Frédéric Dard - Hue, Dada !

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Hue, Dada !: краткое содержание, описание и аннотация

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Des fantômes en Irlande ?
Laisse-moi me marrer !
Là-bas, y a que des ivrognes, mais alors des vrais de vrai !
Etant donné que Guinness is good for leurs pommes, ils s'en cognent des pintes. Tandis que nous autres, en Francerie, c'est des pintes de bon sang qu'on s'envoie.
J'ai eu beau chercher un certain fantôme, je n'ai pu dénicher que des poivrots et des curés. Entre autres, le bon père O'Goghnaud à qui j'ai eu la joie de donner ma bénédiction épiscopale.
Tu voudrais savoir ce que j'allais épiscoper dans cette île ? Ce serait trop long à te raconter. Faudrait t'expliquer le coup de la môme qui avait oublié son slip dans ma chambre de Dublin, et puis la visite des gonziers qui avaient l'intention de me marquer au fer rouge, et comment Béru s'est passé la frite à la cire à parquet, et puis encore des flopées de trucs.

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La date du jubilé arrive. Mais…

Mais la Mafia, qui veut coûte que coûte « récupérer » le transfuge, met Thomson en piste. Et Thomson viendra me demander assistance bel et bien, tout comme il l’avait prétendu.

Mais Cathy, la fille unique de Vernon, se met elle aussi en campagne.

Mais l’argent versé aux organisations secrètes attise la guerre entre elles, et un beau vilain jour, un commando de l’I.R.A. vient dessouder la sainte famille Martin, pile au moment que la Cathy s’y trouve. En plein scrafage général j’interviens. La môme, miraculeusement, est donc amenée à servir de paravent au dernier tueur vivant. Sortie au pas de charge, comme précisé en son temps. Mais les gars du commando sont venus massacrer les Martin. Ils ne vont pas s’encombrer d’une gonzesse ni la buter en pleine fuite. Ils se contentent de la balancer. Par ailleurs…

Poum ! mes liens viennent de craquer. Raymond Aron avait parfaitement raison : l’incisive de lion sectionne parfaitement la fibre de couillardier. J’ôte le bijou de la charmante poitrine et me mets à trancher les liens de mes chevilles. La dernière fibre est particulièrement coriace. Aussi dois-je m’escrimer.

— Comment se fait-il que tout ait foiré, mon petit loup ?

— A cause de vous.

— De moi ?

— Votre arrivée nous a obligés à fuir et à brusquer les choses. Vernon a voulu tenter le coup de main contre Amin. Mais le gros sac à malice avait pris ses précautions et dépêché un sosie en avant-garde : l’homme qui lui servait à jeter de la poudre aux yeux des observateurs étrangers. Grâce au second Dada, on l’annonçait dans deux lieux différents à la fois et les journalistes y perdaient leur latin. Nos batteries dévoilées, le tyran ougandais nous a fait emprisonner et marquer au fer rouge, comme du bétail, car il a la haine du Blanc et ne perd jamais une occasion de l’humilier avant de le détruire plus ou moins ouvertement. Et tout cela par votre faute ! Si vous n’étiez pas venu fouinasser à Oughterard, chez les Aïlikitt, nous aurions pu prendre notre temps et ne serions pas tombés dans un piège. Mais à cause de vous il a fallu faire face à des tas de situations imprévues, comme par exemple la présence de Thomson qui vous filait et qu’on s’est fait un plaisir de liquider dans votre voiture. Ou comme à Dublin, dès votre arrivée, quand un policier s’est intéressé à vous et que l’un des nôtres qui vous surveillait l’a abattu plus pour se débarrasser de vous en vous compromettant que pour liquider un flic, bien que cela fasse partie du plan « désordres » promis à Dada.

— Et vos compagnons, ces « autres » dont vous parlez, où sont-ils ?

— Au diable ! riposte-t-elle méchamment. Imaginez-vous que Vernon allait garder le contact avec eux longtemps, pour risquer d’être démasqué ? Il avait bien assez à faire avec vous ! Vous n’êtes qu’un…

Sa phrase s’achève par un hurlement démentiel. Oui, je pèse mes mots : démentiel ! Et tu ne me feras pas rectifier, bougre d’ahuri, inculte, moudu, tocard, foireux !

Elle hurle démentiellement because le croco somnoleur s’est réveillé. Et qu’il s’est jeté sur elle pour lui harponner une guibolle. Il l’entraîne dans le bac sanglant pour la briffer. Je me précipite, chope la main désespérée qu’elle me tend.

Craaaac ! Trop tard !

La guibolle sectionnée ! Sec ! Au-dessus du genou. Elle s’est évanouie sous l’effet de la douleur. Et le deuxième odile (on dit toujours croco, faut changer, d’ailleurs c’est une femelle) qui raffole de la cervelle lui glaoupe le citron. Ploc ! Adieu, Marjolaine ! Fin de section.

C’est le cas d’y dire.

Mon ultime lien a lâché.

Tandis que croco et odile font bombance, le gars Moi-même dégonde la lourde d’un formide coup d’épaule.

Je me précipite chez Térieur (il se prénomme Alex).

Je suis nu de plus en plus. La réaction m’amène à claquer des dents, moi qui n’ai peur de rien. Nu, avec juste une dent de lion en guise de talisman, c’est pas béniche pour se sortir d’un tel merdier.

D’autant que j’entends cavalcader tout azimut dans la strasse. Ça effervesce en plein, comme si on levait le siège. Pour en savoir plus, je me fourre dans le réduit aux balais situé entre les chiottes et la cuisine.

On crie de partout. On lance des ordres. Des injonctions de coordination. Des interjections de suprématie. Des injections de permenganache ! Venant du sous-sol, une rafale de mitraillette. Rrrrrrraaannnnn ! Une seconde : rrrraaaannnn !

La petite Cathy serait orpheline que ça ne m’étonnerait qu’à quart (tu vois : pas même à moitié).

Dehors, une bagnole ronfle, décarre en trombe. Piétinements, cric, cris. Cricri ! Grigris ! Cours-moi après que je t’attrape ! C’est Annibal levant le siège de devant la Société Protectrice des Annibaux et filant au volant de son Amilcar faire une partie de dames avec six pions (l’Africain).

Une deuxième voiture dégage itou. Et puis une troisième qui doit se trouver devant la maison.

Le silence revient très rapidement.

Et très relativement.

Car la radio continue de tohubohuter. Et sais-tu ce qu’elle raconte, la radio ? Un truc qui explique la fuite éperdue de ces messieurs et dames.

Je laisse la voix (au chapitre) du speaker :

« Il est confirmé que le président Amin Dada dont on était sans nouvelles se trouve en Irlande. Il se livre à un coup de main dans le comté de Galway, très exactement dans la localité d’Oughterard. D’énormes forces de police sont en route pour cerner la localité. Nous vous informerons dans les minutes qui viennent de l’évolution de la situation . »

CHAPITRE XXX

L’évolution de la situation.

Que vous dire encore, mon cher président ?

Que je sortis de mon placard et visitai la maison ?

Que j’y trouvis le cadavre du recherché O’Bannon criblé de vilaines balles tirées à la va-comme-je-te-tue par un meurtrier pressé. Ainsi que le cadavre de son compagnon. Qu’après quelques recherches, je dénichas mes hardes et les réintégris.

Qu’ainsi revêtu et décent, j’allis faire un signe de croix dans le local aux crocodiles où ce couple de sauriens était en train de manger son pain blanc le dernier.

Puis courus à la route où le boucher du coin accepta volontiers de me prendre à bord de sa fourgonnette de marque malgré tout britannique.

Et qu’il m’expliqua, ce digne enfariné, que la gracieuse localité d’Oughterard vivait un drame historique, vu que le maréchal Amin Dada, enfermé dans la maisonnette de la chaisière du pays, était en train de torturer icelle de première ; poussant la cruauté jusqu’à lui laisser le buste à demi défenestré afin qu’elle pût clamer ce qui lui arrivait.

Quelques obscurs kilomètres déguisés en miles nous séparaient seulement du lieu de la tragédie.

Nous les franchîmes.

Et nous arrivâmes au carrefour marqué par la vitrine d’un marchand d’articles de pêche dont l’achalandage me laisse à rêver. Non loin, une maison basse. Au premier étage, effectivement, rameutant la foule massée en demi-cercle, une corpulente dame dont le buste donnait sur la rue et qui se trouvait séparée de l’intérieur par la fenêtre à guillotine baissée sur sa taille, clamait qu’elle souffrait mille morts. Et que le maréchal Amin Dada la torturait avec véhémence. Des gens munis de jumelles confirmaient la chose, assurant qu’ils voyaient et reconnaissaient parfaitement le célèbre chef d’Etat dont la radio avait laissé entendre qu’il se trouvait en Irlande.

Je prias l’un des assistants à jumelles de bien vouloir me confier son instrument d’optique, et il accepta malgré que je fusse mal vêtu avec l’accent français.

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