Frédéric Dard - Circulez ! Y a rien à voir

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Circulez ! Y a rien à voir: краткое содержание, описание и аннотация

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Roman délimité de qualité supérieure par la chambre de commerce de Pointe-à-Pitre.
Aurait dû s'intituler
ce qui était bien plus marrant, moi je prétends ; mais « ils » ont trouvé que ça faisait vulgaire. Alors, bon, qu'est-ce tu veux que je te dise, hein ? Mais franchement, la démocratie, c'est juste l'idée qu'on s'en fait !
Toujours est-il que la tour Eiffel est bel et bien dans le train et que tout ce qui s'ensuit, ben mon vieux, tu m'en diras des nouvelles !
Tu connaissais pas « Les Mystères de Nouille York » ? Les voici !

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— Dans une valoche maçonnique [5] Béru entend par là une valise Samsonite, de toute évidence. à double fond, bien enveloppé dans de la feutrine huilée, y a un pétard gros calibre av’c deux boîtes de balles. Ensuite, j’ai trouvé qu’ la tête d’son plumard était creuse et qu’é s’ouvrait du bas. Dedans, c’est bourré d’ talbins de cent dollars trombonés par paxons d’ dix. J’ai pas compté, mais y peut voir v’nir la misère ! En outrance, j’ai déniché en ouvrant le trappon d’vidange de sa baignoire des produits pharmaceutiques et des s’ringues par bottes d’ douze. Te dire ce que sont-ce ces produits, impossib’ : y a rien d’écrit dessus, juste des chiffres.

Le Déterminant replie consciencieusement son faf à train.

— Rien d’aut’, Grand. Mais j’ croye qu’ c’est suffisant pour démontrer que c’vilain coco n’est pas blanc-bleu : y a comme des bulles dans son pedigree. S’rait intéressant d’savoir d’où est-ce qu’il sort, l’hareng ! C’ serait de Singe-Singe que ça n’ m’étonnerait pas !

— Je crois que le plus simple, ce sera de le lui demander, réfléchis-je.

— A ta dispose, Grand.

— On l’entreprendra à la langoureuse, une nuit, dans sa casemate.

— La prochaine ?

— Pourquoi pas. Auparavant j’aimerais savoir où en sont nos deux potes Mathias et Blanc.

Le Dédaigneux fait la moue :

— Où veux-tu qu’ils en sommes ? Perdus dans c’ te putain de ville.

Je sonne Betty qui se pointe rapidos malgré sa forte surcharge pondérale, et lui demande si mister Boggy est rentré. Elle me répond qu’à l’instant.

— Voulez-vous le prier de passer me voir ?

Elle opine et sourit large à Béru, lequel vient de glisser sa paluche sous les jupes de la femme de chambre pour une vérification express.

— Tu vois, murmure Béru, c’te femme, si ton pote Liloine lâche la rampe, je croive bien qu’ j’l’emmènerai à Paris ; ma Berthe cherche une bonne, justement. Ça lui soulagerait l’ ménage. D’puis qu’on a Apollon-Jules, l’boulot manque pas.

Il me la coupe au sécateur, par instants, le Mammouth.

— Mais, Apollon-Jules est chez nous ! C’est ma mère qui l’élève ! objecté-je.

L’Enorme renifle.

— Oublille pas qu’on l’ prend un après-midi par s’maine, Sana. Et c’t’après-midi-là, il compte dans les anus, croive-moi !

« Ah ! le ch’napan ! Un vrai volcan ! Tu sais qu’y nous a cassé la soupière d’ la salle à manger qui nous venait de ma belle-sœur ? Celle qu’était paralysée et qu’est morte d’une strombolie pulmoneuse. »

— Je suis navré, Gros. Je t’en achèterai une autre.

Magnanime, Bérurier a un geste conciliant.

— J’en fais pas une histoire, Sana. On sait c’ que c’est qu’un gosse. Simp’ment, ta mère aurait une aut’ vieille soupière pour nous remplacer l’aut’, j’ dirais pas non. Les objets, on s’y habitue comme aux bêtes ou au monde : quand y n’ sont plus là, y nous manquent.

Là-dessus, on toque à la lourde et c’est le toucan qui se pointe, avec sa frime en coin de rue sinistrée, son regard franc comme deux huîtres gâtées, son mutisme de tueur à gages pour films « C ». Il a son éternel cigare entre les ratiches.

Je le visionne posément, qu’à la longue, comme je ne moufte pas, il finit par demander :

— Vous avez besoin de quelque chose ?

— Oui, de votre cigare.

Là, je le surprends. Il concentre ses yeux glauques sur ma personne.

— Vous voulez un cigare ?

— Celui que vous êtes en train de fumer fera l’affaire ; si vous y tenez, je pourrai vous le rendre.

Je lui présente un cendrier. Il hésite, puis ôte le cigare de ses lèvres minces pour l’y déposer.

— Merci, fais-je.

Je place le cendrier devant moi, tire mon porte-cartes et déplie le mégot trouvé auprès du vieux perron. Illico, je m’aperçois qu’il s’agit de la même marque.

Je présente de nouveau le cendrier au grand vilain pas frais.

— O.K., Boggy, ce sera tout. Pardon de vous avoir dérangé.

Il reste immobile.

— Ça signifie quoi, ce micmac ?

— Je vous raconterai ça plus tard.

D’un signe sec je le congédie. Il sort en serrant les poings.

Donc, Boggy peut être le guetteur au polaroïd, en tout cas il n’est pas l’assassin de Cower puisqu’il n’a quitté la maison qu’après mon départ.

— Ça voulait dire quoi, l’espérience du cigare ? demande à son tour le Mastar.

Mais je n’ai pas envie de parler. Les gags de la tête coupée, de la veuve qui perd la tronche à sa façon et me dégaine Coquette, de la photo et du message déposés devant la porte de Harry Cower, je préfère les tenir secrets pour le moment. Tout ça, c’est de la dynamite. Si ça se trouve, la police new-yorkaise est déjà en train de faire établir mon portrait-robot sur le témoignage de mammie Cower et aussi des gens du voisinage, dont certains n’auront pas manqué de m’apercevoir sur le perron de la maison rose. Même quand tu te crois seul, on t’observe.

— Viens avec moi, Gros, enjoins-je au lieu de lui répondre.

— Où cela-t-il ?

— Dans le parking de l’immeuble.

— Quoi foutre ?

— Respirer l’air du large.

L’ascenseur nous y dépose. Le garage comporte un seul niveau car dans cet immeuble super-luxueux, les locataires sont peu nombreux. Il est brillamment éclairé par une dégueulade de néons qui font chanter les chromes des bagnoles « classe » remisées en ce lieu. Un poste de lavage carrelé de blanc et comportant tous les accessoires nécessaires au nettoyage, ponçage, lustrage des tires équipe l’endroit. Justement, Duvalier, en bras de chemise, un tablier de toile verte noué devant soi, est en train de fourbir la Lincoln-corbillard.

— Tu trouves pas qu’il ressemble à Raymond Barre ? murmure Béru. En noir et plus sympa, c’est franc le gros Babar.

Le chauffeur de mon pote nous décoche son sourire tahitien des jours en liesse.

— Besoin de moi, m’sieur l’ami ? il me demande.

— De vous, mais pas de la voiture, fais-je. Vous vous rappelez que M. Liloine a été agressé dans ce garage il y a quelques mois ?

— Oui, m’sieur. J’étais absent.

— Hélas pour lui.

— Ce soir-là, il avait pris la BMW, là-bas.

Il me désigne une bagnole dans un box. Duvalier cligne d’un œil et ajoute, égrillard :

— C’est sa voiture de jeune homme, au boss !

— Réservée à ses sorties fines ?

— Voilà, m’sieur l’ami, exactement !

— Vous savez où il a été agressé ?

— Là, près du pilier, selon ce qu’on m’a dit.

— C’est quelqu’un qui l’a trouvé ?

— Non, il s’est désévanoui tout seul et il s’est traîné jusqu’au téléphone que vous apercevez près des ascenseurs pour appeler le gardien de l’immeuble.

— La BMW est fermée à clé ?

— Oui, mais j’ai la clé dans ma poche.

— Passez-la-moi un instant.

Il dépose son éponge, essuie ses mains mouillées à son tablier et tire un trousseau de clés de sa fouille. Il en sélectionne une qu’il me tend.

Quelle idée d’aller visiter cette bagnole ? Cherche pas. Une idée à moi, voilà tout. Ce qui la motive ? Probablement le fait que la BMW soit la tire privée de Marcus, son bahut à galipettes.

Elle est bioutifoule en plein : d’un bleu très clair, intérieur cuir bleu marine. Je m’installe au volant. Ça sent bon la chignole de haut niveau. Plus des parfums subtils : ceux des gerces de luxe qui ont voyagé à son bord.

J’ouvre la boîte à gants.

Outre les carnets d’entretien de la chiotte, j’y trouve un objet particulièrement insolite : un porte-aiguilles ancien qui ressemble à un minuscule livre dont la couverture serait en bois et les pages en soie rose. Quelques aiguilles s’y trouvent encore piquées. La chose est inattendue dans cette voiture puissante. Quelque diable me poussant, je la glisse dans ma fouille.

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