Frédéric Dard - Vol au-dessus d'un lit de cocu

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Vol au-dessus d'un lit de cocu: краткое содержание, описание и аннотация

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Si San-Antonio n'existait pas, faudrait-il l'inventer ? Oui, sans hésitation. Le Monde.
Et bon, dans çui-là, y a Arthur Rubinyol, le fameux virtuose, qui vient sonner à l'agence. Alors ça effervescente tout azimut, on déroule le grand tapis rouge, en signe d'alléluia.
Ben heureusement qu'il était rouge, le tapis ! Comme ça, le raisin se voyait moins ! Et puis y a le rabbin Machin, pardon, Moshé, qui se fait éventrer d'entrée de jeu. Sans causer de la Ricaine que j'ai levée dans l'avion et qui se met à tirlipoter le Vieux !
Si tu ajoutes à ces plaisanteries notre équipée finnoise au cours de laquelle Béru s'est respiré la mégère du bûcheron, t'auras compris qu'il s'en passe des bizarres dans cet opuscule !
Et tout ça à cause d'un vieux coco vindicatif.
Tu parles d'une corne d'abondance !

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D’être dispensé de képi l’ennoblit. Rien de plus ridicule que celui de nos agents ! Ce tube noir à visière bien horizontale leur confère un aspect cocasse qui ôte à leur dignité. Mon impression est qu’il serait grand temps d’adapter l’uniforme des représentants de la loi aux temps nouveaux. La prochaine fois que je serai reçu à l’Elysée, je me promets d’en toucher deux mots au président.

Tout ça à propos de cette fausse pédale de Bernardin. Bérurier lui raconte sa vie domestique, combien il fait montre d’autorité avec sa Berthe, la nouvelle avanie de sa concierge qui le hait depuis si longtemps et qui, dernière machiavélique trouvaille, a vidé un peau de miel sur leur paillasson.

Pinaud somnole.

Oui, Pinuche ! Tu te rappelles qu’il avait disparu devant les bureaux de l’Aeroflot ? Eh bien on l’a récupéré, la Vieillasse, peu de temps après, dans des circonstances que je te relaterai en leur temps, quand ça me conviendra.

En me voyant survenir, le Gravos se dresse.

— Tonio, merde, enfin toi. Est-ce que t’as arrivé à temps pour ton client ?

— Hélas, il s’en est fallu d’une vingtaine de minutes.

— Moi, moinze encore.

— Raconte !

ROME

La dame tricotait dans le parc de la Villa Borghèse. Son petit garçon (deux ans et des) jouait à trois mètres d’elle, sur la pelouse. Une ravissante jeune femme blonde (un blond qui paraissait naturel, mais on ne pouvait pas lui demander de montrer sa chatte) vêtue d’une jupe de chez Nina Ricci et d’une veste de tailleur rouge harmonisée d’une chaîne dorée vint à passer. Elle portait un sac de croco beige en bandoulière. Cette promeneuse semblait riche et triste, deux choses qui ne sont pas incompatibles, quoi qu’en pensent les pauvres. Elle s’arrêta pour admirer le bambin.

— Qu’il est beau ! s’exclama-t-elle. Comment t’appelles-tu ?

— Il s’appelle Angelo, fit la maman, flattée.

— Ça lui va très bien, assura la dame en s’accroupissant devant l’enfant.

Il tenait un seau de plastique décoré d’un bateau à voile et arrachait maladroitement des brins d’herbe qu’il fourrait dans le récipient.

Un monsieur grave, vêtu de sombre, porteur d’une belle moustache poivre et sel, s’arrêta au niveau du banc.

— Vous permettez, madame ? demanda-t-il à la maman.

Sans attendre l’acquiescement qu’elle n’avait d’ailleurs aucun motif de lui refuser, il s’assit à l’autre extrémité du banc, fort civilement. De toute évidence, cet homme n’était pas un vieux marcheur se promettant d’importuner une jeune maman.

Il y eut un court silence. La dame blonde avait trouvé un truc qui faisait pouffer de rire le petit Angelo.

— Il est adorable, murmura le monsieur, comme se parlant à soi-même.

La maman eut un nouveau sourire de remerciement. Le succès remporté par son enfant la comblait. Elle préparait des mots pour raconter tout cela à Aldo, son époux.

— Il a quel âge ? demanda le monsieur.

— Vingt-huit mois.

— Il est bigrement grand pour son âge.

— Oui, je l’habille déjà pour quatre ans.

— Ça ne m’étonne pas. C’est votre premier ?

— Oui.

— Un garçon pour commencer, voilà qui fait toujours plaisir aux parents. La continuité du nom est déjà assurée !

Il rit.

La mère rit aussi.

La dame blonde cueillait des pâquerettes et les attachait les unes aux autres par la queue, de manière à composer une frêle guirlande ; fasciné, le petit la suivait sur la pelouse.

— Cette dame paraît heureuse de jouer avec lui, nota le monsieur.

— En effet, remarqua la maman ; sans doute lui rappelle-t-il un enfant à elle ?

— Pourquoi pas ? soupira le monsieur.

Un nouveau silence passa, troublé par la rumeur de la ville. Dans l’allée proche, deux gamins s’escrimaient sur des petits vélos à pignons fixes. Ils disparurent dans le grincement plaintif de leurs engins.

— Rien n’est plus beau qu’un enfant, soupira le monsieur.

— Vous en avez ? s’informa poliment la maman.

— Oui, mais ils sont grands. Pourtant, ils sont restés mes petits, bien qu’ils ressemblent à des hommes. On aimerait toujours les conserver tel qu’est le vôtre, madame. Mesurez-vous votre bonheur ?

— Grand Dieu oui, assura énergiquement la maman.

— Et ce bonheur-là, chère madame, je suis convaincu que pour vous il n’a pas de prix.

— Ah, certes ! lança la jeune femme du fond du cœur.

Le monsieur sortit des lunettes de soleil de sa poche supérieure. Il les fourbit minutieusement à l’aide de son mouchoir, les posa sur son nez et dit :

— Pour vous, il n’a pas de prix, mais pour moi, hélas, il en a un : cinq cent mille lires.

La maman regarda son compagnon de banc sans comprendre.

— Qu’entendez-vous par là ? demanda-t-elle.

— J’entends que vous allez devoir me verser cinq cent mille lires si vous tenez à garder votre enfant, chère madame. Regardez : la ravissante personne blonde qui joue si bien avec lui est maintenant tout au bout de la pelouse. Remarquez-vous cette petite Fiat blanche en stationnement près de la grille ? C’est la sienne. Il lui faudra exactement dix secondes pour s’y rendre en compagnie de votre délicieux bambin et pour démarrer.

Il se rapprocha de la maman blêmissante et lui découvrit une seringue qu’il tenait dans le creux de sa main gauche. Une minuscule seringue que sa petitesse faisait paraître plus redoutable qu’une autre.

— Si vous bronchez, je vous enfonce cette aiguille dans le corps, madame, et vous serez instantanément neutralisée. Croyez-moi, il vaut mieux rester calme. Tout peut se passer en douceur. Vous me remettez cinq cent mille lires et nous nous en allons, vous laissant en plein bonheur maternel. Songer à la modicité de nos exigences. Chaque jour ou presque, l’on kidnappe en Italie des enfants que l’on ne rend que contre des milliards de lires. Des milliards. Et moi je ne vous demande qu’un demi-million d’une monnaie en plein désarroi. C’est presque mesquin ; j’espère, pour mon standing, que vous ne le répéterez à personne.

La jeune mère contemplait son enfant comme à travers un brouillard. Il continuait de rire et de s’ébattre avec l’élégante blonde à la veste rouge. La voix tranquille de l’homme portait le comble à son affolement. Elle aurait voulu crier, courir jusqu’à Angelo et le saisir dans ses bras. Mais son voisin de banc tenait cette perfide seringue bien ostensiblement, sans prendre de précaution. Le parc, à cet endroit, était désert. Certes on apercevait du monde, on entendait du bruit, seulement elle se trouvait en retrait du mouvement, dans une sorte de no man’s land de verdure.

— Je n’ai presque pas d’argent sur moi, balbutia-t-elle.

— Qu’à cela ne tienne, allons en chercher chez vous. Je suppose que vous ne devez pas demeurer loin d’ici, puisque vous êtres arrivée à pied.

— Mais…

— Ne craignez rien pour l’enfant, rassura l’homme. Ma… collaboratrice va continuer de jouer avec lui jusqu’à notre retour, c’est une personne de confiance et qui adore les tout-petits.

Bien que ses paroles eussent pu sembler ironiques, il s’exprimait d’un ton extrêmement chaleureux et convaincu.

— Allons-y, déclara-t-il en se dressant. Et de grâce, chère madame, ne tentez rien de fâcheux. Vous n’allez pas compromettre le bonheur de votre foyer pour cinq cent mille lires !

Elle se dressa. Chose étrange, elle ne pouvait s’empêcher d’avoir confiance en la fille blonde. Lorsqu’ils s’éloignèrent, celle-ci leur adressa un signe de la main, comme on le fait quand des gens de connaissance passent à votre portée.

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