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Frédéric Dard: Tire-m'en deux, c'est pour offrir

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Frédéric Dard Tire-m'en deux, c'est pour offrir

Tire-m'en deux, c'est pour offrir: краткое содержание, описание и аннотация

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Nous autres, les grands romanciers du siècle, avons une préférence marquée pour certains de nos enfants, parce que nous les jugeons plus beaux que les autres, voire même plus proches de nous. C'est le cas du présent chef-d'œuvre. En l'écrivant, je me suis mis à l'aimer, à bien l'aimer. J'aurais voulu y passer mes vacances ; peut-être même le restant de mes jours. Un pareil engouement doit bien cacher quelque chose, non ? Ou si je deviens gâtoche ? A toi de juger !

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Il pompe l’air en force, Tournelle, et avec le nez exclusivement. Ça lui arrache les fibres de l’âme de voir son magot tripoté par un étranger.

Sacrilège, sacrilège ! Mais le moyen de s’opposer à mes pattes fouisseuses de taupe en délire ?

Je déballe l’artiche, bien proprement, qu’un élastique pourtant me pète dans la main, ce qui lui arrache une plainte comme Menuhin quand il a une corde du milieu qui claque alors qu’il est en train d’interpréter La Petite Tonkinoise dans l’église de Saanen.

Je dégaufre le papier.

Les talbins sont laguches. Cinq tuiles, les pauvres s’imaginent, mais ça ne fait pas très épais ; en biftons de cinq cents pions ça donne… Attends, je vais mesurer.

…………………………… [17] La ligne de points, ça veut dire que je suis en train de mesurer.

Oui, ça fait à peine un centimètre et demi. Alors tu vois qu’il n’y a pas de quoi buter sa vieille tante !

Je ne les compte pas. Les feuillette seulement.

Ensuite, je les laisse un moment étalés sur mes genoux, et me mets à rêvouiller.

Mado, si proche. Si tentante.

Tiens, j’ai un renseignement à lui demander.

— Dis-moi, Riri…

— Oui ?

Il redoute. Oh ! la la ! qu’il redoute. Tant que je ne lui aurai pas restitué son grisbi, il aura les flubes, le valet de trèfle (et de cœur à l’occasion). D’accord, je lui ai promis qu’il pourrait le conserver, seulement les promesses de flic, hein ? Tu m’as compris tu m’as. C’est presque autant pire que celles des politiciens.

— Ces hommes, ils avaient le fric en vrac, ou bien était-il tout prêt ?

— Il était tout prêt.

— Donc, ils t’ont remis ce paquet tel que tu me l’as remis à moi-même ?

— Oui.

— Parole ?

Il est spontané :

— Oui, oui, parole !

— Bravo. Tiens, replanque ton artiche, mon fils, qu’il ne prenne pas froid. Tu vas en faire quoi, si c’est pas indiscret ? Oh, oui, tu me l’as déjà dit : ta vieille mère. Tu fais bien de la changer de crèmerie, parce que franchement, la taule où elle est ne vaut pas le Ritz . Eh bien, maintenant tout est O.K., je te laisse. Travaille bien, et marie-toi un de ces jours, ta daronne serait ravie de devenir grand-mère avant d’aller rejoindre M. le comte.

Henri Tournelle me bigle, clignant des yeux comme un hibou quand la salle se rallume.

— Alors, vous… C’est tout ? me demande-t-il.

— Eh oui. Que veux-tu de plus ?

— Oh, rien, rien !

Ça lui part du cœur. Surtout retrouver sa quiétude. Mettre le pinard en boutanche, jardiner, balayer la cour, brosser la Mado. Il demande rien de mieux, ce tendre ami. Et caresser parfois son mignon magot, façon Harpaguche. Sa vieille, elle y clabotera à l’asile, moi je te le dis. Il l’aime, bien sûr, mais pas au point de balancer ses cinq belles tuiles dans la nature pour lui améliorer l’ordinaire. On a besoin de si peu à l’âge de Marie. De si peu…

Un cercueil de sapin, pour finir, tu sais que c’est pas plus mal qu’un autre ? Que ça fait sobre ? Qu’on y est à l’aise mieux que dans du chêne ? Moi, d’ailleurs, c’est mon avis. Je préfère le sapin, c’est un bois familier, chaud. Un bois de montagne, un bois contre le froid. J’ai la montagne dans le sang, mézigue. Elle est tellement réfugiante et consoleuse de bien des choses. Variée. La mer, je t’en fais cadeau. Trop conne. A moins d’avoir à se bigorner contre, façon Tabarly. La preuve : tu fais une traversée à bord du paquebot, au bout de deux heures tu ne la regardes plus avant la fin du voyage. La montagne, tu te lasses pas. T’as besoin de l’escalader, voir ce qu’il y a derrière.

Les Alpes, c’est chouette. J’aurais la fortune du Shah, je les achèterais. Iranien qui ira le dernier !

Et puis, bon, j’arrête là.

— Salut, Riri. Heureux de t’avoir connu.

Je lui prends congé d’une poignée de mains.

Dehors, le jour.

Des coqs égosillent dans les alentours. Un vent frisquet brasse les feuillages.

Je frissonne.

Marche vers l’escadrin menant à la chambre de Mado Moulfol.

Les marches de bois craquent sous mes pieds conquérants. Je gratte à la porte-fenêtre.

DÉMÊLER LE FAUX DE L’IVRESSE

Chère Mado !

Dans sa limouille de noye, elle accède au sublime. La pure merveille. Tu croirais une statue de beurre. Lothe changée en saindoux. Sa frite est piquetée de points noirs très vigoureux pour leur âge. Tu souhaiterais les lui enlever à la gouge. C’est un outil qui m’a toujours fasciné, la gouge. Dans mes jadis, quand j’étais chiare, j’allais regarder œuvrer mon tonton Gustave, lequel, à l’époque, faisait dans la gravure pour un imprimeur sur étoffes. Il découpait des motifs dans d’épaisses tranches de bois qui ressemblaient à des gâteaux. Il se servait d’un maillet et d’une flopée de gouges de tailles variées. C’était passionnant. Je ramassais les copeaux de bois rouge. On voyait naître des fleurs, surtout des fleurs, avec leurs feuilles, tiges, corolles et pétaux. De toute beauté. Le bois, quel ami de l’homme !

Mado me considère sans rien marquer de ses sentiments pour l’idéale raison qu’elle n’en a pas.

— Navré de vous importuner, madame Moulfol, bredouillé-je, tout clappeux d’amour et de frivolance. J’ai besoin d’un petit renseignement.

Je la repousse doucettement.

Sa chambre ressemble à ce qu’elle doit être : conne à se pisser parmi, mobilier à la con, tapisserie hyperconne. Un rêve. L’écrin de rêve pour cette femme de rêve.

Le temps de considérer cet ensemble cacateux et vite je referme les volets, les rideaux, avide de pénombres voluptueuses.

La chambre est riche en effluves de tanière. Avec en suce, des élans olfactifs de ménagerie délaissée.

Une lampe de chevet à abat-jour jaune m’attire vers la couche, comme un phare bienveillant attire un navigateur vers l’entrée du port.

— Mado, ma chérie, mon idole, fais-je en l’étreignant en toute faroucheté, baisant ses lèvres molles, pétrissant son cul fluide, reniflant son parfum de femme croupie. Mado, ma folie, ma virgule, louche mobilisation de mes sens déréglés, je te veux une fois encore, mais vraiment, mais bellement, mais à l’aise.

Et tout en prononçant, je me dévêts à la diable — oh, celui là, il n’est pas de trop ! Mes fringues éparsées recouvrent l’hideux tapis merdiquement chinois, lui apportant une heureuse diversion.

Me voici nu.

Elle me dévisage Popof, si j’ose employer. Lui découvrant belle allure. Dans la bagnole, hier, elle n’a pu que s’en faire une idée générale.

Moi, hardant, je lui pose sa nuiteuse chemise. Hop, hop-là.

— Vous vouliez me demander quoi t’est-ce ? s’informe l’objet inanimé, mais sans âme, de mes désirs.

Ah, oui, c’est juste.

Je vais récupérer dans l’une de mes vagues les deux portraits-robots nés du mariage : Mathias-Riri.

Les lui montre.

— Ces deux hommes sont-ils venus déjeuner ou dîner à l’auberge ces temps derniers ?

Elle hoche la tête.

— Jean Marais est venu, il y a trois ans, avec sa fiancée qui rentrait du service militaire, mais on n’a jamais eu De Funeste. C’est dommage, qu’on lui aurait fait signer le livre d’or. Jean Marais nous a donné un orthographe très gentil, comme quoi il avait adoré le tournedos et le nègre en chemise. Et sur la page d’à côté on a un orthographe de M. Le Canuet.

— Ça n’est pas grave, dis-je, vous pourrez toujours coller par-dessus la photo de Jean Marais qui, lui, est un grand comédien. Ainsi ces deux portraits ne vous rappellent personne d’autre que les deux merveilleux comédiens que nous venons d’évoquer ?

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