Frédéric Dard - Des gonzesses comme s'il en pleuvait

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Des gonzesses comme s'il en pleuvait: краткое содержание, описание и аннотация

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Moi, tu me connais ?
Je suis pas le genre de mec qui paie pour calcer une gonzesse.
Mais j'appartiens pas non plus à l'espèce qui se fait douiller.
Les écailles, je laisse Ça aux vrais harengs.
Alors, te dire ce qui m'a pris de marcher dans cette combine de cornecul, franchement je pourrais pas.
Y a des moments, dans la vie, où on perd les pédales.
Note que j'en ai trouvé une chouette, chemin faisant, pour compenser.
Si j'avais pu prévoir l'hécatombe qui découlerait de mes prouesses matelassières, je serais resté chez maman.
Tu me crois pas ?
Attends que je fasse le compte des allongés…
Oh ! puis non : j'aurais pas assez de doigts.

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A un moment, il déclare :

— Vous pourriez-t-il pas m’ laisser un peu d’espace bital, mes gosses, au lieu de vous presser l’une contre l’aile ?

Mais elles ne comprennent pas le français. Alors, il s’accommode, mon pote.

— Elles auraient pas des chaglattes comme le tunnel de Saint-Cloud, j’ croirerais qu’elles gougnassent, ces petites tartines. Note qu’é s’ pratiquent p’t-êt’ bien des manœuv’ savantes av’c des godes mahousses comme des outils d’ paveurs…

Il cesse de parler pour piocher le sensoriel des deux gosses à grandes troussées mémorables.

L’homme en noir dont je viens d’asperger le visage à l’eau froide cligne des yeux dans le faisceau cru de ma torche électrique.

— O.K. ? je demande simplement, l’anglais étant une langue économique.

Il fuit la lumière trop vive, ce qui prouve qu’il vient de retrouver ses esprits.

— Le moment de passer à la caisse est venu, lui dis-je. Nous sommes maîtres absolus de la situation. Excepté les gardes, toi et ces deux filles, tout le monde est clamsé dans Sherazade House. Les gardes sont tellement ligotés qu’on peut les foutre tels quels dans des sarcophages, tout le monde les prendrait pour des momies, et vise un peu ce qu’on fait des gonzesses !

Je braque ma lampe sur le plumard où Sa Majesté continue de limer, les mains en bas du guidon sous un couvre-lit de soie arachnéen.

L’homme en noir pousse un cri :

— Misérable ! Vous n’avez pas le droit ! Ce sont les filles du Tout-Puissant !

Son exclamation va chercher l’entendement de Bérurier sur les rivages de sa crampe imminente.

— Eh ben tu diras à ton Tout-Puissant qu’ ses gamines sont surdouées d’ la moulasse, mon pote. Dedieu de Dieu, c’t’ énergie d’ miches ! Vise un peu comm’ é régalent l’homme !

Mais l’autre, au lieu d’apprécier ce morceau d’anthologie, se montre de plus en plus effaré.

— Arrêtez ! crie-t-il. Arrêtez : le Tout-Puissant vous regarde.

— Ben, faudra qu’y s’ fasse une raison, là-haut, gouaille l’Imperturbable. Des miss saute-au-paf commak, y peut qu’en êt’ fier ! Il préférerait-il en faire-t-il des chaisières ?

— C’est un crime, bégaie le gars en noir. Un crime horrible.

Moi, son attitude me trouble, tout à coup.

— Ecoute, lui dis-je, tu ferais mieux de t’exprimer calmement, après nous discuterons de nos affaires.

Mais le gars est soudain alarmé par un autre motif.

— Mon soulier ! hurle-t-il.

— Eh bien ?

— Il me manque mon soulier droit !

— Tu l’auras perdu pendant que je te traînais ici, camarade.

— Je le veux ! Mon soulier ! Mon soulier ! Il me le faut.

Dis donc, ça va pas, la tronche ! Il marche en chaussettes à côté de ses pompes, c’est le cas de le dire. Un instant j’imagine que, tout comme moi, il a peut-être un gadget de secours planqué dans son talon, mais réclamer sa godasse avec cette insistance désespérée serait me mettre la puce à l’oreille. Ou alors il est encore dans les vapes consécutives à ma fléchette jolie, l’apôtre.

— Pourquoi veux-tu ton soulier ?

— Je suis complètement démuni sans mes chaussures. C’est… c’est ainsi.

Je sors et au bout de quatre pas, j’avise la tatane de croco dans le couloir. Je l’examine minutieusement, essayant de lui faire révéler un secret, mais non, quoi : c’est une godasse normale, pompeuse un peu rasta, briquée jusqu’à l’os.

— Bien, fais-je en radinant : le voilà ton soulier, bébé noir.

— Remettez-le-moi au pied ! implore le gars.

Il a positivement (et même en sens contraire) des sanglots dans la voix.

Je le regarde. Impossible de piger sa démarche, si je puis dire à propos de grole.

Je fais tourniquer la tatane au bout de mon doigt. Il supplie :

— Arrêtez ! Vous allez la lâcher et elle se rayera.

— Il y a une bombe à l’intérieur ?

— Mais non, oh ! non. Il n’y a rien. C’est MON soulier. Je veux l’avoir au pied.

A cet instant, l’une des deux frangines prend son foot et pousse un grand cri d’extrême satisfaction glandulaire. Le Gros, savant besogneur, court encore sur son erre, pas la débrancher trop vite, de manière à laisser se disperser l’onde de choc.

— Bon, à ta frelote, maintenant, je m’ payerai l’ voiliage av’c elle, pour l’ même prix. Ça fait un bout qu’ j’ sus obligé d’ penser à la mort d’ Louis Seize, histoire d’ m’ r’tenir la dégorgeance. Allons-y, fillette : la grosse ch’vauchée triompheuse. L’ premier arrivé attend l’aut’ au p’sage.

Je ne prends pas garde à sa prestation télévisée. Toute mon attention est consacrée au jeune corbeau. Tu sais quoi ? Je me baisse sur lui, mais, au lieu de lui enfiler son croquenot, je lui ôte celui qu’il a à l’autre pied.

— Tes ribouis, mon grand, tu les reverras lorsque tu m’auras affranchi sur ce que je veux savoir. Si tu ne parles pas, je fous un coup de pétard à bout portant dans chacun deux, et un troisième, en fin de course dans ta jolie gueule, correct ?

Il me regarde comme un chien d’arrêt regarde un marcassin en train d’enfiler sa laie.

— Qui est le Tout-Puissant ?

— Vous ne le savez donc pas ?

— Excuse : je suis allé à la communale en France et si on m’a tout appris sur Napoléon Premier, on m’a fait des cachotteries à propos de ton Tout-Puissant.

— C’est l’Illustre Commandeur des Frères du Prophète Rayonnant ; il règne spirituellement sur deux cent mille fidèles.

— Qui doivent lui payer son poids de diamants, selon la tradition ?

Il ne répond pas ; comme je ne suis pas chargé d’opérer un contrôle fiscal à Sherazade House, je laisse quimper.

— Tu as dit qu’il nous regardait ; qu’entends-tu par là ?

Il hésite, puis désigne un miroir au mur.

— Il est là derrière, dans son domaine absolu où il n’est pas possible de pénétrer. Il voit tout. Et, son désespoir est sans bornes ! Ses filles, ses chères princesses ! Objets de ses noirs tourments !

S’il n’était lié solidement, je sens bien qu’il se prosternerait face à la glace de boxif.

— C’est lui qui a ordonné que je séduise les malheureuses femmes assassinées ?

— Oui, dit l’homme sans godasses dans un souffle.

— Pourquoi ?

— Parce que ces femelles appartenaient au même groupe sanguin que nos vénérées princesses, que leur étalonnement moléculo farineux était identique et que le prélèvement de leur moelle épinière ne devait se faire qu’après qu’elles aient éprouvé de fortes émotions sensorielles.

Mon abasourdissement marche bon train. Si ça continue, il va doubler Nelson Piquet dans le tournant de Passy et ravir le maillot jaune à Bernard Hinault avant de gagner à Wimbledon.

— Leur moelle épinière ! Mais pour en faire quoi, juste ciel ?

— Pour tenter l’opération réputée impossible.

— Mais quelle opération, tonnerre de Zeus ?

— Sur nos chères princesses.

Je le regarde. Il lit dans l’ombre mon authentique incompréhension.

— Comment, vous ignorez ?

— Quoi ?

— Cet homme, votre ami, s’est jeté sur ces admirables créatures sans savoir ?

— Mais savoir QUOUOIAAAAA ? m’étranglé-je.

Il secoue la tête. Alors moi, droit au plumard, j’arrache le couvre-lit. Et alors. Et alors ! Et alors !!! Du jamais vu, mon chou.

De l’inimaginable, ma louloute.

De l’effarant à la puissance zob !

La terre tremble ; les cieux s’obscurcissent ; le Nil devient vert épinard, et plus du tout vert Nil. Mon système sanguin hésite, se trouble, s’emberlifique. Je n’en crois pas mes sens.

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