Frédéric Dard - Les deux oreilles et la queue

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Les deux oreilles et la queue: краткое содержание, описание и аннотация

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Les deux oreilles et la queue, tu le sais, représentent la suprême récompense qu'un jury de corrida accorde à un toréador qui a magistralement scrafé son bestiau.
Dans notre affaire, j'ai obtenu les deux oreilles et la queue. Et tu sais qui me les a accordées ? Monsieur le président de la République royale française !
Juré craché !
Si tu ne me crois pas, t'as qu'à lire… Les deux oreilles et la queue, moi, tu te rends compte ?
Plus quelques jolis culs qui passaient par là, naturellement.

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— Donc, j’avais z’eu l’occasion d’apercevoir leur garn’ment ici. Son blouson av’c l’autocollante qu’on voye Blanche-Neige pomper E.T., j’trouvais marrant, ça m’a resté. Sitôt identifié le zèbre, je m’pointe annoncer la nouvelle à ces pauv’ gens. Allez, chialez pas, père Ventru, il était mal barré, c’ch’napan ; dites-vous bien que, comme que comme, il aurait mal fini !

Ces chaleureuses paroles augmentent les larmes du bonhomme. Le Gros renifle, touché au cœur.

— Allez donc nous couper quéqu’ tranches de tête roulée et d’jambon persillé au lieu d’morfondre, père Ventru, ça vous chang’ra les idées !

Et le gros type, accoutumé au labeur, va rejoindre sa vieille dans l’office puant.

Sa Majesté chuchote :

— J’leur ai tiré les vers du blair. Y n’savaient même plus où y zen étaient, ces pauv’ vieux. Edmond, leur chiare, il se traîne déjà un pedigree à rallonge : vol à l’étalage, vol de voiture, et d’autres bricoles du genre. V’là deux mois, il leur a dit qu’il avait trouvé du boulot chez un antiquitaire, comme manutionnaire. L’père Ventru, un mec franc comme Delors, n’a pas coupé dans le vanne. Il a chargé son aut’ fils, Gaston, l’aîné, qui lui travaille dans les assurances et a opinion sur rut, d’s’rancarder dont à propos ce dénommé Achille Parmentier, marchand d’pouillerie boulevard Gouvion-Saint-Cyr. Il a appris qu’le zigus en question était un vrai pourri, condamné pour recel dans des affaires débectantes.

— Fabuleux, Gros ! complimenté-je.

— On fonce, patron ? demande Lurette qui piaffe comme Edith, mais d’impatience.

— On fonce, acquiescé-je. Mais pas seuls !

— Merde, nous sommes quatre ! objecte le malaxeur d’Hollywood machin chouette.

— Pas suffisant pour donner l’assaut.

Mon « disciple » se rembrunit.

— Vous allez nous faire encore expédier les scribouillards d’élite de la Grande Cabane ?

— Non, non, j’ai une bien meilleure idée, fils : on va demander aux trois Ricains de nous prêter main-forte, après tout, c’est pour eux qu’on se crève l’oigne, non ? Un peu d’exercice, après la tringle, ça fait du bien.

Je me dirige vers le téléphone au moment où Mme Ventru rapplique, toujours en crue, avec du pinard et de la charcutaille.

— On va pas avoir l’temps pour ça, ma pauv’ dame, lui fait Béru ; mettez-y nous-y dans un sac en plastique, on l’dégustera en cours d’route.

CHAPITRE XXV

ÇA CHICORNE !

Ça n’était pas vraiment un magasin, et pas tout à fait un entrepôt ; plutôt un immense et bizarre local infiniment haut de plafond, vitré du côté boulevard, où s’accumulait un bric-à-brac ahurissant.

On y trouvait du vieux et de l’ancien, et puis du moderne façon jadis, avec toutefois une nette dominante de l’art déco. Des consoles, des sièges en bambou ou confectionnés avec des défenses d’éléphant, des pianos ayant appartenu à Messager, des tables au style tourmenté, des cheminées démontées et rassemblées comme un puzzle, dont chaque élément était numéroté à la peinture blanche ; des tapis roulés : chinois, quelques-uns iraniens ; des lustres muranesques ou hollandais ; une chaise à porteurs sans doute achetée à la Samaritaine de luxe ; des machins mauresques, en cuivre martelé ; et puis tout le reste, empilé, empaillé, en vrac, accroché, pyramidé, jonchant, obstruant…

Il fallait, pour pénétrer dans ce lieu saturé d’horreurs, passer par la cour, la ci-devant porte donnant sur le boulevard Gouvion-Saint-Cyr étant condamnée (à perpète) par un Himalaya de choses plus ou moins bancroches qui risquaient, semblait il, de carboniser la grande vitre grise et jaspée d’auréoles. On entrait donc par ce qui avait été conçu porte de service, laquelle prenait dans une paroi coulissante permettant la circulation des meubles volumineux. Tout de suite à droite en entrant, on avait frayé un chemin à travers ce foutoir qui conduisait à une pièce servant de bureau. Paradoxalement cet endroit était clair, propre, meublé design ; il comportait un sofa couvert de soie sauvage de couleur orange, avec une cohorte de coussins bleu roi.

Le maître des lieux, Achille Parmentier [6] Pardonne-moi, ô mon lecteur adoré, d’avoir déposé deux « Achille » dans cette histoire, mais le premier existe depuis des décades, et le second est venu y faire un calembour. San-A. , un quinquagénaire chauvasse et ventripotent, discutait avec deux gars pas très sympathiques. L’un avait un œil blanc qui le rendait incommodant, l’autre regardait tout un chacun avec l’air de se demander combien ça lui rapporterait s’il le butait.

— On a été floués, déclara Parmentier, il ajouta (parce que nous sommes dans un San-Antonio) : comme des patates !

Ses interlocuteurs hochèrent leurs têtes faisandées pour marquer l’acquiescement.

L’antiquaire reprit :

— Le petit Ventru a été abattu sans sommation et ils ont embarqué Zadig.

— Qui ça, « ils » ? demanda l’œil blanc, mais avec sa bouche.

— A première vue, les gens du laboratoire.

— Les gens d’un laboratoire ne disposent pas d’une équipe de tueurs volants, fit l’autre personnage qui avait pour patronyme Julien. Selon moi, ils ont dû rencarder les poulets.

— J’imagine mal les poulets tirant sans sommation devant la populace ; ce serait plus qu’une bavure…

— Si vous croyez qu’ils se caillent pour ça. Dites, et Mesrine, ils lui ont envoyé une lettre recommandée pour lui annoncer qu’ils allaient l’allonger ?

— Tout de même, soupira Achille Parmentier, je flaire autre chose de plus compliqué. Toujours est-il que cette putain de valise doit présenter un sacré intérêt pour quelques gens. Mais c’est pas le tout : je m’attends à de la visite. Zadig est un intrépide, pourtant je doute qu’il se laisse arracher les couilles plutôt que de me balancer.

— On vous couvre, patron, déclara Nonœil en caressant un renflement de son costar pied-de-coq.

— Merci. Mais pas de grabuge inutile. S’il se produit du caca, n’intervenez qu’en cas de gros patins. Je préférerais la négociation.

— Vous voulez négocier quoi avec des gus qui vous refroidissent vos fines lames sans même s’annoncer ? grinça Julien.

Il sortit de sa poche une boîte de pastilles Valda et en prit une qu’il glissa avec dévotion dans sa clape comme s’il se fût agi d’une hostie. Parmentier s’attendit à le voir s’envoler, comme dans la pube, mais l’homme à la frime charognarde resta le cul sur sa chaise Knoll.

Achille Parmentier était un homme de décision ; il ignorait la peur malgré sa frime rondouillarde qui suait le bien-être bourgeois.

— L’effet ne se fit pas attendre, murmura-t-il, en regardant par la baie vitrée qui donnait sur la cour.

Ses péones l’imitèrent et virent survenir deux hommes probablement étrangers. L’un était roux, massif, avec une frime d’ancien boxeur plus riche de coups reçus que de coups donnés ; l’autre avait l’air d’un gitan. De toute évidence, ce tandem ne venait pas ici pour acheter des meubles, ni même pour en vendre.

— Eh bien, il va falloir ouvrir l’œil, déclara Parmentier, car je pressens que ces messieurs arrivent avec de mauvaises intentions.

Nonœil pressa à nouveau la bosse de sa veste.

— Je ne mets pas longtemps à dégainer, assura-t-il avec des mines pour westerns.

Boris, suivi de Stevena, parcourait le sentier ménagé dans la jungle de cette pouillerie et se pointa jusqu’à la porte vitrée du bureau à laquelle il frappa.

— Entrez ! fit Achille Parmentier.

Au lieu d’obéir, Boris s’effaça pour laisser le champ libre à Stevena. Ce dernier tenait une mitraillette et, sans l’ombre d’une hésitation, tira une salve à travers la vitre en direction de Nonœil et Julien. Les deux hommes s’écroulèrent en geignant. Ils n’avaient pas eu le temps de sortir leurs propres armes tant l’action avait été fulgurante.

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