fait appel à eux…

— Très possible en effet. Où siègent ces aimables gentilshommes ?

— Dans la forêt.

— J’imagine mal l’élégante Maria Vachanski se lançant avec ses escarpins dans la jungle à la recherche d’hommes de main !

— Moi aussi, mais on peut supposer qu’elle a eu le tuyau par son consulat…

Je sursaute !

— Bon Dieu oui ! Le consulat de Pologne ! C’est la planque idéale pour elle. Le consul assiste-t-il à la soirée française ?

— Évidemment.

— Alors il n’y a pas à hésiter, emmenez-moi au Consulat de Pologne.

— Mais vous n’y pensez pas, bredouille Van Danléwal.

— Je ne pense qu’à cela au contraire. En route, et ne me faites pas de giries, je ne suis pas d’humeur badine.

CHAPITRE XI

Contrairement au consulat de France qui se trouve dans un immeuble, celui de Pologne occupe une maison particulière dans une partie calme de la ville.

— C’est là, me dit mon compagnon. Vous… Vous n’avez plus besoin de moi, j’espère ?

— De vous non, mais de votre voiture peut-être. Passez-moi la clé et rentrez à pied. Je vous la restituerai demain. Elle sera aux aurores devant l’Hôtel Albert 1 er. Si vous ne la voyez pas, déposez une plainte pour vol et laissez uriner le mérinos.

Il ne cherche pas à biaiser et, sans un mot me tend un petit trousseau de clés.

— Quelle aventure ! soupire-t-il.

— À qui la faute, monsieur Van Danléwal ? Si vous étiez un honnête homme, rien de ceci n’aurait eu lieu. Vous seriez sans doute moins riche, mais votre conscience aurait la blancheur Persil.

C’est sur cette déclaration pertinente que je le quitte ou plutôt que je le laisse me quitter. J’attends que sa silhouette massive ait disparu, puis je sors de l’auto et je m’approche de la maison. Il est deux heures du mat et on entendrait voler l’intelligence de mon pauvre Bérurier. Pourtant il y a de la lumière un peu partout dans la propriété. Je me convoque de toute urgence pour une conférence au sommet et je me dis ceci : « San-Antonio tant aimé, si tu pénètres par effraction dans ce logis, réputé terre étrangère, tu risques de te faire dessouder bassement, ce qui n’est rien ; mais ton décès en de telles circonstances flétrirait la valeureuse police françouaise dont la réputation est ce qu’elle est mais en vaut bien une autre.

Et puis, blague dans le coing, comme disait un planteur de cognassiers, je ne suis pas sûr du tout que la Vachanski soit ici. Il s’agit d’une supposition qui n’est peut-être pas absolument gratuite, mais que je suis décidé de payer à tempérament (j’en ai un du tonnerre). Je vais donc agir très normalement, presque protocolairement.

Je grimpe la volée de marches du perron, laquelle vaut mieux qu’une volée de bois vert et je me mets à jouer sur la sonnette « Pologne, ô mon pays bien aimé ». Un type très ému et très rébarbatif, au poitrail consterné de décorations (Béru dixit) délourde.

— Salut, fais-je gentiment en lui refilant la publicité Gibbs de mes trente-deux dents soigneusement répertoriées. Je viens de la part de M. le consul. Je suis le secrétaire particulier du consulat de France où il se trouve actuellement, et il m’a chargé d’un message pour la dame qui vient d’arriver ici.

Culotté, non ? Faut être gonflé au gaz de ville pour oser jouer une saynète pareille. Elle porte ses fruits, comme disait une marchande des quat’ saisons. Le gars hoche la tête.

— La dame est dans sa chambre, dit-il.

— C’est très important, si vous voulez bien me montrer le chemin !

J’ai le cœur qui fait un bruit de casseroles dévalant un escalier. Je joue gros et serré, mes fils. Si jamais y a du pet, le ravissant San-A., l’homme qui n’a peur ni des mouches ni des maris qui manquent leur train, risque de voir sa brillante situation brisée comme les claouis d’un monsieur aux prises avec un démarcheur d’assurances.

Nous escaladons un escalier en faux marbre tout en bois et le domestique me désigne une banquette recouverte de velours cramoisi.

— Si vous voulez attendre.

Il s’approche d’une porte, frappe, et une voix dit quelque chose que je ne comprends pas. Le valet répond sans hésiter :

— Czzzkyc wlopfftz cklapolski niapprzx y lwwklz.

Ceux d’entre vous qui parlent polonais n’auront aucune difficulté à traduire.

La lourde s’entrouvre. Je perçois un chuchotement. Ensuite de quoi, mon amie Maria passe sa tête par l’entrebâillement.

Je me dis que si j’attends trois secondes de plus sans broncher, tout peut être fichu. Je me lève et m’approche en souriant.

— Chère Maria, dis-je, j’avais bien pensé que vous étiez ici. Figurez-vous que je tenais absolument à vous parler…

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