Frédéric Dard - Le cri du morpion

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Le cri du morpion: краткое содержание, описание и аннотация

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« A ses débuts, il avait été accompagnant pubien à Lord d'un clochard de la place Maubert. »
Ainsi commence la biographie de ce minuscule et très épisodique personnage qui se nomme Arsène et qui est morpion de service dans ce livre.
Je ne pensais pas, en carambolant la jolie Marie-Maud, que ce facétieux animal allait m'emmener non pas en java mais à Java.
Qu'à cause de lui, j'allais devoir mettre en l'air une quantité de gens peu honorables au demeurant et assister au sacre tragique de Bézaphon II, le sultan de Kelbo Salo !
Comme quoi, il ne faut jamais qu'un morpion sorte de sa réserve.
Si par hasard tu en as un qui la ramène, envoie-le se gratter. SAN-ANTONIO

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Alors je prends des temps. Je lui vote une petite minette menuette, façon Hôtel des Glycines à Levallois. Elle me repousse, biscotte, ça non plus ça ne se pratique pas à Java ! Faut savoir où elle veut en venir, bordel ! Quand on a une fente à peine capable de recevoir la rosette de la Légion d’honneur (et non celle de Lyon !) c’est vachement négatif de chipoter, moi je déclare. Qu’à la fin, irrité par ses protestances, j’éclate :

— Ecoute, môme, si tu rebiffes, je déclare forfait ! Faut savoir ce que tu veux. Un braque de ce diamètre, ça ne se déguste pas avec une paille, tu saisis ?

— Non, non ! Trop fort ! Trop fort ! proteste la patiente.

Sa voix plaintive, étouffée par ma virile toison, est pathétique.

— Moi ! crie-t-elle. Moi !

— Toi, quoi ? C’est pas une chatte que tu as mais un chas d’aiguille.

Elle rampe hors de sous moi et me fait signe de me placer sur le dos. Compris ! La chevauchée princière en forêt. La petite madame va essayer du trot angliche sur mon module à longue portée. Elle a raison si quand on opère soi-même, on contrôle mieux sa douleur. Je la laisse s’escrimer, la pauvrette.

Tu sais qu’elle m’émeut, cette minuscule pécore ? Elle y va, à la verticale. Se crache sur les doigts pour faciliter le transit par un massage prélavable (comme dit le Mastar). Et puis elle twiste again sur mon périscope. Une courte halte ! Ensuite, elle repart vaillamment à l’assaut du mont chauve, la darling chérie. J’ai l’impression qu’elle gagne un peu de terrain.

C’est fou, leur obstination farouche, ces Asiatiques ! Leur volonté pas branlable. Petit à petit, l’oiseau fait son nid, comme disait ma grand-mère. A l’heure que je te mets sous presse, elle a dû engranger ses huit centimètres de cervelas truffé, Dingding ! Elle gémit, mais persévère (perd ses verres, père sévère). Ce courage ! Note que ma position de pacha est superbe, n’empêche que si elle s’était laissé grumer le trésor, le résultat eût été plus rapide ! Mais tu connais les gonzesses, hein ? Pas la peine de vouloir faire leur bonheur si elles ne sont pas partantes.

— Vrouaaaaah ! hurle-t-elle tout à coup en abaissant son train d’atterrissage de dix bons centimètres.

Je suis arrivé à destination. Ça lui fait une impression cataclysmique, Dingding ! Kif, Chazot s’asseyant enfin sur la tour Eiffel ! Elle est venue, elle a vu, elle a vaincu ! La notion de triomphe l’envahit (avec le reste), l’inonde (avant le reste) [6] Tout de suite après, faudra que je te raconte un truc dégueu-lasse ! San-A . . Malgré un reliquat de souffrance, elle sourit. Ineffable (comme disait La Fontaine). L’en-chante-ment ! Je voudrais peindre ce beau visage de bronze où se dessine l’extase. J’intitulerais le chef-d’œuvre « Féerie indonésienne ». J’en demanderais un prix fou, mais je la vendrais pas. Cette môme, c’est un phénomène de volonté ! L’énergie poussée au sublime ! Dis donc, je voudrais pas être à sa place après la cérémonie d’ouverture ! Le baume du révérend père Longan, elle peut s’en oindre copieux, médème ! Se vaseliner les tréfonds very well !

Elle me couronne empereur de toutes les Asies (dans le métro) avec ses miches !

Emu, retourné, je ferme les yeux. Etat second ? C’est primaire de le croire. Et pourtant ! Voilà qu’un songe bizarre me rafale la pensarde. J’imagine qu’Arsène, le morpion est revenu. Il vadrouillait dans la sylve crépue de Dingding Dong, l’artiste. Reconnaissant ma propre broussaille, la charmante bête décide, ex abrupto, de réintégrer l’Europe. Alors il s’élance pour sauter d’un poil femelle à un poil mâle.

Comment s’y prend-il, ce minuscule con (à force d’y loger, on le devient, phénomène d’osmose !), voilà qu’il n’a pas remarqué que la production filiforme de l’épiderme de mistress Dong décrivait une boucle du genre nœud coulant ! Son cou s’est engagé dans ladite. Il s’en avise trop tard ! Le voilà pendu haut et court !

Il pousse un cri inarticulé, vu son pauvre corgnolon coincé. Un cri intense qui fait vibrer mon cervelet sur ses bases. Je sursaille ! Mon héroïque partenaire est allongée sur moi, inerte, vaincue sans doute par l’intensité de son plaisir.

— C’est bon, mon rayon de miel sauvage ? je lui distille à l’oreille.

Elle chuchote :

— Bouaffff…

Et puis encore, me raconte un mot tout en « e » muets.

— Tu n’as pas trop mal, ma fleur des tropiques ? Ma poupée javanaise ?

Elle répond rien, ne bouge pas, pèse de son faible poids sur mon ventre d’airain. Je lui caresse doucettement la nuque, puis le dos. Et alors mes fingers s’arrêtent sur un objet dur dressé à la verticale de Dingding Dong.

Je relève la tête. Mon corps fait comme du papier d’étain que tu froisses : il se contracte menu, se solidifie. Oh ! misère miséreuse ! La gonzesse a un ya planté entre les omoplates. Manche d’os, virole d’acier ! Jet de professionnel ! Silencieux ! La pièce est vide. Dans ma précipitance, j’avais omis de fermer la lourde du salon, mais je suis tranquille que le meurtrier s’est fait la toute belle paire !

Non, mais dis donc, c’est la fatalité ou quoi ? Un complot sauvage visant à me discréditer ? Est-ce qu’on va zinguer toutes les frangines qui coïtent avec moi ? Ça risque de refaire un Verdun ou un Hiroshima, dès lors ! Sans compter que ça se raconte, ces conneries ! Les frangines vont se dérouter en m’apercevant ! Me tenir en quarantaine ! Je suis bonnard pour la ceinture de chasteté, mécolle ! L’abstinence monastique ! Coquette au chômedu, c’est la fin d’une brillante personnalité. On va me surnommer : « Sana, la bite homicide » Ou « la queue fatale » !

D’en plus, l’horreur de la situation me surgit ! Je suis en train de piquer une morte ! Je nécrophilise sans le vouloir. Intolérable. D’une secousse je veux récupérer mon autonomie (la plus belle des autos !). Las, impossible de me dégainer de la nana. Son exiguïté et la contraction causée par son brutal trépas en font un véritable étau.

Me voilà coincé en elle tel un tomobiliste dans les ferrailleries de sa tire broyée à un passage à niveau. Qu’au grand jamais j’aurais seulement envisagé une chose aussi totalement atroce ! Y a lurette, une mésaventure de ce tonneau est arrivée à Béru (à Bruxelles, crois-je me rappeler), mais lui, c’était avec une dame vivante ! Oh ! Seigneur, venez à mon triste secours ! On ne va pas devoir découper la petite traductrice au chalumeau ! Sans compter que ma copine ziffolette risque d’être gravement lésée dans l’opération !

C’est pas soutenable, une situasse aussi follement morbide (mord bite). Ma raison va chavirer, comme disait la comtesse de Paris dans son livre à colorier (avec sous-titres royaux). Je vais mourir d’horreur, moi, je sens. Quand tu franchis les limites du tolérable, tu débouches dans le néant, faut bien, non ? Parce que le Paradis, pas question ! Tu me vois me pointer chez San Pedro avec cette dame autour du nœud ? La manière qu’il m’interpellerait, le barbu :

« — Qu’est-ce que vous avez là, Antoine, on ne vous a pas dit que les bagages à main étaient interdits quand on se présente au Ciel ?

« Comment ? Pardon ? Ah ! c’est Mme Dingding Dong de Djakarta, morte en baise, comme d’autres malheu-reuses en couches ! Et vous espérez que le Seigneur va vous tolérer dans Son Eden rutilant avec une pétasse au bout du paf ? Non, où vous croyez-vous donc, Antoine ? On fait paradis, ici, pas bordel ! »

Bien, m’exhorté-je. D’accord, tout ça est fou, inadmissible, pas racontable. Seulement il faut t’arracher, Antoine : maman t’attend. Pour commencer, dégoder à outrance. Tu piges ? C’est fait ? Oui, évidemment, tu ne peux pas goder triomphalement dans une dame défunte.

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