Frédéric Dard - Hue, Dada !

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Hue, Dada !» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1977, ISBN: 1977, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, Полицейский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Hue, Dada !: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Hue, Dada !»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Des fantômes en Irlande ?
Laisse-moi me marrer !
Là-bas, y a que des ivrognes, mais alors des vrais de vrai !
Etant donné que Guinness is good for leurs pommes, ils s'en cognent des pintes. Tandis que nous autres, en Francerie, c'est des pintes de bon sang qu'on s'envoie.
J'ai eu beau chercher un certain fantôme, je n'ai pu dénicher que des poivrots et des curés. Entre autres, le bon père O'Goghnaud à qui j'ai eu la joie de donner ma bénédiction épiscopale.
Tu voudrais savoir ce que j'allais épiscoper dans cette île ? Ce serait trop long à te raconter. Faudrait t'expliquer le coup de la môme qui avait oublié son slip dans ma chambre de Dublin, et puis la visite des gonziers qui avaient l'intention de me marquer au fer rouge, et comment Béru s'est passé la frite à la cire à parquet, et puis encore des flopées de trucs.

Hue, Dada ! — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Hue, Dada !», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Well ! Well ! il dit.

II se met à réfléchir. Cézigue, quand il pense, ça fait comme un qui demanderait, au moment de payer, où il a oublié son porte-mornifle.

Enfin, il lève un doigt plus gros que sa zézette. Le doigt du milieu vu qu’il était sergent-major avant d’être promu maréchal.

— Il faut aviser, dit-il dans un anglais un peu savonneux.

Il se dirige vers un portemanteau où est accroché son pantalon et un énorme talkie-walkie. C’est l’appareil qu’il saisit. Il en développe l’antenne et se met à messager en dialecte ougandais (du moins je le suppose, car il n’a aucune raison de parler lapon ou aztèque). Il cause sans presque remuer ses lèvres qui ressemblent au sexe démantelé d’une vieille pute marseillaise. La voix qui lui répond est aussi nasillarde que la sienne. Plus lente. Presque plus autoritaire. Ça dure un certain temps, pour être précis, et il coupe la communication.

Ceux qui attendent me filent des coups de saton à la sournoise dans les côtelettes, la fille brûlée surtout. Je frémis à la pensée de ce qui m’attend. Ces braves gens doivent aimer les hautes voies de fait sur la personne de leurs ennemis vaincus.

Le président brille comme l’armoire de noyer de ma chère défunte grand-mère, sauf qu’il est beaucoup plus large. Son œil se fait de plus en plus blanc, son souffle de plus en plus bruyant. Il tend dans ma direction son bras souverain et biscoteux. Juste comme il va parler, cette merderie de radio répandue dans la demeure lance son blaze à toute volée. Le speaker déclare que le maréchal Amin Dada a disparu après avoir quitté Kampala depuis quarante huit heures pour, a-t-il déclaré, participer au jubilé de la Couine Elisabeth. On signale que la tour de contrôle de l’aéroport de Dublin a détecté l’appareil à bord duquel l’illustre tas de viande aurait pris place. On tiendra les zauditeurs informés de la suite des événements.

Un long silence suit. Puis ces messieurs-dames se mettent à rire et à jacasser comme une volière pleine de perroquets.

Amin claque ses belles fesses d’intellectuel. Il trouve ça farce. C’est la meilleure de l’année. Oh, les cons ! Comment qu’il les possède !

Il en est si joyce qu’il me marche sur le bide de façon mutine, en camarade. J’ai l’impression que l’Empire Stade Buildinge vient de me sauter dessus à pieds joints.

Tout de suite après, changement de programme sur un ordre du noble poids lourd, jaloux sans doute de la bienveillance de la nature à mon endroit (et c’est exactement pile recta le mot qui convient), quelques petites friponnes salaces se jettent sur mon hémisphère austral pour me flamboyer les vigueurs. T’imagines pas que je vais me livrer à une démonstration de haute voltige devant ces ahuris, non ? Il est pas bon pour se donner en spectacle, l’Antonio très San. Bavouiller sur la scène de l’Olympia, merci bien, je te laisse !

Mais ces diablesses sont tellement expertes que pour résister à leurs papouilleries, même en étant blessé et conformiste, une volonté de fer n’y suffit pas. Surtout quand c’est pas la volonté que tu as de fer ! L’assistance m’encourage en battant des mains.

« Non, me dis-je, pas de ça, mon cher Sana, tu as ta dignité ! Le respect humain n’est pas fait pour les manuels de morale des écoles communales corréziennes d’avant 14. Tu te dois de… »

De zob, oui ! J’ai beau penser à des choses terriblement affligeantes, j’ai la bébête qui monte, qui monte. Surtout qu’il y en a une parmi les autres, tiens, tu te rappelles l’ancienne ministre des Affaires étranges ougandaises qui s’est fait piquer à pomper les passagers dans les chiottes d’Orly ? Combien déesse elle était, sublime de partout, raffolante, divine ? Eh bien, sa jumelle ! Et pas manchote du prose, si je puis me permettre. De Dieu de Dieu, cette science poussée jusqu’à l’abominance des choses de la tringle. Et quelle acrobate ! Si je te disais qu’elle se tient soulevée du sol, en prenant appui sur ses mains et ses pieds, les jambes violemment ouvertes et le ventre en furie. Et que même… Mais non, ce serait trop poussé d’y dire.

Toujours il est que j’oublie mes hauts sentiments, si chiants quand la chair t’emporte. Et que je bondis sur la demoiselle, au vu et suce de tout un chacun.

Ces salingues me criblent de coups de savates pendant la séance. J’oublie cette grêle de gnons sur mes plaies vives. J’oublie ma plaie d’orgueil. Ce sera pour plus tard, pour après.

Tout en ramonant la noirpiote comme un sauvage, à même le tapis, je la déplace à grands coups de reins féroces. Parce que, vu que t’es un pote, je vais tout de même te mettre le nez dans la confidence. Si j’ai décidé de brosser mamz’elle, ça n’est pas seulement parce qu’elle me faisait foutrement envie. C’est surtout parce que j’ai repéré un gros flingue à la ceinture du pantalon d’Amin accroché au portemanteau. Donc, c’est dans cette direction que je la bourre, cette salope ! Et tiens, et vlan ! Cognez toujours, mes lascars ! C’est ça : flagellez ce cou de blanc de blanc… Chaque poussée me fait gagner quelques centimètres.

Les autres, surexcités comme à un culte vaudou, scandent mes poussées. Ils sont en transe, les yeux hors de la tronche, les langues pendantes, la sueur sortant de leurs toisons noires. M’y voici presque. Alors je marque un léger temps d’arrêt pour faire basculer ma partenaire. La pratiquer en levrette, manière de changer un peu les plaisirs. Elle est surdouée, cette merveille. Faut que je me cramponne ferme pour pas aller à dame trop vite, qu’autrement, tout serait foutu. Quand j’ai limé Fleur-de-Savanes une troisaine de minutes, je décide d’adopter encore une nouvelle pose. Debout, cette fois : le fin des fins, pour pro seulement ! A la cosaque, ou à l’auvergnat. La seule différence c’est qu’à l’auvergnat t’as pas d’éperons.

Je la lève et me lève sans fuir sa personne. Ravitaillement en vol ! De toute beauté. Une réussite. L’homme serpent de la Foire of the Trône ne parviendrait pas à mieux.

La minette, franchement, bien qu’elle joue à la zézette brûlante toute la sainte journée, elle connaissait pas encore le coup de la brouette cubaine, façon castriste. En Afrique-pas-du-Nord, ils sont pas encore au fait de cette position, car y a lulure que les pères missionnaires sont repartis en permission. Ils étaient les seuls à bien exécuter la brouette cubaine, ça leur facilitait l’intro malgré la soutane qu’il leur suffisait de défaire deux boutons à bonne hauteur. Et puis le colonialisme a mis les bouts, religion en tête. Alors, maintenant, pour ce qui est des moniteurs de brouette cubaine, tiens !

La black poulette, elle en glousse de ma prouesse, se tenir en angle aigu, bien arrimée aux omoplates par les mains d’un julot pas feignant du pilon-noceur et se sentir enfourner et ballotter par la tempête des sens, dis, c’est une grande première, merde ! Mister président, très intéressé, s’avance pour bien matouzer le comment du pourquoi, la manière que ça s’enclenche, ce truc. Tout, quoi ! Et ma pomme, j’hésite entre aller au fade d’abord et cramponner sa pétoire ensuite pour lui jouer Zorro et la Diligence Infernale, ou bien me priver de panard, garder intactes mes forces afin de mieux jouer mon va-tout.

Pour une fois, c’est la raison qui l’emporte. Je lui ferai don de ma personne à la prochaine occase.

Manière de ne pas éveiller leurs soupçons, je me mets à glapir comme si je partais en caramel. Et je lui lâche une hanche pour virevolter de la main. Eux, ils imaginent que c’est ainsi, le pied occidental.

Des suces et coutumes, hein ? Après tout, pourquoi qu’un grand Blanc, quand il éjacule, n’agiterait pas sa main droite en direction d’un portemanteau ? Eux, patients, captivés, attendent l’heureux dénouement de ma pâmoise.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Hue, Dada !»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Hue, Dada !» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Hue, Dada !»

Обсуждение, отзывы о книге «Hue, Dada !» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x