Frédéric Dard - Tire-m'en deux, c'est pour offrir

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Tire-m'en deux, c'est pour offrir: краткое содержание, описание и аннотация

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Nous autres, les grands romanciers du siècle, avons une préférence marquée pour certains de nos enfants, parce que nous les jugeons plus beaux que les autres, voire même plus proches de nous.
C'est le cas du présent chef-d'œuvre.
En l'écrivant, je me suis mis à l'aimer, à bien l'aimer.
J'aurais voulu y passer mes vacances ; peut-être même le restant de mes jours.
Un pareil engouement doit bien cacher quelque chose, non ?
Ou si je deviens gâtoche ?
A toi de juger !

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— Et ensuite, ma somptueuse amie ? Et ensuite, dites-moi vite tout et je vous ferai lentement tout, promis, juré. Débarrassons-nous du terre à terre avant de passer au ciel à ciel.

— Mon Léo était une nature impétueuse. A compter de ce jour, il s’est mis à harceler le comte. Mais, curieusement, le comte se faisait réticent, évasif, alléguait la difficulté du travail, demandait des délais. Cela irritait Léo, l’agacait prodigieusement. Il a fini par se fâcher et par annoncer à M. de Bruyère-Empot qu’il irait récupérer le document, que la traduction en soit ou non achevée. Le bonhomme lui a demandé un dernier délai parce que, prétendait-il, il avait soumis le parchemin à un confrère pour obtenir sa collaboration. Rage de Léo ! Une vraie tempête…

Sa main est revenue se jucher sur mon perchoir à chattes. Et la bébête fait comme cet abbé con qui gravissait la tour Eiffel.

Je vais plus pouvoir résister longtemps. Faut que je place mon ultime question :

— Et ce dimanche 4 avril 76, il se rendait à Empot, n’est-ce pas ?

Avant qu’elle ait le temps de rétorquer, il se passe une nouvelle chose étonnante, voire détonante chez cette veuve inconsolable. Une seconde apparition. Plus menue que la précédente, mais plus bruyante aussi. Une gonzesse très brune, aux cheveux coupés très court, vêtue uniquement d’une grande serviette de bain.

— Mais nom de Dieu ; Jaja, qu’est-ce que tu fous, ce soir, au lieu de venir te coucher ?

Elle se tait en constatant ma présence. Se surdimensionne en découvrant notre posture.

— Quoi ! fulmine-t-elle. Avec un homme ! C’est pas vrai ! Je rêve ! Alors Madame la Salope est retombée dans ses aberrations ! Madame la Foutue Garce veut de nouveau tâter du mec ! Madame la Peau d’Hareng était en manque de toutou ! On aura tout vu ! File au lit, Vache-à-taureau ! Tout de suite, sinon je flanque mes complets et mon gode dans ma valise et je me tire pour toujours !

Je pige maintenant pourquoi la belle Jasmine n’a plus contacté un julot depuis son veuvage. Elle avait des compensations ! Et quelles ! Il est chouettos, son brancard.

— Ne la grondez pas trop, plaidé-je. Je ne suis qu’un policier sur le sentier de la guerre.

Elle écume, Poupette :

— Un policier, avec un braque pareil !

— La matraque fait partie de notre panoplie professionnelle. Rassurez-vous, je vous lèche, pardon : je vous laisse. Jasmine, ma gosse, vous n’avez pas répondu à ma question : le dimanche 4 avril, Léo se rendait bien chez le comte de Bruyère-Empot, n’est-ce pas ?

— Non, me dit-elle à travers ses belles larmes mordorées, il en revenait !

ÉQUIPE DE NUIT

Une torpeur gluante plane sur l’agence.

Je trouve Riri endormi sur le canapé de l’entrée. Le labo est vide. Je passe dans mon burlingue. Deux photos montées s’étalent sur mon sous-main, fraîches comme du poisson sur le pont d’un chalutier.

Je les considère et je crois rêver. Mathias m’a laissé un mot entre les deux images.

Monsieur le commissaire,

Ma surprise fut aussi grande que la vôtre, mais elle se produisit plus lentement. Je crois me souvenir qu’on a programmé un Fantômas, la semaine dernière, sur TFI. Bonne nuit .

Mathias P.S. : Ne m’appelez pas chez moi, je vous prie, car je compte aller prendre un pot au Glandulair’s Bar avant de rentrer .

Dis donc, j’ai l’impression que ça le mène rudement, la bandouille, mon éminent collaborateur. La môme Sonia te me l’a court-circuité de première. Il en pince pire qu’un homard, ce glandu. Le zob, c’est le talon d’Achille des gus qui n’ont pas su jeter leur gourme en temps opportun. Garçon timide et tôt marié à une pétroleuse pondeuse de chiares, le v’là à la disposition de l’amour adultérin, mon brave rouquin. Gare aux taches !

Je prends place devant les deux images. Ces puzzles photographiques ont quelque chose d’incommodant car ils sont constitués de morceaux de visages. L’ensemble produit immanquablement un personnage à la Frankenstein, artificiel et donc inhumain.

L’une des images pourrait être une espèce de photo « bricolée » de Louis de Funès, et l’autre de Jean Marais. Voilà pourquoi Mathias me signale qu’on a rediffusé un Fantômas à la téloche récemment. Il est clair (de notaire) que le bon Riri ne s’est pas cassé la nénette et qu’il s’est complu à décrire les deux fameux acteurs dont il connaît mal la gloire. Pour lui qui a dû visionner le film, ce sont deux hommes rencontrés un soir sur le petit écran de l’auberge Saint-Hubert . Il ne faut être grand clerc (de lune) pour comprendre qu’il a mené Mathias en bateau.

Pour quelle raison ?

Parce qu’il n’a pas voulu que soient reconstitués les portraits des deux types qui lui ont acheté le document.

Et pourquoi n’a-t-il pas voulu cela selon toi, qu’on a surnommé l’amer des sagaces ? Hmmm ?

T’as pas d’idée précise ?

Alors allons le lui demander.

* * *

J’aime pas les bruits de dormeurs. La ronflette, à tout prendre, quand elle est bruyante, passe mieux la rampe ; ce qui est énervant, ce sont les petits soupirs avortés, les étouffades légères, les menus chocs de clapet mal fermé.

Lui, Tournelle, il respire régulier, mais toutes les trois inspirations, il y a une espèce de « tac » au fond de sa gorge, qu’au bout d’un moment t’as envie presque de hurler et de lui filer un seau d’eau froide à travers la gueule.

— Riri !

Il soulève ses stores, rumine un peu à vide et remarque :

— Vous êtes de retour ?

Je lui mets les deux photos devant le pif.

— Ressemblant ?

— Oui, très. C’est amusant de le voir travailler.

— Lequel de ces deux hommes t’a remis le fric ?

Il me montre Jean Marais.

— L’autre a une bouille marrante, tu ne trouves pas ? dis-je.

Il se met à rire.

— Oui, c’est vrai.

— Un grincheux rigolo, c’est ce qui fait son comique.

— En effet.

— Et quand il trépigne, tu sais ? Qu’il agite ses deux poings en faisant des « Oh ! Oh ! Ooooh ! », moi je me tords.

Riri cesse de sourire à ses souvenirs de Fantômas . Il flaire le danger. Il ne sait trop lequel. Il sent que depuis quinze secondes ça tourne moins rond entre nous. Qu’un vilain ver vient de se faufiler dans le fruit de ma sympathie.

— Tu tombes de sommeil, remarqué-je, allez, viens je vais te reconduire.

— Où cela ?

— Ben, à l’auberge. Qu’est-ce qu’ils deviendraient sans toi, les Moulfol ? Demain y a fête à bras, comme disait ma grand-mère. Tu comprends ce que ça veut dire, fête à bras ?

— Non.

— Boulot.

On repart. J’ai un aspirateur en action dans ma tronche. Au lieu d’aspirer les déchets et la poussière, il pompe les éléments de cette affaire. Un vrai goinfre. Son zonzonnement me flanque la migraine ; malgré tout, les idées déferlent dans ma cervelle de plastique : Jasmine et Gaspard, cousin cousine. Léo de Hurlevon qui s’est fraisé en revenant d’Orléans et non pas en y allant. En revenant ! En revenant ! Point important. Crucial, je vais même jusqu’à prétendre.

Pour commencer, je file en direction de l’autoroute, mais une turlupinerie m’incite à me détourner un peu. Il y a deux façons de consommer les bonbons : soit qu’on les suce, soit qu’on les croque. Je suis de ceux qui les croquent. J’ai jamais le temps de patienter.

* * *

— On ne peut rien, sans une autorisation du directeur.

— Eh bien, qu’on prévienne le directeur !

— Mais, monsieur le commissaire, il est deux heures et demie du matin !

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