Frédéric Dard - Vol au-dessus d'un lit de cocu

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Vol au-dessus d'un lit de cocu: краткое содержание, описание и аннотация

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Si San-Antonio n'existait pas, faudrait-il l'inventer ? Oui, sans hésitation. Le Monde.
Et bon, dans çui-là, y a Arthur Rubinyol, le fameux virtuose, qui vient sonner à l'agence. Alors ça effervescente tout azimut, on déroule le grand tapis rouge, en signe d'alléluia.
Ben heureusement qu'il était rouge, le tapis ! Comme ça, le raisin se voyait moins ! Et puis y a le rabbin Machin, pardon, Moshé, qui se fait éventrer d'entrée de jeu. Sans causer de la Ricaine que j'ai levée dans l'avion et qui se met à tirlipoter le Vieux !
Si tu ajoutes à ces plaisanteries notre équipée finnoise au cours de laquelle Béru s'est respiré la mégère du bûcheron, t'auras compris qu'il s'en passe des bizarres dans cet opuscule !
Et tout ça à cause d'un vieux coco vindicatif.
Tu parles d'une corne d'abondance !

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Une pipelette accourue aux rescousses déclare qu’il faut aller mander un agent. On ne copule pas ainsi sur la voie publique, au vulve et suce de tout le monde. C’est de l’attentat aux bonnes et aux nurses !

Et moi, blasé depuis des lustres, je ne pense qu’à notre affaire. L’attentat de l’hôpital, ça va être notre Beresina. Notre Waterloo ! Le Pearl Harbor de l’actuelle Maison Poupoule. On n’y survivra pas. On n’en mourra peut-être pas tous, mais on en sera tous frappés.

Les amortisseurs de ma tire en prennent un coup, eux aussi. Le toboggan infernal ! La veuve décarre au fade. Les spectateurs l’encouragent en criant « Oh ! hisse ! » comme pour poser un rail de chemin de fer. Ça l’aide, Ninette, ce consensus national. Cet élan du peuple souverain pour l’assister en cet instant éblouissant. Ses concitoyens, frénétiques, veulent son bonheur éperdu. Ils sont de tout cœur, de toutes burnes avec elle. Même la concierge ronchonne a cessé ses malédictions pour adhérer à la ferveur générale. Elle aussi, elle écrie « Oh ! hisse ! ». Et la mère Smoulard accède au zénith. Elle mugit. Un immense, un sublime « Meûhhh ! » qui passe sur la foule grossissante comme un vent du large sur le môle torride d’un port africain.

J’écarte des gens pour rallier mon volant.

Quelques appels de phares préalables, un léger coup de klaxon, sur le mode de l’excuse, et je démarre à travers la populace, d’une allure de corbillard quand la famille est à bord. On nous laisse aller de bonne grâce car le couple s’est désuni. Y a plus rien de valable à admirer.

— Bon gu de bon gu ! déclare Béru, fort guilleret, car quel est le con qui a déclaré que l’animal était triste après le coït ? Y a pas plus joyce que mon pote en tout cas.

Il administre une claque sur le postère encore en position d’accueil de la Dodue.

— T’avoueras que ça méritait un détour, hein, ma gosse ? T’as bien pigé la manœuv’ au moinss ? Slave dit, faut pas non plus t’attend’ à ce que ton Casanova te file des chibrées pareilles. Croye-moi, faut aut’chose que deux jambes pour embourber une frangine av’c une ampleur de cet ord’. Toi, la manière que t’as comporté, on sentait qu’ t’étais en rideau de paf d’puis un bout d’ temps !

Au volant, San-Antonio, la tête pensante du groupe, réfléchit. Il se dit que tout l’incite à se ruer à l’hosto pour visionner le désastre, mais son subconscient s’y refuse. Il doit agir comme s’il ne savait rien. Suivre à la lettre son plan initial.

— Vous ne casseriez pas une petite croûte, chère amie ? proposé-je à la donzelle au derrière fumant.

Elle en glousse d’aise. Simplement, va faudre qu’é repasse chez elle, prévenir Maame Lantier qui lui garde ses joyeux bambins. Comme j’ai les chocottes de la radio omniprésente qu’annonce les catastrophes avant presque qu’elles ne se produisent, je dissuade la Smoulard, alléguant que ce serait une perte de temps. Mme Lantier a le cœur sur la main, elle comprendra bien que Poupette a été retenue à l’hôpital.

C’est une huileuse, la Smoulard, une pas bileuse, qui prend la vie comme elle vient et les bites comme elles s’offrent. Bon d’accord, on va se caser une petite jaffe chez Albert dont j’avise l’enseigne sur la place Christian-Defaye. Un brimborion de fête foraine, composé d’un tir, d’un barbapapeur et d’un tomboleur met une note de gaieté factice dans la nuit tombante. Quelques petits casseurs fusillent des canards de carton, la roue multicolore de la loterie cliquette. Le marchand de conconfiseries a mis son piqueupe sur l’ampli et t’as Mamie Sheila qui emplit les confins de son désespoir par rapport à un petit fripon qui l’a larguée sans même lui laisser un mot d’adieu (il devait être analphabète, tu penses !).

On pénètre chez Albert. C’est sympa, ça sent la fritoche et faut enjamber un gros chien-loup endormi quand on entre. C’est la mère Albert qu’est au fourneau et qui houspille un serveur anémique, aux cheveux trop longs pour mon goût et celui des plats qu’il véhicule.

On propose la banquette à dame Smoulard, rayonnante d’aise. Bérurier se pose auprès d’elle, ce qui te prouve que ce soir-là n’est pas celui de la banquette en question ! La Smoulard nous dit :

— C’est jour de fête, décidément !

Tu parles !

On opte pour des caillettes de l’Ardèche et du petit salé aux lentilles. Beaujolpif du patron, naturellement.

Je demande la permission de tubophoner pendant que les deux amoureux se pétrissent les jambons, in memoriam .

L’hôpital ne répond pas.

J’appelle le commissariat de Sarcelles, tente de me faire connaître, mais on me prend pour un loustic et on m’envoye chez Plume. Tiens, c’est une idée, chez Plume !

Je me branche sur mon pote Sigismond, de France-Soir . Par chance, bien que j’en manque singulièrement pour l’instant, je l’obtiens sans cascader sur vingt-cinq postes.

— Paraîtrait qu’il y a eu du grabuge ce soir, à l’hôpital Jean-Claude Simoën de Sarcelles ?

— T’es obligé de te rabattre sur ces va-de-la-gueule de journaleux pour être affranchi, Antoine ! ironise ce goret frileux (il pèse cent dix kilogrammes et traîne un catarrhe qui le fait ressembler à un sanatorium d’avant la pénicilline).

Il aime bien se montrer sarcastique. Ça lui tient lieu d’humour. Il prend ses vannes pour des traits d’esprit.

— Bien obligé d’aller boire aux sources pures quand on veut du renseignement surchoix, réponds-je.

— Bouge pas, c’est pas moi qui couvre le truc, je vais demander…

Il me laisse en tête à tête avec un brouhaha de salle de rédaction, à travers lequel on discerne un type qui en réclame un autre, une gonzesse qui assure qu’on lui court sur la bite (spectacle auquel je souhaiterais qu’on me conviât) plus un infernal cliquetis de machines à écrire. Du temps passe. Y a des sonneries qui pétillent. Mme Albert gueule à son serveur qu’il est un enc…, ce qui doit être à peu près vrai.

— Tu es encore là, Antoine ?

— Je.

— Six morts et huit blessés, à ton hosto !

Et vlan ! Je déguste dans les badigoinces. Tu parles d’une chouette hécatombe. Oh ! la la, l’Achille aux pieds légers, qu’est-ce qu’il va dérouiller au talon ! C’est plus que la démission, c’est l’hara-kiri qu’on va lui exiger. J’espère que son revolver d’ordonnance est bien huilé, d’un calibre impeccable.

— Six morts, répété-je, mais comment ?

— Une charge de plastic a explosé dans la chambre d’un type que gardait la police. Il a été réduit en bouillie, ainsi que les deux flics qui le surveillaient. Le plancher s’est écroulé et trois autres malades ont été bousillés à l’étage inférieur. Des infirmières ont été atteintes assez sévèrement, l’une, entre autres, a eu un bras arraché ; les pompiers sont sur place. Qu’est-ce que je pourrais te dire, encore ?

— Laisse, ça ira comme ça, murmuré-je.

— Alors à moi, maintenant, Bébé-lune, en quoi cet attentat t’intéresse-t-il ?

Je repose avec dévotion le combiné sur sa fourche.

Béru et sa conquête dévorent.

— Qu’est-ce que tu branlais, au biniou ? reproche mon ami, v’là cinq minutes qu’on fut servi et j’ai dû bouffer tes caillettes qu’auraient refroidises sinon, mais j’t’en vas commander d’aut’.

— Pas la peine, Gros, je… je n’ai pas très faim après tout.

— Vous avez tort, m’avertit la veuvasse bouffie, elles sont excellentes ; franchement, je suis pas prête d’oubliller cette soirée.

— Moi non plus, dis-je en emplissant mon verre.

HELSINKI

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