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Frédéric Dard: Tire-m'en deux, c'est pour offrir

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Frédéric Dard Tire-m'en deux, c'est pour offrir

Tire-m'en deux, c'est pour offrir: краткое содержание, описание и аннотация

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Nous autres, les grands romanciers du siècle, avons une préférence marquée pour certains de nos enfants, parce que nous les jugeons plus beaux que les autres, voire même plus proches de nous. C'est le cas du présent chef-d'œuvre. En l'écrivant, je me suis mis à l'aimer, à bien l'aimer. J'aurais voulu y passer mes vacances ; peut-être même le restant de mes jours. Un pareil engouement doit bien cacher quelque chose, non ? Ou si je deviens gâtoche ? A toi de juger !

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Ainsi dit.

Un sidi en scie dix.

Elle enfuit bientôt vers le devoir.

Je me mets alors en quête de quelque lecture pour éluder le temps à passer ici.

Finis par dénicher, dans une table de nuit, sous une poire à injection de l’Académie française, un fort honnête roman de M. Pierre Benoît, de la Pharmacie Principale (Cours Jeanne d’Arc, Orléans). Ça intitule la Châtaigne du lit blanc[20] Qu’est-ce qu’on vous disait ! Sur la fin, San-A. medule. Très certainement il voulait parler de La Châtelaine du Liban . . Et ça raconte comme quoi un homme et une femme s’aiment, mais que ça ne va pas tout seul.

Heureusement, Moulfol me tire d’embarras avec un immense plateau bien lesté. Il n’a pas oublié la bouteille de Bourgueil, cet indulgent mari.

Ne me reste que d’attendre…

Encore.

Toujours.

La vie (en anglais : the life ).

Étrange situasse, à la vérité.

Deviendrais-je viceloque en prenant quelque carat ? Parce qu’enfin, point ne m’était besoin d’attendre le soir pour intervenir. J’aurais pu alpaguer le curieux Riri au sortir de la cabine et l’embarquer d’autor avec moi chez la personne qu’il houspillait. Mais non, voilà que je joue les chats ronronneurs, finasseurs. Je prends mon temps. Je tends des collets.

Et pendant ce temps, le Vieux rue dans les brancards de son téléphone.

M’en fous. Je mène ma vie à ma guise, comme disait le duc du même nom.

En attendant d’attendre, c’est la vie de château chez le bon Moulfol. Je profite de sa dame et de sa cuisine avec une impudeur qui me laisse tu sais comment ? Pantois ! Pends-toi, si ne me crois !

J’ai clapoté le dessert et j’aborde la page 84 de la Châtaigne du lit blanc lorsque Mado se pointe en quatrième vitesse. Elle suinte de bonheur. Il y a comme des gouttelettes de suif sur les ailes de son nez. Les pores en sont aussi dilatés que les porcs qu’on voit dans des ports. Jamais sa peau ne fut plus grisâtre ni plus rugueuse. Jamais son insignifiance ne culmina à ce point. J’en ai le vertige, le tournis. Je torticole des cervicales. Elle me sourit : dents jaunes, haleine sédentaire.

— Ça y est, mon chéri, y vient de demander l’addition. Je lu ai dit que j’allais y faire tout de suite, et me voilà.

Je lui file une main enfourneuse, pour la récompenser, y peloter le mollusque, vite fait, manière d’exprimer la pérennité de mon sentiment pour elle et ses dérivés.

Me dresse. En chasse ! On va sonner l’hallali. Faire charger la garde impériale ! Finir d’éluder. Qu’ensuite je pourrai me présenter devant le courroux du Vieux, la tête basse, mais l’esprit en repos.

— Presse-toi pas, qu’elle fait, en me voyant bouillonner, y ne peut pas partir avant son addition.

— Alors, va la lui faire, ma douce colombe, et n’omets pas de lui compter le service.

Nous nous séparons sur un roulé boulé dans son corsage plein de nichons flasques et lisses comme de la toile abrasive. Quel enchantement ! Jamais plus ne l’oublierai, Mado Moulfol, si dodument grise en son insignifiance souveraine, déesse neutre et fade, suprêmement là dans son inexistance, femme avariée à varier l’ordinaire de mes enfilades si trop souvent consacrées à de resplendissantes créatures.

Au revoir, instant d’exception ! Ou, qui sait ? Adieu, peut-être… Nous sommes si fantasques et capricieux, les hommes ; bandants de-ci, débandants de-là, parfois pour les mêmes raisons, emportés que nous sommes (en anglais : we are) par le mystère de l’instant. Je fonce m’embusquer sous la remise après avoir contourné les bâtiments pour ne point signaler ma présence à Riri dont je devine les aguets. T’ai-je dit qu’au retour du bourg j’ai remisé ma chiotte dans un chemin creux des environs ? Non, n’est-ce pas, j’avais omis ? Eh bien, te l’apprends in extremis , avant qu’on ferme.

Nouvelle et dernière attente. Jubilante. Le pied ! Je tourne au chat vicieux, te dis-je. Me pourlèche de sentir mes souris à portée de griffes. Le couvercle va être remis sur la marmite infernale de l’affaire Bruyère-Empot. Ainsi la Gatha Christine verrouillait-elle ses intrigues. Je m’inspire de cette puissante écrivaine. Je suis un enfant Gatha. Gatha Christine. Vieille rombière des lettres polardes ; et anglaise, naturellement ! Tu penses qu’elle allait pas rater ça, la Marie Bizarre !

Une dizaine de minutes s’écoulent avant que survienne la personne attendue.

Admire mon savoir-faire, l’ami. Ma métrite de romancier qui emploie le mot « personne [21] D’origine étrusque. » à dessein, afin de ne pas te révéler le sexe de celui ou celle qui est en cause. Elle pratiquait ainsi, la vieille, tu crois ?

Donc, la personne survient, comme pour regagner sa voiture. Là-haut, à la fenêtre, une silhouette veille.

— Par ici ! chuchote une voix, en faisant siffler le « ici », telle une lanière de fouet maniée par un roulier.

La personne oblique vers la construction et grimpe l’escalier de bois. Un rectangle de lumière pâle bascule sur le palier extérieur. Il n’y a pas de saluts d’échangés. Les deux créatures pénètrent dans la piaule à Riri.

L’Antonio, ni une, ni deux, ni trois, ni quatre, ni cinq, etc. Il ôte ses pompes (mocassins Jourdan de toute beauté, aussi souples qu’italiens) et se met à gravir les marches en posant ses pinceaux le plus près possible du limon pour ne point faire grincer les marches.

Me voici tout contre la lourde.

Dès lors, le dialogue ci-joint se faufile en mon ouïe exercée :

— Je vous donne ma parole que ces billets sont authentiques. Tenez, je suis allé en retirer de nouveaux à la banque dont vous pouvez voir le cachet sur la bande entourant la liasse, et ils sont tout à fait pareils !

— Ils ne marquent pas neuf heures vingt !

— Mais où diantre avez-vous pris cette histoire de clocher !

— J’ai comparé avec un vrai, je vous dis.

— Il provenait d’où, ce soi-disant vrai ?

— Oh, cherchez pas à m’enduire [22] Le sieur Tournelle a dit « induire », c’est San-Antonio qui le trahit bassement en remplaçant induire par enduire. Note de Service. en erreur : il s’agissait bien d’un vrai vrai, à preuve, c’est un commissaire de police qui me l’a prêté. Vous n’allez pas contester un commissaire de police !

Alors là, le silence qui suit n’est ni de Mozart, ni consécutif à l’Appel aux Morts. C’est le silence aigu de quelqu’un d’atterré qui, d’emblée, sent combien la situation est moche moche avant même que de l’analyser.

Puis, d’un ton changé, un tantinet défaillant, la voix murmure :

— Vous avez montré vos billets à un commissaire de police ?

— Oui, mais rassurez-vous, j’ai inventé à propos de qui me les a remis.

Entre moi soit dit, je commence à avoir froid aux ripatons. Félicie dit toujours que c’est par les pieds qu’on s’enrhume, voilà pourquoi, sans doute, tant et tant de mes confrères éternuent en écrivant. La fraîche commençant à me picouiller le tarin [23] Autre synonyme suranné de nez, que j’ai à cœur de remettre en circulation, vu que c’est dans les vieux tarins qu’on fourre les meilleures prises. virgule, je me décide donc à pénétrer, point à la ligne (et bientôt pêche à la ligne).

— Je sens que je ne suis pas de trop, fais-je, mais sans grandiloquer, en homme ferme, courtois et plein de son sujet.

Les deux personnes me volte-facent. Riri a les yeux comme deux vieux fanaux de chemin de fer, qu’on en trouve encore chez les brocanteurs et dans les maisons de cadeaux, ce haut lieu de la quincaillerie bourgeoiso-universalo-salonarde [24] Tu peux écrire salonarde avec deux « n », mais moi j’ai choisi de n’en mettre qu’un pour économiser le papier. .

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