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Frédéric Dard: Tire-m'en deux, c'est pour offrir

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Frédéric Dard Tire-m'en deux, c'est pour offrir

Tire-m'en deux, c'est pour offrir: краткое содержание, описание и аннотация

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Nous autres, les grands romanciers du siècle, avons une préférence marquée pour certains de nos enfants, parce que nous les jugeons plus beaux que les autres, voire même plus proches de nous. C'est le cas du présent chef-d'œuvre. En l'écrivant, je me suis mis à l'aimer, à bien l'aimer. J'aurais voulu y passer mes vacances ; peut-être même le restant de mes jours. Un pareil engouement doit bien cacher quelque chose, non ? Ou si je deviens gâtoche ? A toi de juger !

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Or, donc, j’attends au volant de ma chignole en dégustant les piaferies de jadis. Elles deviennent folkloriques à mesure que le temps s’en va. Tout se transforme. Que j’en reste perplexe au sujet d’à propos de moi, me demandant dans combien de temps ils seront devenus franchement illisibles mes graffiti ? L’à partir de quand t’est-ce ils feront figure de hiéroglyphes en admettant que ça ne soit pas, déjà ! des textes anciens à déchiffrer par un quelconque universitaire en mal de momies.

Tout se périme si vitement, inexorablement… L’espace d’une pirouette, d’un coup tiré, d’un livre écrit…

Donc, j’attends. La Piaf finit son zinzin en assurant que « Ça sert à ça, l’amour. » Très bien. Lui succède une rafale de pubes affirmant bien fort, bien net, irréfutablement, que les produits Machin, Truc, Chose et Dunœud sont les plus ceci, les plus cela, et les plus tout court. Bravo. J’en achèterai. Mon sub’ est contaminé. Le moment venu, je tendrai la main vers le rayon voulu. Je l’ai eu profond, dans la cervelle. Pas à regimber : c’est fait, le viol est consommé. Vouloir se détourner de la trajectoire programmée équivaudrait à contourner l’objectif avant que de s’y emplâtrer, plaouff ! Poum ! Après la pube, y a un gonzier interrogé. Toujours, partout, t’as l’invité du jour, que dis-je ! de l’heure. Le mec connu. Ce qu’il aime ou pas, ses projets, boutades. La lyre. Tout le chenil ! Et alors, comme çui d’avant, comme çui d’après, il vient complaire, cet homme. Se dire franchement, à bloc, du plus haut intérêt ! Que, si t’as remarqué, de nos jours, les mouches ne peuvent plus s’asseoir tellement qu’on les encule et re-cule, ces pauvres bêtes. T’en vois, toi, des mouches assises ? Réponds ? Moi, never ! Des années de téloche leur ont pourfendu le fion, le leur a défoncé mochement.

L’enculade de mouches a pris des proportions fabuleuses. C’est de l’automatisme, quasiment. Enculer les mouches va de soi. T’as pas le temps de rentrer ton zob, et une autre encore : bzzz, bzzz !

Je ferme la clappouille du gus, un humoriste sur le déclin, qui décline en s’esclaffant le verbe avoir été.

Le silence me fait du bien. Je pense à la Mado. Déjà elle me manque, cette abrutie calamiteuse. Si je m’écoutais, je retournerais la fourrer à la langoureuse.

Mes flûtes s’ankylosent. Combien de temps que je poireaute ainsi, sans remuer ? Deux, trois heures ? Le soleil pâle a vadrouillé dans les zéniths et les ombres drapent leurs jupes sombres autour des façades du village, des quatre arbres de la placette où une fontaine gouline à petits jaillissements contrariés par le vent.

Et puis il se pointe enfin, Machin, exactement comme je l’avais prévu. A croire que je « voyais » la scène. Lui, sur un vieux vélo noir, pédalant mal, en homme pas habitué. La jambe droite de son pantalon remontée à cause de la chaîne. Oui : je l’ai déjà vu désenfourcher la bécane, la poser contre le mur jaunasse du bureau de poste et pénétrer dans le bâtiment.

Je descends de ma guinde, les jambes raidies par l’immobilité prolongée. Me dirige vers la poste. Elle n’est pas très grande. Des fenêtres protégées de barreaux. Une porte vitrée de verre dépoli pour être honnête. Je coule un z’œillard par l’une des fenêtres. Riri est au guichet, qui demande sa communication. Son dos est agité de spasmes nerveux. Il grouille de rage, le grand fifils à Marie Tournelle. La postière lui fait un signe et il se précipite dans la cabine. Le moment est venu pour le fameux Santantonio de pénétrer à son tour. Entrée du gladiateur ! Sur un pupitre de plastique bleu, une vieille veuve pensionnée de peu rédige un mandat-carte de versement. La postière que j’avais crue est en réalité un jeune postier blond, à longs tifs dans une blouse bleue.

Il remplit un formulaire d’un air aussi important que notre président lorsqu’il signe une déclaration de guerre à l’Uéressessse.

Je passe ma vaillante carte professionnelle par le guichet, de manière à la lui flanquer sous le blair [19] Usons des mots d’argot périmés, parfois ils le méritent. .

L’homme a un geste de recul. Probable qu’il croit à un hold-up. Mon sourire miséricordieux le rassure. Alors il regarde ma brème et, pour lors, se fait doux comme de la peau de couille.

— Quel numéro de téléphone vient de vous demander le type de la cabine ?

Il me dit.

Est-ce une surprise pour moi ?

Rien n’est surprenant pour un flic survolté par son instinct. Fallait bien que ça s’emboîte, non ?

Je m’approche de la cabine pour écouter discourir mon gars. Il exprime d’une voix sourde mais âpre. Résolue, quoi ! En homme sans grands moyens mais qui entend se servir de ceux qu’il possède.

— Tout ce que vous me racontez, c’est du boniment ! dit-il. Mais je ne me laisserai pas faire. Et vous avez tort de le prendre comme ça. Je veux mon dû, un point c’est tout. Puisque vous prétendez que ces billets sont vrais, vous n’avez qu’à me les échanger contre d’autres qui marquent 9 heures vingt ! Quoi, de la rigolade ? Non, c’est pas de la rigolade ! J’ai vu la différence, de mes yeux vu ! Si vous cherchez à me posséder, prenez garde : je dirai tout, tout, vous m’entendez ? Alors quand c’est que je vais avoir mon argent ? Ce soir ? Vous savez où se trouve l’Auberge ? Vous viendrez dîner ? Bon. Moi, ma chambre, c’est près du hangar aux voitures, je laisserai éclairé et je vous attendrai. Oui, oui, je vous rendrai vos autres billets, soyez tranquille. Mais cette fois, ne me jouez pas de tour, parce que sinon c’est moi qui vous aurai au virage.

Je n’attends pas plus et m’esbigne après avoir adressé un signe au postier pour lui intimer de ne pas moufter.

* * *

— C’est bon que tu es revenu, elle me déclare, Mado, toute en pâmade. Je le sens bien que moi et toi, nous deux, c’est le grand amour, comme Yves Mourousi et Mireille Mathieu que j’ai lu dans Ici Paris .

Je lui fais boucler sa déconnance d’un baiser ardent.

La rebesogne.

Toujours cette même furia inexplicable. Faudra que j’aille causer de la chose à un pote toubib, qui fait dans le neuro sans être tout à fait dingue. Peut-être qu’il aura une hypothèse à me proposer concernant ce cas stupéfiant d’un surdoué amoureux d’une huître. Avant le dîner, Moulfol vient toquer à la porte de notre chambre, demander si je souhaite quelque chose de particulier pour jaffer. Je lui réponds que je laisse la chose à son initiative, mais que j’entends manger dans la chambre, donc qu’il prévoie pas trop de mets à grand spectacle, réclamant d’être flambés au dernier moment par exemple, ou qu’une promenade dans les couloirs perturberait, tel qu’un soufflé. Il dit qu’il va s’inségénier.

Et alors bon, je lime en attendant la venue de la personne arraisonnée par Henri Tournelle.

Vers huit plombes, une bagnole s’arrête à promiscuité. Je vais soulever le rideau. C’est bien qui j’escomptais. Je fais signe à ma tendre amie dont la mine défaite témoigne de l’intensité de mes assauts.

— Viens ici, ma fée.

Elle.

— Tu vois cette personne ? Dès qu’elle demandera l’addition, tu viendras me prévenir.

— Comment, proteste doucement cette surmenée du baigneur, je reste pas avec toi ici ?

— Non, bel amour : ta place est à la caisse, ce haut lieu du commerce en général et de la restauration en particulier. Retourne dans ta nef, chère âme. Embarque-z’y comme en une nacelle et bloque ton tiroir-caisse de ce ventre si lisse que j’y pourrais affûter les carres de mes skis. Ton sexe a droit à des rémissions, ma jolie. Les pommades ne sont que des palliatifs. Il faut savoir s’interrompre avant l’incandescence. Va, te dis-je, ô femme qui sert de réceptacle à ma folie érotique.

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