Frédéric Dard - Viens avec ton cierge

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Viens avec ton cierge: краткое содержание, описание и аннотация

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Tu ne connais pas le San Bravo ?
Cherche sur une carte d'Amérique centrale.
Il n'est pas grand, mais il s'en passe des choses.
A cause du régime, qui n'est pas de bananes, crois-moi !
Faut être fou pour aller là-bas.
Ça tombe bien : je le suis.
J'ai emmené, en guise d'équipe de choc, quatre gonzesses dont la mère Bérurier, y a pas de quoi pavoiser, hein ?
Dans le patelin en question, la vie y est tellement précaire qu'au bout de quarante-huit heures t'as l'impression d'être clamsé.
C'est pourquoi, l'ami, s'il te prend l'idée saugrenue de venir me rejoindre, viens avec ton cierge !
Si tu ne sais pas où le foutre, je t'expliquerai !

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Lui, il visionne les trois donzelles vertes de frousse.

— Dites-leur d’embarquer, aboie-t-il, le président vénéré a horreur d’attendre, il est déjà en pleine surexcitation et il a fallu lui faire deux savonneuses avant d’arriver.

Serait-ce à dire que Chiraco, revenant sur son premier mouvement de répulsion, aurait pris l’envie de ces demoiselles ? Et qu’il compte les fourrer express ?

— Vous allez embarquer, mes chéries, dis-je à mes compagnes, surtout ne parlez pas de moi, c’est bibi qu’il croit avoir exécuté.

Elles glaglatent, les fées.

— Et nous, que va-t-on nous faire ? elles z’hoquètent.

Que les gens, tu les connais ? Ce souci d’eux-mêmes, merde ! Toujours préoccupés de leur petite personne au lieu de penser à la mienne. Moi, moi ! Ce que j’aurai entendu ce croassement. Ah ! leur peau, dis donc, c’est quelque chose ! Et même quelqu’un ! Ils n’en changeraient pas pour tout l’or du world, ces tordus.

— Vous, dis-je, votre beauté vous préserve. Vous êtes entrées en grâce ; le président va faire votre fortune, promis, juré. Maintenant, caltez, volailles, sinon ce vilain trucideur va coller un chargeur neuf dans son drageoir et vous faire passer le goût du haricot rouge.

Rendues dociles par cet avertissement, elles résignent et se dirigent vers la vedette que des marins du yacht les aident à y descendre en se rinçant la rétine.

— Je vous demande pardon, mon hyper-commandant, murmuré-je, quelles sont les instructions, maintenant ?

— Terminé, vous pouvez rentrer. Si le magistral président a besoin de vous, il sait où vous faire atteindre, n’est-ce pas ?

— Naturellement. Puis-je me permettre une autre question, mon sublime commandant ?

— Laquelle ?

— Le président avait honoré de ses grandissimes et fabuleusement sublimes faveurs une dame française de belle corpulence ; en est-il toujours satisfait ?

L’autre pouffe de rigolade.

— Vous voulez parler de la vaca ! Elle est dans les geôles du palais, car il en a eu vite assez ! Il est probable que Son Altesse Présidentielle la fera forniquer avec quelques porcs avant de la faire lâcher sur la grand-place depuis l’hélicoptère de l’armée, car le monumental président ne dédaigne pas la plaisanterie à l’occasion.

Il me resalue militairement.

La vedette s’éloigne.

« Mes » matelots n’ont pas bronché. Et je pige soudain la raison de leur passivité : en constatant que l’officier me saluait, puis qu’il revolvérisait mon prisonnier, ils ont conclu que j’étais bien en cour et jouissais de l’approbation du tyran. Désormais je suis tabou.

On flanque le corps à la mer.

Accoudé au bastingage, je le regarde tournoyer dans l’eau noire, à la lueur de nos feux de position. La vedette emportant mes gerces est rentrée au bercail. La nuit est truffée d’étoiles qui mirobolent au firmament. La lune voudrait bien être de la fête, mais un accumulus de cumulus lui voile la face et elle ne se montre que brièvement, lorsque son éventail floconneux s’écarte un brin.

« Et maintenant, San-Antonio, me prends-je à partie, que vas-tu faire ? »

Je suis officiellement mort. Pas pour longtemps car, lorsque nous serons à terre, les marins vont parler. Sœur Berthe est embastillée. Les trois souris se trouvent à pied d’œuvre, seule chose franchement positive dans tout ce bigntz. Car enfin, on est venu ici pour cela, hein ? Que celle qui est chargée « du travail » l’accomplisse donc. Et alors, le sol san bravien sera débarrassé de son Amin Dada.

Comment diantre va-t-elle s’y prendre pour liquider le dictateur ? Enfin, c’est son affaire. Si elle y parvient, peut-être serons-nous sortis de l’auberge ? Seulement, pour l’instant, il va falloir se mettre le nez au sec, et ici la chose n’est guère fastoche.

— Quels sont les ordres, commandant ? me demande le malabar.

— Nous retournons à notre point de départ, mon ami.

Ma décision est aussitôt répercutée. Mes gonziers s’agitent. Nous virons de bord. Bientôt nous défilons devant le yacht présidentiel illuminé. Doit y avoir fiesta sur le « El Sublimissimo presidente ».

Bonne bourre, señor presidente !

Je vais me chercher un bouffement à la cambuse afin de me défringaler l’estom’.

* * *

Je somnolais probably, vaincu par la fatigue et la nuit, bercé par la danse du rafiot sur le flot d’encre.

Et me voilà à sursauter parce qu’on vient d’ouvrir la porte du rouf à la volée. Illico je dégaine mon arquebuse. Inutile, les intentions du marin qui se tient dans l’encadrement ne sont pas belliqueuses. Au contraire, il semble plutôt avoir besoin de réconfort (des halles).

Señor commandant, il glapitouille, l’épidémie !

J’achève de m’éveiller tout à fait.

— Comment, l’épidémie ?

— Carburo est en train de mourir, señor commandant, il est verde, et il ne peut plus respirer.

Carburo ! Qui c’est ça, Carburo ?

Je me dresse pour accompagner le matelot jusqu’au poste de pilotage. Malabar est à la barre, derrière lui, allongé sur le sol, j’avise l’homme que je fis prisonnier naguère, dans la cambuse, celui auquel mes trois copines enseignèrent le jeu délicat du coiffe-cierge polisson. Il est raidi, écumant, vitreux, cireux, soufré. Pas beau à voir. Pour tout te dire, exactement semblable, ô mon frère, aux partisans que nous avons découverts morts, le précédent matin, dans la grotte de la cascade.

— Epidémie ! Epidémie ! Epidémie ! psalmodie Malabar, par trois fois, comme le coq de Saint-Pierre.

Je me penche sur le malheureux qui en profite pour rendre tu sais quoi ? Le dernier soupir. Que je me demande bien d’ailleurs à qui il l’avait fauché.

Ce soupir ultime, si ténu, si plus rien, eh bien, je vais te dire, mon con : c’est pour moi, tout à coup, la bourrasque de la vérité. Ce souffle dernier, totalement dernier, combien menu et imperceptible, cette intime exhalaison me claironne le grand air de la vérité.

Je viens enfin de piger. De tout comprendre. Avec quelque retard sur l’horaire, j’en conviens, mais quoi, Einstein aussi a eu des ratés. Lui-même ne l’a-t-il pas été dans un premier temps ?

Mes trimelles, mon prince, mes triplées, mes sœurs catastrophes, elles ont la mort EN elles. Putes, elles la transmettent avec leurs sexes mignons. On leur a fait subir je ne sais quoi qui les a rendues semeuses de crève rapide. Elles tuent qui les baise et ne le savent point. Comme quoi, il vaut mieux être leur pédicure que leur amant ! Et sans doute ignorent-elles cette effroyable particularité. Voilà pourquoi elles chiquaient si bien l’incompréhension et l’innocence ! Ce sont d’innocentes créatures récréatives qui propagent un mal sans rémission au cours de leurs ébats. Leurs mignons frifris sont plus redoutables qu’une ligne à haute tension qui traîne au sol ; pires qu’une réelle épidémie de typhus ou de fièvre bubonique, supérieurement calamiteux. Et soudain me revient à l’esprit la remarque d’un des « Quatre » lors de notre ultime entretien avant le départ :

— Naturellement, il va de soi que vous êtes un gentleman et que vous laisserez ces demoiselles tranquilles !

Dit sur un ton tranchant, espère. Un ordre, quoi ! Et la preuve, malgré l’appétit sexuel que tu me connais, je me suis abstenu de frivoler avec mon cheptel. Dieu soit loué (avec dépôt de garantie) ! T’imagines que je me les embourbe en camarade, à l’hôtel ? La petite tringlée mutine, style sieste polissonne ! C’eût été possible, non ? Et même normal.

— Epidémie ! redit Malabar.

Je le rassure :

— Non : crise cardiaque.

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