Frédéric Dard - Renifle, c’est de la vraie

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Renifle, c’est de la vraie: краткое содержание, описание и аннотация

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Bonne nouvelle : la chasse aux perdreaux vient d'ouvrir !
Oui, mais sale nouvelle pour les perdreaux !
Les flics se ramassent à la pelle dans les rues de Paname !
Il faut absolument qu'on fasse quelque chose, non ?
Alors on fait.
Béru, par exemple, se déguise en gardien de la paix. Comme il prend du service dans le quartier des putes, c'est pas triste, malgré l'hécatombe !
Franchement, si t'es contre la chicorne, la baise et la franche rigolade, vaut mieux que tu relises l'annuaire des Chemins de fer.

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— Ah ! non, fais-je en jouant du mirliton avec son exquis clito, cette fois il est trop tard pour répondre.

Mais la garce de sonnerie stride comme si elle criait au secours !

Pour empêcher ma partenaire de céder à l’appel de l’instrument pététesque, je la gnougnouffe en grande sauvagerie. C’est la broute sur écran large. Je couvre une surface exceptionnelle. Ratissant large comme la main à chaque tyrolienne linguale. Et en vrille, s’il vous plaît ! Ne m’occupe même plus de respirer, j’ai une autonomie de pêcheur de perles !

Elle est tellement emportée par ma fougue et ma technique qu’elle n’entend plus rien, Alberte. Même quand la vieille bonniche se pointe, elle continue de vageindre, le visage blotti entre ma cuisse droite et mes huit kilogrammes de testicules en vrac.

— Madame ! appelle l’ancillaire, c’est le téléphone. De la part de Mademoiselle !

Dieu du ciel ! J’ôte mon scaphandre en viande et renverse Alberte sur le plumzingue. Je veux me précipiter, mais mon bénouse descendu au niveau de mes genoux entrave ma marche et je me cataplasme sur la moquette haute laine.

— Où ? Où ? fais-je à la vioque.

Elle me regarde dépétrer de mes guenilles, lutter avec mon braque féroce, retrouver la position verticale.

— Le poste du salon ! renseigne la vieillarde servante.

Je trottine ridiculement, mon paf plus agité que la baguette à Karajan quand il s’explique avec la Neuvième . Un nœud porté au suprême, faut du temps pour qu’il décélère lorsqu’on ne lui permet pas de s’exprimer jusqu’au bout. Le fortuit, il veut pas le savoir, le superpaf. C’est une ogive chercheuse que je trimbale au salon.

Le combiné est posé près du socle. Je le cramponne à la volée.

— Allô !

Un silence.

— Allô, j’écoute ! exhorté-je.

Mais je ne perçois qu’un bruit de respiration. Au bout de dix secondes, on raccroche. La sonnerie sempiternelle, cosmique, du biniou décroché à vide me vrille les eustaches. J’attends encore un peu. Ils font tous ça, dans les films, en pareil cas. Et puis ils regardent l’appareil, comme s’il allait se manifester AUTREMENT. Moi, je le regarde pas. Je sais qu’il ne me tirera pas la langue, ni ne me fera un bras d’honneur. Ce n’est plus qu’un morceau de matière inerte que je finis par remettre en place.

Ma queue continue de ballotter. Alberte surgit, rajustée elle s’est. La démarche zombiesque, l’expression furtive. Elle vient de naître, mais on n’a pas achevé de la déballer ! Je la regarde. J’ai le goût délicieux de sa chatte à la bouche. N’empêche que c’est nase, archifoutu ! nos délices et orgues. On a le mauvais sort après nous, quoi ! Je la perpétrerai jamais en plein ! C’est des vilaines choses de la vie qui arrivent sans qu’on les eusse méritées. Des perfidies insoutenables du Malin.

— C’était Emeraude ? demande ma malheureuse partenaire inamantée.

— Non.

La vieille bonniche surgit. Je remets mon chibraque en place. J’en pleurerais. Un zob pareil ! Je connais au moins quarante et un académiciens français qui donneraient leur fauteuil pour avoir le pareil seulement un quart d’heure ! Ne serait-ce que pour le regarder devant leur armoire à glace ou se faire photographier avec.

Mémère-servante murmure :

— Voulez-vous que je repasse votre pantalon, monsieur ? Il est très froissé.

— C’est du lin, plaidé-je, ça se porte ainsi.

La vioque se penche au niveau de ma braguette.

— Il n’y a pas de traces de foutre ? elle s’inquiète.

— S’il y en avait, elles seraient antérieures à cette soirée, déploré-je.

La mamy sourit.

— Un jour, j’ai vu un homme de votre âge qui se promenait avec des chandelles longues comme ça !

— L’homme en question venait d’être heureux, envié-je.

Alberte a un frisson. Elle encaisse mal ce ratage sensoriel.

— Ce coup de fil vous a dérangés, n’est-ce pas ? demande la vétuste ancillaire.

Mme Dumanche-Ackouihl doit se montrer très libre avec sa domestique car elle acquiesce. Je pressens des complicités profondes entre les deux femmes. Des choses qui remontent à l’adolescence de la somptueuse Alberte.

— Ce n’est pas raisonnable de rester en panne, décrète la bonne. Le commissaire devrait vous finir avant de s’en aller, d’autant qu’il semblait dans des dispositions exceptionnelles. Il est monté sur du 24 centimètres, n’est-ce pas, monsieur ?

— Par excès, confirmé-je.

— Vous vous rendez compte ! s’extasie la vioque. Un gratte-cul pareil, ça ne se trouve pas sous les pas d’un cheval.

— Plutôt sous son ventre, admets-je. Elle apitoie d’un hochement de tête.

— Retournez dans la chambre ! enjoint-elle. Si le téléphone resonne, cette fois, je ne vous appellerai plus !

— Qui vous a parlé ? demandé-je.

— Un homme.

— Et qu’a-t-il dit exactement ?

— Il a demandé après Madame. Comme j’avais cru comprendre que Madame se faisait bourrer, j’ai essayé de tergiverser, mais l’homme s’est impatienté ; il a crié : « Allez lui dire que c’est de la part de sa fille et qu’elle se dépêche de répondre ! » Curieuses façons, n’est-ce pas ? Je suis donc allée vous appeler. Mais vraiment j’en suis navrée. Une queue de 24 centimètres ! Pauvre Madame.

— Ce n’est que troussée remise, fais-je, histoire de prendre congé sur une lueur d’espoir.

LA POUDRE PARLE

J’aime bien l’atmosphère de la Grande Taule, la nuit : cette torpeur qui paraît y régner, mais qui est fausse car, en réalité, elle masque une activité au ralenti.

Peu de monde, peu de bruit, mais de l’efficacité. Les « héros » de la noye sont silencieux, fermés, déterminés. Ils vont à des actions précises ou en reviennent avec des frimes de combattants.

Je commence par une visite aux écoutes. Les hommes de quart sont en train d’écluser des cafés prélevés au distributeur nouvellement installé dans les locaux. L’un d’eux ligote Lui dont le poster central est consacré à la chère Alice Sapritch.

— Je devinais que vous alliez arriver, commissaire, me dit l’inspecteur Chibrac.

Je lui souris, confiant. S’il me fait cette réflexion, c’est qu’il a « agi en conséquence » après l’appel téléphonique que mon intervention a écourté.

— Dommage que Mme Dumanche-Ackouihl ne soit pas venue répondre, dit-il, la communication aurait duré quelques instants de plus et on l’aurait située plein cadre alors que là, on n’a eu que la possibilité de déterminer le quartier.

— Quel est-il ?

— Batignolles.

Il marche à une grande carte murale plastifiée, sur laquelle s’inscrit le plan de Paris et de sa proche banlieue. D’un index nicotinisé, il trace un ovale dont les extrémités s’intercalent entre le boulevard de Courcelles et celui de Clichy.

— L’appel provenait de par là, commissaire.

Je lui tapote l’épaule.

— Voilà un précieux renseignement, Chibrac ; c’est toujours ça d’acquis. Si le correspondant réitère, vous gagnerez du temps la prochaine fois.

— A moins qu’il n’appelle d’ailleurs, souligne l’intéressé.

Pensif, je parcours les couloirs joyeux comme une vésicule biliaire malade. Sur un banc, deux gouapes entre deux gardiens de la paix. Elles me font penser à mes neuf loustics, toujours gardés à vue dans l’ancienne cage à poules. Au fait : si j’allais leur dire un petit bonjour ?

Mon pas sonne sur le carreau. J’ai l’air martial, comme ça, mais franchement, ça va mou, les gars ! Jérémie et Emeraude, disparus d’une part, Pinuche et Béru d’une autre ! La môme Violette zinguée ! Seul point positif : les neuf gars qui furent si habilement manipulés par Hervé Cunar et sa mystérieuse clique !

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