Frédéric Dard - Le cri du morpion

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Le cri du morpion: краткое содержание, описание и аннотация

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« A ses débuts, il avait été accompagnant pubien à Lord d'un clochard de la place Maubert. »
Ainsi commence la biographie de ce minuscule et très épisodique personnage qui se nomme Arsène et qui est morpion de service dans ce livre.
Je ne pensais pas, en carambolant la jolie Marie-Maud, que ce facétieux animal allait m'emmener non pas en java mais à Java.
Qu'à cause de lui, j'allais devoir mettre en l'air une quantité de gens peu honorables au demeurant et assister au sacre tragique de Bézaphon II, le sultan de Kelbo Salo !
Comme quoi, il ne faut jamais qu'un morpion sorte de sa réserve.
Si par hasard tu en as un qui la ramène, envoie-le se gratter. SAN-ANTONIO

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Nous nous repérons dans l’immensité et avisons la réception, à quelques encablures sur notre droite. Juste qu’on s’y pointe, un monsieur grand et mince, un tantisoit grisonnant des tempes, avec le nez pointu et le regard vif nous intercepte.

— Victor Delagrosse, ambassadeur de France, se présente-t-il. J’ai tenu à venir vous accueillir.

Vachement serviable, l’Excellence. On se congratule les phalanges par poignées.

— J’ai préféré vous mettre au courant personnellement. Inscrivez-vous, nous irons bavarder dans votre chambre.

Cinq minutes plus tard, nous voici dans une suite de deux cent cinquante mètres carrés (qui fourniraient des mètres cubes pour peu que tu les multiplies par la hauteur du plafond). Deux chambres, deux salles de bains, un vaste salon regorgeant de boissons et de denrées comestibles.

— Bien entendu, vous êtes les invités de la France, précise Delagrosse en constatant notre ahurissage.

Il se dépose dans un fauteuil.

— Votre homme est ici ! déclare l’ambasse.

— Au Hilton ? fais-je.

— Il se trouve dans la tour, tout comme vous, mais trois étages plus haut, précise notre hôte.

Il sort simultanément des lunettes fines, à monture métallique, et un papier de sa poche intérieure.

Il déplie les unes, en chausse son nez, puis l’autre et se met à le lire :

— La femme qui l’accompagne, description : un mètre soixante-dix, blonde, mince, jolie, yeux vert-gris, peu de poitrine, des jambes magnifiques. D’une très grande élégance. Lorsqu’ils sont arrivés à l’hôtel, Lassale-Lathuile l’a fait inscrire comme étant son épouse Marie-Maud.

— Ce n’est pas elle ! coupé-je.

Delagrosse a un geste évasif, genre « c’est votre problème, pas le mien », et poursuit :

— Après s’être installé au Hilton , le couple a fait ce que font beaucoup de gens après dix-sept heures d’avion : il s’est couché et a dormi une dizaine d’heures d’affilée, terrassé par le décalage horaire, particulièrement pénible à surmonter dans le sens ouest-est. En fin d’après-midi, le même jour, Lassale-Lathuile et sa compagne ont affrété une voiture de louage avec chauffeur. Mes petits coopérants ont tenté de la suivre, mais à Djakarta, la circulation est si dense, la manière de conduire des Indonésiens si fantasque, qu’ils l’ont vite perdue. Toutefois, ils ont relevé le numéro de la plaque minéralogique, après quoi, ils sont revenus attendre à l’hôtel où les Lassale-Lathuile sont rentrés à une heure du matin. Ils se sont couchés et ont à nouveau dormi. Ce matin, ils ont reçu un visiteur sur le coup de dix heures. Un homme d’une quarantaine d’années, probablement chinois, vêtu d’un pantalon noir et d’un batik.

L’ambassadeur abaisse sa feuille.

— Il est indispensable que je vous précise ce qu’est le « batik ». Il s’agit de tissus imprimés de façon artisanale, selon un procédé très ancien. Si vous avez un peu de temps, je vous ferai visiter une fabrique. Les étoffes sont dessinées à la main. Les motifs en sont très tarabiscotés, très « décoratifs ». On leur fait subir des bains de couleur successifs. Des femmes recouvrent de cire chaude les parties du motif qui ne doivent pas prendre la couleur. Ensuite on…

Il s’interrompt et éclate de rire.

— Mais à quoi bon ce documentaire ! Sachez seulement que les chemises de batik sont presque une tenue nationale et qu’il est de bon ton d’en porter dans les soirées les plus « smart ». Donc, le Chinois qui s’est présenté ce matin chez Lassale-Lathuile en portait une. Il tenait un paquet assez volumineux sous son bras. Il ne l’avait plus en repartant, vingt minutes plus tard. L’un de mes petits gars a filé ce visiteur jusqu’à sa voiture qu’il avait garée dans le parking de l’hôtel. Et il en a également relevé le numéro minéralogique. Ce Chinois doit être un homme fortuné car il roule dans une grosse Mercedes presque neuve de couleur vert bouteille.

L’Excellence se tait, replie son papier bleu frêle et le dépose sur la table basse.

— Je suis époustouflé, lui dis-je. Je ne me doutais pas que nos ambassades pouvaient fournir à la police française des collaborateurs d’une telle efficacité.

— Nous sommes en place pour tout , assure Dela-grosse, pas seulement pour organiser des réceptions. Avez-vous encore besoin de mes troupes ? Surtout, n’hésitez pas, commissaire.

— Pensez-vous qu’il soit possible de déterminer les propriétaires des deux voitures dont on a relevé les numéros ? Vous avez des accointances avec ce qui constitue la préfecture de police à Djakarta ?

— Je vais me débrouiller. Rien d’autre ?

— Il me faudrait également une voiture avec un chauffeur très expérimenté ; d’après ce que j’ai pu voir, conduire dans cette ville c’est pas de la tarte.

— Je vais mettre à votre disposition l’un de mes deux chauffeurs de fonction, Kariff ; il est malin et parle convenablement le français.

Je proteste pour la forme : « Je ne voudrais pas abu-ser ; c’est trop ; je ne sais comment, nani nanère », paroles de San-Antonio sur une musique de Wolfgang Amadeus Mozart.

— Je ne vous invite pas à dîner ce soir, vous êtes trop fourbus. Vous allez dormir ?

— Non, dis-je, j’ai trop à faire.

Sans savoir réellement ce que j’ai à faire !

Nous raccompagnons son Excellence en bas. Il me présente ses deux petits coopérants si coopératifs. Des garçons bien de chez nous, qui se marrent en tranches de pastèque. Je leur exprime ma satisfaction.

— Votre bonhomme vient de descendre, me disent-ils ; il est en train de prendre le thé avec sa nana.

Ils me désignent un salon vitré. Effectivement, je renouche l’ami Lucien, près d’une colonne. Sa pétasse, ô pardon ! C’est pas du laissé-pour-compte, du lot à réclamer ! Une vraie couvrante de journal de mode. Décarpiller une nière de ce style, déjà c’est le pied géant assuré ! L’azur dans le kangourou ! Quand tu vois le dessus, t’imagines les dessous. Tout ce froufrou bordélique ! Un enveloppe-cul arachnéen, bordé de dentelle noire, j’espère ! La moufette délicate, très présente sous l’étoffe légère, avec sa mignonne frisure blonde, ses exquises lèvres faites pour l’amour (et non pour la moue). O Seigneur, que de joyaux, en ce bas monde ! Le pur régal permanent.

Je voyais l’autre jour, à la « Caméra cachée », Rich, le comédien qui s’approchait des dames, dans la rue, leur demandait poliment si elles voulaient bien aller tirer un petit coup avec lui. L’expression d’un de mes rêves. Des années et des années que j’ai écrit la chose, comme quoi fallait arrêter de bêcher, passer outre les simagrées. Y aller franco, quand la digue te biche. Tu vois une frangine qui te fait monter en asperge, tu lui proposes la botte, tout franchement, en camarade.

Ça m’est arrivé, d’ailleurs. J’en ai allongé, des sœurs, de cette manière très soudaine. Elles apercevaient mon chibre dans mes prunelles. Comprenaient que ça pouvait donner un moment exceptionnel. Cédaient sans rechignages hypocrites. Le grand embrasement sensoriel ! Feu occulte ! Feu au cul ! C’est pas nous qui avons inventé le jeu, mais le bon Dieu. Lui, espère, Il est d’accord. Mais y a l’armada pisse-froide, les guetteurs au trou ! Les foutriques de toute nature, mal pensants, mal bandants, mal dans leur peau ! Les cons de nature, quoi ! Faits en matière conne, avec des idées torves, des préjugés déliquescents.

Moi, la gonzesse à Lassale-Lathuile, elle me flanque des secousses simiesques (comme dit Béru) dans le calbute. Les heures d’avion m’ont attisé la nervouze. Dix-sept plombes à trémousser dans un fauteuil, à somnoler, à bouffer des mets à la con, à picoler comme un perdu pour user ce long temps mort, ça te file une godance infernale. Le premier prose à portée, je tire un penalty !

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