Frédéric Dard - Vol au-dessus d'un lit de cocu

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Vol au-dessus d'un lit de cocu: краткое содержание, описание и аннотация

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Si San-Antonio n'existait pas, faudrait-il l'inventer ? Oui, sans hésitation. Le Monde.
Et bon, dans çui-là, y a Arthur Rubinyol, le fameux virtuose, qui vient sonner à l'agence. Alors ça effervescente tout azimut, on déroule le grand tapis rouge, en signe d'alléluia.
Ben heureusement qu'il était rouge, le tapis ! Comme ça, le raisin se voyait moins ! Et puis y a le rabbin Machin, pardon, Moshé, qui se fait éventrer d'entrée de jeu. Sans causer de la Ricaine que j'ai levée dans l'avion et qui se met à tirlipoter le Vieux !
Si tu ajoutes à ces plaisanteries notre équipée finnoise au cours de laquelle Béru s'est respiré la mégère du bûcheron, t'auras compris qu'il s'en passe des bizarres dans cet opuscule !
Et tout ça à cause d'un vieux coco vindicatif.
Tu parles d'une corne d'abondance !

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— Ben on fonce, quoi, merde ? chuchote l’Enorme qui en a classe de se tenir à croupetons.

— Je ne le sens pas, fais-je.

— A cause qu’t’as l’nez bouché, ricane le Mémorable.

— Ils vont nous retapisser recta dès qu’on pointera nos physiques de cinéma, Gros. Et on ne peut pas se déplacer dans cette pétaudière comme sur le champ de courses d’Ascot : on y enfonce à mi-mollets.

Pris de bref par ma remarque, il se contente de tourner trois fois sa langue dans sa bouche, ce qui suffit à produire un boucan d’étable en effervescence.

Je me tais en entendant fredonner Martinet. Il fredonne fort, tout en s’activant. Lâchant de çà et là une bribe de la chanson. Paris, reine du mon on de

Ayant fixé le filin au pare-chocs de la Mercedes, il se rabat vers le camping-car, sans cesser de chantonner. Seulement, minute, il brode, l’artiste. Maintenant, les paroles sont de lui. Il a pas le temps de faire rimer. Il ânonne, sur l’air de music-hall fameux :

« Pas bouge, ils font gaffe
« Sulfateuse en pognes, ta nanan nana nanèère…
« Un mec va monter avec moi, tani nani nani nana
« Pour alléger leur tire pompompompon pompon pompère

Ça y est, il a fini de fixer sa boucle épissurée au crochet de traction du camping-car.

Il referme les lourdes. Fectivement, un des deux vient prendre place à son côté. On repart mollissimo jusqu’à ce que le filin soit tendu. Puis c’est le halage. Les roues arrière patinent un grand coup. L’attelage s’ébranle. On se déplace de dix centimètres, quinze au plus, le temps d’aller acheter un mètre à la quincaillerie du coin et je te fournis la précision que tu espères avec tant d’impatience. Attends… Oui : quinze centimètres ! Bon, go ! Nouvel effort. Ça chicane de plus belle. Le type assis près de Martinet se met à vociférer. Je vois passer et repasser la pointe de sa mitraillette par la lucarne de séparation. Et je me dis que, merde à la longue, on ne va pas passer la nuit ainsi à jouer au petit pompier. Béru s’est dit kif kif puisqu’il s’est dressé. Attends, faut pas que je t’en perde, bien te raconter tout dans le détail. Entre la cabine du conducteur et l’intérieur de l’habitacle, il y a une simple cloison de bois vissée dans un cadre métallique.

Seule, donc, cette cloison nous sépare des deux hommes installés à l’avant. Béru est situé exactement derrière le passager de Martinet. Ce dernier ne peut donc l’apercevoir, à moins qu’il ne se penche vers le guichet de communication, chose qui ne lui vient pas à l’esprit pour le moment. Alors le Gros — ça c’est tout lui ! — a décroché de la cloison où elle se trouvait fixée par des sangles de cuir, une belle cognée dont le fer pèse au moins vingt kilogrammes et dont le manche en arc de cercle est relativement court. Il assure bien celui-ci dans ses robustes mains d’orfèvre (l’un des trois), situe approximativement la position du passager, élève sa hache en prenant soin qu’elle ne racle pas le plaftard, et l’abat de toutes ses forces contre la cloison qu’elle pulvérise sans tu sais quoi ? Coup férir.

Soudain, nous sommes en prise directe avec les passagers avant. Martinet continue d’emballer son moulin, le pied sur l’accélérateur. Il est baba, le floconneux.

Il mate son voisin, nous défrime dans son rétro, bigle le pare-brise éclaboussé de son véhicule et clapote des choses sur un ton d’oraison.

— Mais t’as saccagé mon camping ! il fait… Mais tu lui as fendu la gueule !… Mais c’est plein de sang partout !… Mais il est mort comme une vache !… Mais…

Je m’avance dans la brèche pour évaluer les déprédations. Il est exact que le type à la mitraillette ait le crâne ouvert, pile comme Charles le Téméraire quand ce Suisse aux bras noueux lui a fait philippine. Il est non moins exact que la cabine soit ruisselante de sang, par voies (sectionnées) de conséquence.

— T’en fais pas, plaide Béru, un coup d’Ajax et y nid paraîtra pu.

Pendant cette conversation de salon, les roues du camping-car continuent de brassebouillonner.

— T’emballes trop ton moulin, affirme le Gravos. J’s’rais de toi, j’enclencherais le crapatage.

Martinet se ressaisit, mais il continue de fulminer.

— Tu parles d’un manche à couilles, cézigue, démolir ma tire à coups de cognée ! Le prix que j’ai payé cette charrette, merde !

C’est ce qu’il retient de l’accident, le barbu rouquemoute. Souvent, tu observeras, les hommes mouronnent pour des détails.

— Avec le blé qu’ils t’ont refilé, tu pourras t’en acheter une autre, dis-je espérant le calmer. Allez, arrache-moi l’autre tordu de la merdouille, lui, je sais comment l’opérer, car il me le faut vivant.

Notre pote remet la guimauve. Rassemblant toute sa science mécanique, il parvient à tirer la Mercedes hors du bourbier. Notre allure redevient plus normale. Alors je fais basculer le mort sur le plancher et je me coule à sa place. Ensuite de quoi je chope la mitraillette.

— Je vais sauter par la portière de droite, annoncé-je à mes équipiers. Martinet, tu fileras alors un grand coup de patin de façon à ce que l’autre se cramponne à son volant et que sa tire parvienne rapidement à ma hauteur. Quand nous aurons opéré notre jonction, lui et moi, tu stoppes et vous radinez à la rescousse.

Martinet répond que oui et me recommande d’épargner son véhicule si je suis amené à faire usage de la sulfateuse. Sa grande bagnole, c’est comme qui dirait sa maison, pis : sa compagne. Cela fait des années qu’ils vivent ensemble. Ils ont leurs habitudes. Ils s’aiment, quoi.

Je pose la main sur la poignée de la porte.

— Prêts, les gars ? Alors allons-y !

SARCELLES

Son droit d’ânesse, tu peux jurer qu’elle le larguerait contre un plat de lentilles, la Smoulard, rien qu’à la manière qu’elle attaque son petit salé, baïonnette au canon, le mufle dans le fumet du plat, les yeux pleurant d’un bonheur avant-coureur.

— Ce transistor qu’on a offert à votre mari, dis-je, c’est rudement gentil.

— Mgnouff, mgnouff ! répond-elle, la bouche pleine de trucs brûlants et mal rassemblés.

— Ses amis de travail, m’avez-vous dit ?

— Mgmouff mgnouff !

— C’est l’un d’eux qui vous l’a apporté ?

Elle engloutit sa gueulée de porc, torche ses larmes résultantes et dit :

— Un gosse l’avait déposé chez la concierge.

— Il y a longtemps que vous étiez mariés, Smoulard et vous ?

Je me mords les lèvres en m’entendant lui refiler un funèbre imparfait subjonctivé dans la gingivite, mais c’est pas le genre de bâfreuse à tiquer sur ces détails.

— Douze ans ! articule-t-elle.

— Il faisait quoi, Joseph, quand vous vous êtes rencontrés ?

— Il vendait sur les marchés. Des coupe-tomates. Ça marchait, mais y fallait trop qu’y s’ déplace. Quand t’est-ce qu’on a eu not’ premier, il a postillonné pour avoir un emploi à la mairie et il l’a obtenu. Fonctionnaire, ça rapporte moins, mais c’est plus sûr. Y a la retraite au bout, quoi.

Jugeant qu’elle a suffisamment parlé, elle repart au petit salé. Béru, le regard à l’extérieur, mange à son rythme, piochant une fourchetée sur trois dans mon assiette en murmurant, pour dire de s’excuser de sa désinvolture :

— Laisse-z’y pas r’froidir, grand !

Je les regarde exécuter leur magistral duo. Ils sont faits pour s’entendre, ces deux-là. Les harmonies ne se composent pas : elles existent ou non. On ne peut que les constater.

— Dites-moi, madame Smoulard…

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