Frédéric Dard - Tire-m'en deux, c'est pour offrir

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Tire-m'en deux, c'est pour offrir: краткое содержание, описание и аннотация

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Nous autres, les grands romanciers du siècle, avons une préférence marquée pour certains de nos enfants, parce que nous les jugeons plus beaux que les autres, voire même plus proches de nous.
C'est le cas du présent chef-d'œuvre.
En l'écrivant, je me suis mis à l'aimer, à bien l'aimer.
J'aurais voulu y passer mes vacances ; peut-être même le restant de mes jours.
Un pareil engouement doit bien cacher quelque chose, non ?
Ou si je deviens gâtoche ?
A toi de juger !

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— Comment est-ce arrivé ? Je veux dire, l’accident ?

— Dans une ligne droite, un chien errant traversait la route au moment où il arrivait à plus de cent cinquante sur sa moto. Il a été tué sur le coup.

— Il y a eu des témoins ?

— Non, un représentant de commerce l’a découvert, disloqué au milieu de la chaussée.

— Comment en ce cas sait-on que c’est un chien qui a provoqué l’accident ?

— Le cadavre de l’animal gisait près du sien.

Un temps, le disque vient de changer ; maintenant ça musique à base de guitares, un truc sudamerloque : les Andes, tu vois ?

— C’est moche, soupiré-je.

Je regarde autour de moi.

— Pardonnez-moi cette question, mais vous avez l’air de vous en sortir, non ?

— Mon père est dans les sucres.

— Eh bien, c’est une bonne idée, encore que, de nos jours, tout le monde se convertisse aux édulcorants pour échapper aux bourrelets.

« Je n’ai pas revu Léo depuis notre voyage en Chine Populaire. »

Là, je place un petit rire attendri du meilleur effet, le genre de ricanement qui se doit d’être suivi d’un pleur pudiquement écrasé à la dérobée de manière à ce qu’il n’échappe à personne. Ce dont je.

— Je me souviens qu’il avait acheté une énorme potiche ancienne, reprends-je, je l’ai même aidé à la transporter jusqu’à l’aéroport.

Elle hoche la tête.

— Il l’a brisée, me dit-elle.

— Non ! Après tout le mal qu’il s’était donné pour la ramener…

Jasmine fait la moue.

— J’ignore pour quelle raison il avait fait une pareille emplette ; comme vous pouvez le constater, la chinoiserie ne fait pas partie de nos goûts en matière de décoration.

— Cette potiche était très ancienne.

— Cela ne fait pas tout.

— Elle n’était pas raccommodable ?

— C’était devenu une sorte de puzzle. Vous reprenez un scotch ?

— Non, merci.

Et puis la converse tombe en panne. Maintenant la belle Jasmine semble attendre. Mais attendre quoi ?

Je suis vanné, fourbu, rectifié. Mes paupières me brûlent. Pourtant, il n’est pas tellement tard. Faut que je pousse mon enquête, je ne suis pas seulement venu chez cette digne veuve pour la contempler en me disant que je lui ferais volontiers soupeser mes petites filles modèles.

— A propos de cette potiche…

— Oui ?

Je liche l’eau de mon glaçon pour éviter d’avoir à regarder mon interlocutrice.

— Les gars qui m’ont appris le décès de Léo m’ont raconté je ne sais quelle histoire de cornecul à propos du vase chinois…

— Vraiment ?

— Il paraîtrait que Léo y aurait déniché un parchemin, ou je ne sais quoi…

Elle ne répond rien. Simplement, elle se baisse, passe la main sous les franges de son fauteuil et en ramène une sonnette qu’elle agite.

Je n’ai pas tellement le temps d’être surpris. Quand une maîtresse de maison agite ce genre de clochette, tu te dis qu’elle alerte un domestique, non ? Mon regard se dirige en conséquence vers la porte.

Mais ce n’est pas une soubrette qui se pointe. Imagine un balaise, beau comme un camion, très chauve, façon Kojak, en bras de chemise, cravaté, l’air à la fois simple et très méchant. Quand il déambule, ça produit un rude froissement pareil à celui que fait l’éléphant en baguenaude dans la savane.

Son pantalon sombre est tellement tendu que j’ai hâte de le regarder s’asseoir. Un ventre proéminent déborde par-dessus. De nombreuses cicatrices zèbrent son visage, de-ci, de-là, le faisant ressembler à un blouson de motocycliste constellé de fermetures Éclair. Il a son pouce gauche enfilé dans son grimpant et il tient dans sa main droite un très joli pistolet noir moiré de bleu qui n’est pas sans évoquer le mufle d’un bulldog.

— C’est votre valet de chambre ? demandé-je à Jasmine.

Elle reste sans réponse, promenant ses ongles laqués sur ses lèvres d’un air dubitatif. Le gorille s’avance jusqu’à quelques encablures de mon fauteuil et jette l’ancre.

— Debout ! m’ordonne-t-il.

— Ne serions-nous pas mieux assis pour causer ? je lui oppose.

— Debout ! répète cet homme peu aimable en décrivant une contre-plongée avec son feu.

Alors, bon, je me lève, comprenant que c’est le genre d’énergumène qui tolère mal qu’on lui résiste. Pas exactement un homme fort, plutôt un homme de force.

— Va te mettre face au mur !

J’obtempère encore.

— Recule un peu !

Je recule un peu.

— A présent, mets tes deux mains contre le mur !

Docile, j’exécute la manœuvre, laquelle me place en position inclinée. Le coup classique. Dans cette attitude, je ne puis tenter grand-chose pour mon honneur, ma patrie ni mon roi.

— Je vais te fouiller, annonce le pistolero ; si tu joues au con, je te largue tout dans la paillasse, tu piges ?

— Madame de Hurlevon, soupiré-je, signalez bien à votre valet de chambre que le sang ne part pas sur une moquette.

Il ponctue ma réflexion d’un méchant coup de genou dans les noix, chose que j’abomine.

— Madame de Hurlevon, reprends-je, votre larbin doit être idéal pour déplacer le piano, mais question de style, vous devriez lui faire prendre des cours du soir.

Un second coup de genou semonçard ébranle mes fondations. Après quoi, le gorille se met à palper mes fringues.

— Ah ! il a un feu ! annonce-t-il triomphalement en me délestant d’icelui.

Il poursuit son manège, cramponne mon porte-cartes. L’explore d’une seule main, ce qui n’est pas commode.

— Ah, ça alors ! s’exclame le cher garçon.

— Quoi donc ? demande Jasmine.

— C’est un flic ! Et quel ! Merde, le commissaire San-Antonio ! [13] C’est pas vrai, il n’a pas dit « Et quel ! » C’est moi qu’ajoute pour encaustiquer mon standinge. Si tu ne cires pas toi-même tes pompes, elles ne brillent pas.

— Vraiment ! exclame mon hôtesse.

— Regardez !

Elle s’approche, constate. Par acquisition de conscience, comme dit Béru, ils consultent mes autres papelards, trouvent la confirmation de ma prestigieuse identité [14] Idem. et, dès lors, se confondent en excuses.

Le gorille a renfouillé sa seringue. Il me tend mon ami Tu-tues et mon larfouillet, penaud.

— Je vous demande pardon, monsieur le commissaire, vraiment, on ne pouvait pas s’attendre…

— C’est de votre faute, aussi, s’empresse de chichiller la veuve. (Car les gonzesses, tu les sais ? La manière qu’elles savent retomber sur leurs jolies papattes, en toutes circonstances. Prises en levrette, parfois, mais jamais jamais au dépourvu. Fais-leur confiance.) Pourquoi vous être annoncé sous un faux nom, commissaire ?

— La casaque de policier est parfois dure à porter, plaidé-je. Qui est ce monsieur ?

Le gorille rit :

— Un semi-confrère, commissaire. Je travaille comme garde du corps privé. J’étais un pote de Léo. Ce soir, Jasmine m’a téléphoné pour me dire qu’un type pas catholique cherchait à s’introduire chez elle, alors j’ai rapplique.

Jasmine s’explique :

— Il est évident que j’ai tout de suite su que vous bluffiez, commissaire. Jamais mon Léo n’a eu d’ami affublé du sobriquet que je vous ai indiqué. En outre, il n’a jamais porté de barbe. Quand vous vous êtes mis à me parler de la potiche, je n’ai plus hésité à appeler l’oncle Tontaine.

— C’est moi, se présente le chourineur, mon prénom est Gaston, et on m’a surnommé Tontaine. Oncle Tontaine parce que j’ai une flopée de neveux à la maison. Ma sœur est fille mère célibataire et on habite tous ensemble chez maman.

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