Frédéric Dard - Appelez-moi chérie

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Appelez-moi chérie: краткое содержание, описание и аннотация

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On peut tout exiger d'un bœuf…
Sauf qu'il remplace un taureau.
Fût-ce au pied levé !
Par contre, on peut demander à un taureau de mon espèce de se comporter comme une vache !
A preuve…
Ah ! y a de quoi ruminer, je vous jure ! J'sais pas si vous avez envie, ou non, de lire ce livre.
Moi, à votre place, j'hésiterais pas.
P't'être parce que je sais ce qu'il y a dedans ?
En tout cas, si vous souhaitez voir un San-Antonio partir à la recherche du plus gros diamant du monde avec une canne blanche, ratez pas cette recase, mes fils !
Vous comprendrez alors pourquoi j'ai intitulé ce machin « Appelez-moi, chérie » !
Chérie, parfaitement, avec un « e » muet !
Heureusement que l'auteur, lui, ne l'est pas !

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— Eh bien, en voilà des façons ! roucoule une petite voix.

— Qu’est-ce que c’est ? interrogé-je.

— Ton infirmière, m’affranchit Bérurier. Un lot merveilleux, mon pote ! Pour être paré, t’es paré. Une ravissante noirpiote, avec des rondeurs que de te les décrire ça me filerait le tricotin. De la gosseline jouvencelle. Dix-sept piges tout au plus. Des dents de gibecière [7] Pour carnassière, vous vous en doutez ! . Ah, mon goret, tu vas te la couler douce.

Je salue la jeune personne présentée avec tant d’enthousiasme, et, dominant mon chagrin, je reviens à mes moutons.

— Et le reste, Gros.

— Quel reste ?

— Mes compagnons, la cargaison ?

— Tu sais que t’es beurré, dans ton genre ? répond-il, si tant est qu’une question puisse constituer une réponse.

— Ah bon, je n’avais pas remarqué.

— Ils sont presque tous morts, mon grand ! De légions au cerveau. D’autres qu’ont voulu fuir se sont noyés dans le marécage. Ceux qui vivent z’encore sont enfermés dans un asile, au pavillon des agités. Dingues à ligoter, les pauvrets ! Pas mèche de leur tirer une broque. Y z’hurlent en se bouchant les manettes. Ils gueulent comme quoi le soleil leur éclate dans le cigare…

— Et la cargaison ?

— Le caillou ? Envolé avec le camion qui le transbahutait.

— Hein ?

— Disparu, je te dis… On n’en a pas retrouvé trace de l’un l’autre.

— Mais c’est impossible !

— Faut croire que non, puisque ce fut.

— Comment se trouvaient disposés les véhicules ?

— À la queue de mes leuleu, Mec : une jeep, une chenillette, l’espace vide du camion disparu et une autre chenillette !

— Alors, comment a-t-on pu s’approcher du camion sur cette digue étroite et le dégager de la file sans culbuter les véhicules qui le précédaient ?

— Par la voie des déserts, suggère le Pertinent. En coléoptère, je suppose ?

— Un poids pareil ! Tu charries…

— Toujours est-il que le camion et son diam n’étaient plus là.

— Qui a donné l’alerte ?

— Un berger de crocodiles. Y font l’élevage sur des îles situées en plein marécage. La nuit, ce gazier a été réveillé par un bruit infernal et des lueurs de bombe atomique. Il a cru que c’était la fin du monde…

— Moi aussi, avoué-je. Moi aussi, Gros, je l’ai cru. Et tu vois, ajouté-je en me caressant les paupières, je ne me suis pas tellement trompé.

— Au morninge, le berger que je te fais état a prévenu de ce qui se passait. Les zautorités ont envoyé une commission d’étude. C’est elle qui vous a découverts.

— Comment a-t-elle pu revenir donner l’alarme puisque le chemin était coupé et qu’il n’y a pas moyen de faire demi-tour ?

— En marche arrière, à ce dont on m’a dit. Paraît qu’ils ont des jeunes chauffeurs dressés espécialement pour cette route. Des gars que tout jeunes on leur tord la tête, de manière qu’ils pussent conduire en marche arrière sans se faire un torticolis. C’est au contraire pour piloter en avant qu’ils auraient de la difficultance. Alors on prend deux pilotes, tu mords ? Un pour driver en avant, un pour driver en arrière.

Il se racle la gorge.

— T’as une constitution drôlement impec, mon pote ! La carcasse renforcée avec caberlo en iridium. Pour être le seul à t’en être tiré, faut croire que t’es pas taillé dans du chou-fleur bouilli, mais dans du cœur de chêne !

— Non, murmuré-je, simplement je savais que le diamant est le corps le plus dur qui soit au monde. C’est lui la cause du cataclysme déclenché contre nous, mais en retour, c’est lui qui m’en a partiellement préservé.

Sa Majesté quitte mon lit, imprimant au sommier un mouvement de bas en haut vingt fois supérieur au poids du liquide déplacé que causait notre regretté camarade Archimède. Je manque être éjecté de ma couche.

— Bon, déclare Gradube, compte tenu de ce que te voilà sorti des vapes, je m’en vas me cogner une petite bouffe, vu qu’à attendre ton déboulé du tunnel, j’ai pas jaffé depuis des temps mémorials. C’est l’affaire d’une heure, j’ai retapissé quéque chose ressemblant à un restaurant à deux pas de l’hosto.

Il s’incline sur mon oreille, chuchote :

— Pendant ce temps, fais une petite pogne garnie à ton infirmière croquignolette, manière de te changer les idées. Durant la période que tu vadrouilleras dans de la ténèbre, exerce-toi le sens dactylographe, Mec.

Il exit.

Je l’entends chuchoter dans le couloir. Je suppose qu’il passe ses consignes à ma garde-malade car, peu après, celle-ci entre dans ma chambre et s’approche de mon lit. Sa main fraîche parcourt mon front, mon visage…

— Vous êtes bien ?

D’instinct je me tourne vers la voix. Je fais un effort pour voir. Mais tout est d’un noir intense, profond, définitif. Un noir aussi infini que le bleu du ciel ou celui de la mer.

Aveugle ! San-Antonio est aveugle ! L’univers s’est éteint pour lui. Sa carrière est finie. Il va chanceler d’un trottoir à l’autre et des gens compatissants le prendront par le bras. Il ne conduira plus de voiture. Il ne lira plus de bouquins. Lui faudra apprendre le braille… Regarder avec ses doigts… Deviner… Tout deviner…

— Très bien, merci, réponds-je. À quoi ressemblé-je, lorsque je suis aveugle, mon chou ?

— Vous êtes beau, fait la voix.

Une source, cette petite. À son timbre je l’imagine… Plus belle que ne me l’a décrite Béru. La manière recueillie dont elle a balancé son « Vous êtes beau » me va à la moelle épinière recta. Une bouffée d’espoir me ranime. D’accord, je suis mirot comme un piège à taupes, pourtant il me reste mes autres sens, avec la manière de les utiliser.

Vrai ou faux ?

L’homme fort ne s’occupe pas de ce qu’il a perdu, mais de ce qui lui reste.

Je saisis la main de l’infirmière sans trop tâtonner.

Elle ne me la retire pas.

— Approchez, j’ai envie de vous connaître, dis-je.

Docile, elle se love près de moi sur le plumard. Mes paluches partent en mission de confiance. Elles se frayent des passages, investissent, explorent, balisent.

— Fais-moi oublier ma misère, petite bougresse, haleté-je en lui fourrageant la tranchée des savonnettes.

La v’là qui s’écarte comme les portes d’une église à l’arrivée d’un mariage. Entrez, vous êtes le bienvenu ! Sa peau est douce, souple, froide… Ma parole, elle est nubile, cette gosse. J’ai beau lui trifouiller la vallée des supplices, je lui débusque aucun système pileux. Il exagérait, le Mastar, en lui donnant dix-sept ans. Cinq de trop, oui ! Ces mignonnes noires trompent les bonnes gens mal informés par leur précocité. Moi, comprenez, après cette terrible aventure, j’ai coûte que coûte besoin de contrôler que je suis en bon ordre de marche, mes yeux mis à part. Des fois que les agressions lumineuses et sonores m’auraient fissuré les claouis ? Tire-bouchonné le zobinard ? Mis les pruneaux en cale sèche ?

Notez qu’au premier abord, j’ai pas cette impression. Au second non plus.

Je me démontre que si beaucoup d’hommes b… à l’œil ils ne b… pas avec . Du reste, en amour, la vue est presque superflue, puisque dès que l’extase approche on ferme les yeux.

Je te lui joue un de ces drames lyriques en huit tableaux, mes fils, qui relègue Paul Claudel dans le vide-poche-à-chasse-d’eau de vos vouatères. Très jolie séance en vérité.

Je n’y vais pas par quatre chemins.

Un seul me suffit.

Seulement je le parcours à plusieurs reprises et avec des véhicules différents.

Ne nous perdons pas en ces vaines et fastidieuses nomenclatures qui ne sont, si je puis me permettre, que du remplissage. Contentons-nous de préciser que, dans les grandes lignes (à voie large) je lui pratique un balisage lingual, suivi d’un chaperon rouge et d’un grand méchant loup. Le tout agrémenté de variantes, d’initiatives osées, de prouesses concentriques, de trouducuponcture salace digne d’un inculqueur de mouches, de libidinances à effets compensés et autres… Je l’enveloppe, l’empoulpe, la tréfile, la dévautre, la vachise, l’amplifie, la pénisile, la glandéose, l’endimanche du bosphore, la dilate, la pilastre, la pilote, la poncepilate, la plâtre, l’emplâtre, la siropte, la démarche, la parcours, la paperdute, l’accueille, la cueille, la parcouille, la trémouille, la trifouille, l’encorne-d’abondance-de-bien-n’ennuie-passe [8] Je vous rappelle que le verbe encorne-d’abondance-de-bien-n’ennuie-pas est un verbe du 4 e groupe et qu’il se conjugue comme le verbe pompe-moi-l’haineux-errant-moi-dissous, sauf qu’il prend trois « S » au subjonctif chromé. et l’intermédiaire sauvagement. Un point, c’est tout.

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