Frédéric Dard - À prendre ou à lécher

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À prendre ou à lécher: краткое содержание, описание и аннотация

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On navet jamais vu ça.
Ben maint'nant on l'a.
Et croye-moi, on a eu chaud aux plumes.
L'péril jaune, merci bien : j'sais à présent d'quoi t'il retoume !
Quant aux p'tites gonzesses de Bangkroche, tu r'passeras ! Pas une seule qui fusse t'à ma pointure !
C't'un monde ! Comme j'dis : « Quand on veut faire pute professionnelle, faut s'assurer au prélavable qu't'es capab' d'héberger l'aillent ; même quand y l'est monté comm' un seigneur, dont c'est mon cas ; qu'autrement sinon ça d'vient d'l'abusement d'confiance, moi j'trouve.
Enfin, viens quand même av'c nous en Taillelande ; si t'aimes pas le bouddha, on t'fera faire des massages. Alexandre-Benoît Bérurier.

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De même, les artères de la ville ne seraient pas suffisamment larges pour permettre de développer des calicots portant des slogans vengeurs à l’adresse de ce monarque.

Alors, ils le gardent, quoi. Ils attendent la suite de la dynastie, en espérant que le titre du successeur sera plus maniable : mieux conspuable.

Commak qu’on n’écrit pas l’histoire. Par paresse.

C’est elle, la paresse, qui régit le monde actuel. Elle et la trouille. Feignant et chiassieux, les mecs d’aujourd’hui. Plus le reste, tout le reste, qui déjà suffirait à nous enfoncer dans les miasmes du grand marécage en gestation. Ils s’en gaffent pas, les uns, les autres, que la Terre devient marécageuse, mes drôlets ! Ou ils font semblant de pas voir. Mais leurs patounes s’embourbent un peu plus chaque jour et bien moins que demain. Ils se raccrochent à Gault et Millau. Ils agonisent la bouche pleine. Bientôt, seules leurs têtes de cons émergeront encore, et ils auront la gueule pleine de homard. Les nouveaux saint Pothin !

Que donc, puisqu’il faut toujours retourner à ses moutons, comme le disait un pâtre grec, aimable sodomite animalier, je te ramène au départ boudeur de ces demoiselles, écœurées par leurs échecs successifs mais confortées pourtant par l’unanimité d’ice-lui ; le fion vaseliné en vain, pensives, doutant d’elles-mêmes, l’allure dolente et le visage fermé comme le porte-monnaie d’un Ecossais. S’en vont, ces vaillantes vaincues. Partent à regret de ce lit au milieu duquel se dresse une tour inexpugnable. Tour qui paraît de Pise, par instants de dodelinante, mais qui vite retrouve sa verticalité triomphante, insolente. Tour défieuse. Orgueilleuse et perfide à force de se montrer altière.

— Décidément, lamente le Mastar, j’arriverai pas à tirer ma crampe dans ce pays.

Et, déçu, alourdi par cette banderie inemployée, il va se la passer à l’eau froide afin de la dissiper, espère-t-il. Mais Bérurier ne débande pas à la demande. Et il a grand mal à se rhabiller le soubassement. Il truque, plaque, rabaisse, maintient son impétuosité. Rien n’y fait. Il prend le parti de se la laisser à l’extérieur, afin de ne pas se la briser en forçant.

— J’vas t’essayer d’penser à aut’chose, déclare-t-il de guerre lasse, c’est la seule façon… Bon, t’en es où-ce-que ?

Je lui résume.

— Et tu croyes que ce Chakri Spân va t’faire ta fête ?

— Je suis convaincu qu’il a déjà commandé le gâteau et les cierges qui serviront de bougies.

— Qu’est-ce qui t’fait croire ça ?

— Cinq millimètres de sa prunelle gauche que j’ai eu l’opportunité de contempler avant de quitter la pièce. Mon décès s’y trouvait inscrit comme le titre d’un film au fronton du Colisée .

Bérurier ne cherche pas à me rassurer par de stériles ergotantes. Il me connaît trop bien, il sait que je suis infaillible dans ce genre de divinations et que l’expérience les a toujours confirmées.

— Faut qu’on va en avoir l’cœur net, déclare mon homme.

— Exactement ce que je pense.

— T’es chargé ?

— Pauvre pomme ! Tu sais bien qu’il est impossible de prendre l’avion avec des armes.

— Y a arme et arme, j’me gaffe que t’as pas une mitrailleuse jumelée sur toi, n’empêche qu’y vaut mieux t’garnir av’c les moiliens du beurre ; bouge pas, j’crois qu’a c’qui faut su’mon étable de chevet.

Fectivement, le Mastar s’est commandé une collation, et son couvert subsiste.

Le Dodu sort sur le balcon et aiguise longuement la lame triangulaire sur les briques de la terrasse. Lorsqu’il revient, le ya brille comme le cou de Mme de Rothschild au bal des Petits Livides.

— Attends, faut qu’j’vais t’faire un n’étui.

Il arrache sa ceinture de son futal et en tranche une douzaine de centimètres. Il glisse la lame à l’intérieur de ce tronçon de cuir doublé.

— C’t’ait un cadeau d’Marie-Marie, soupire-t-il, mais la cécité fait l’oie, comme disait ma pauv’ maman. Colle-moi toi ça dans la chaussette, mon lapin. Mais attends, faut t’outiller dans les rég’.

Il retourne au plateau ayant véhiculé son frichti, empare la poivrière qu’il dévisse et dont il vide le contenu dans une enveloppe à en-tête de l’hôtel.

— Garde ça dans ta fouillette, Grand, ça peut servir. Et à présent, où c’que tu comptes aller ?

— Il y a une boîte de noye à côté de l’ Oriental , je vais m’y rendre pour écluser un whisky et lutiner quelque entraîneuse.

— Banco, j’te file le dur. A propos d’dur, Popaul s’est remis en hivernance, ho, à la niche Azor ! V’là qu’est fait. Un’ seconde, y m’vient z’encore une idée en ce dont il concerne ton équip’ment. C’est du crêpe qu’t’as sous tes targettes ?

— Du crêpe comme toi, oui, mon vieux Boyard.

— Confie-les-moi-les un instant !

Je me déchausse. Le Maître-magasinier entreprend alors d’enfoncer deux grosses épingles à l’extrémité de mes semelles. Elles dépassent ces dernières de quatre centimètres et pointent, agressives, vers l’extérieur.

— Gaffe-toi d’pas accrocher ton bénouze en marchant. Et dis-toi qu’un coup d’saton dans les noix d’un gus qui t’chercherait des rognes, et il a les couilles qui roulent su’la jante.

— Merci pour tes multiples gadgets, Gros.

— J’ai toujours été fertilisé en imagination, admet immodestement l’Enflure.

Quelle heure peut-il être en France ?

Je n’ai pas la patience de calculer. Ici la nuit est étouffante, parcourue de bouffées tantôt tièdes, tantôt brûlantes. Au bout de quelques pas, je me sens en sueur. L’atmosphère est angoissante. Je suis au cœur de mille dangers inconnus. Chaque individu qui me frôle me paraît être un ennemi. J’ai les reins contractés par l’appréhension.

La circulation est toujours aussi ardente au bout de la rue. Le délire des avertisseurs compose une cacophonie qui fait ruisseler les tympans. L’air chaud reste aussi âcre, pollué, malodorant.

Je presse le pas en direction de la boîte de nuit située sur le trottoir d’en face, tous mes sens aux aguets.

La boîte est signalée par un arceau de néon dans une façade, mais il faut longer une impasse pour en gagner l’entrée. Un no man’s land oppressant, où des ombres se tiennent immobiles, chuchoteuses. Quels étranges marchés s’opèrent dans cet espace obscur qui sent l’Orient ? Quels vices s’y perpètrent ? Quelles machinations sordides y prennent corps ?

Le cœur fou, je m’arrête un instant, au plus fort de la nuit, en une réaction d’intense défi. M’offrant pour ainsi dire aux maléfices braqués sur moi. Il serait aisé de me frapper à cet instant. Un jeteur de lames l’aurait belle de m’en planter une dans la gorge. Un tireur défouraillerait sans grand risque.

Ma viande se relâche. Mes frissons disparaissent. Je reprends ma marche vers l’entrée.

Et j’entre. Je poussas la porte et entras ! Toujours, toujours que je te dis. C’est notre destin, nous autres particulièrement, héros de polars de merde. On poussa la porte et entra, quoi. Celle-ci, celle-là, une autre, beaucoup. Portes de bois, portes de fer, si je m’entre je vais en enfer !

Des dames thaïlandaises ou chinoises me captent dans une pénombre asiate, chargée de reflets veloutés. Une musique pétarade, au niveau en dessous. Un escadrin peint en noir mène à l’antre plus noir encore.

Près du hall de réception, l’est un bar laqué rouge-dégueulis, avec des caractères noirs, et des peintures foutument mièvres : pommiers en fleur, passerelles en dos d’âne, palanquins fleuris, guili guili gui ! A chier ! Mais quoi, l’art, c’est l’idée qu’on s’en fait et qu’on en donne aux autres, non ?

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