Frédéric Dard - Le cri du morpion

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Le cri du morpion: краткое содержание, описание и аннотация

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« A ses débuts, il avait été accompagnant pubien à Lord d'un clochard de la place Maubert. »
Ainsi commence la biographie de ce minuscule et très épisodique personnage qui se nomme Arsène et qui est morpion de service dans ce livre.
Je ne pensais pas, en carambolant la jolie Marie-Maud, que ce facétieux animal allait m'emmener non pas en java mais à Java.
Qu'à cause de lui, j'allais devoir mettre en l'air une quantité de gens peu honorables au demeurant et assister au sacre tragique de Bézaphon II, le sultan de Kelbo Salo !
Comme quoi, il ne faut jamais qu'un morpion sorte de sa réserve.
Si par hasard tu en as un qui la ramène, envoie-le se gratter. SAN-ANTONIO

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Je me braque sur la question, tout en me dessapant. Elle est épineuse. Je finis par incliner pour le « oui ». Selon sa concierge, Marie-Maud s’apprêtait à partir pour l’Indonésie. Il aurait porté ses bagages à la consigne au préalable (sans doute s’en est-il défait autrement puisqu’il comptait emmener une autre gerce), n’empêche que sa légitime croyait partir. Elle pensait l’accompagner, mais lui savait qu’il n’en serait rien ! Alors ?

C’est fameux de se zoner à poil dans un lit aux draps nickels quand on est crouni ! Certes, le drap du dessus ressemble un peu au chapiteau du cirque Bouglione, vu mon état de santé suractivé. Le tricotin freine l’endormissement, mais je finis par sombrer (pavillon haut) en rêvant que j’arpente l’allée centrale d’un harem, laquelle est bordée de filles nues, agenouillées dos à moi en attente (à héritage) de mon bon plaisir. C’est là du songe surchoix qui ne s’obtient généralement que par la prise de drogues hallucinogènes.

Je suis durement arraché à cette félicité par le téléphone.

Un préposé au standard me demande si je suis bien moi. Je réfléchis et lui réponds « qu’indéniablement ». Rassuré, il me prie de ne pas quitter. Un organe féminin, flûté, m’avertit qu’ici Mme Dingding Dong. Elle vient me voir de la part de l’ambassadeur de France ; elle se trouve en bas ; peut-elle monter ? J’empresse de répondre qu’oui. Raccroche, saute du lit, renonce à m’habiller (le temps imparti étant trop court), me rabats sur un peignoir de bain blanc brodé d’un « H » majuscule qui ressemble à un but de rugby, me donne un coup de râteau juste à l’instant où l’on sonne.

Mme Dingding Dong doit mesurer un mètre cinquante-deux grâce à ses talons hauts et à son chignon. Ce qui ne l’empêche pas d’être mignonne tout plein. Peau très bistre, yeux à peine bridés, bouche charnue. Elle porte une robe jaune, légère, que tendent à la faire craquer deux loloches qu’Henri IV (ou Sully ?) aurait préférées à labourage et pâturage comme mamelles pour la France.

— Pardonnez-moi de vous recevoir dans cette tenue, fais-je, mais je m’apprêtais à prendre une douche lorsque vous vous êtes annoncée.

Elle assure en souriant que c’est très bien ainsi, et je la conduis au salon où elle opte pour un fauteuil qui la happe totalement, telle la gueule d’un requin femmivore.

— Puis-je vous offrir quelque chose ? m’enquiers-je.

— Un gin-tonic ! répond-elle, pas bégueule.

J’en prépare deux, particulièrement forts.

Elle remercie, y goûte et me demande si cela m’ennuierait d’y ajouter un peu d’angustura afin de le corser.

Je fais droit à sa requête, rajoute encore du gin et cette fois, elle est parée pour la jacte.

— Je suis traductrice, dit-elle, et travaille pour le gouvernement. M. l’ambassadeur de France est devenu un ami. Il m’a confié les numéros de deux plaques minéralogiques et m’a priée d’identifier leurs propriétaires et de vous communiquer les résultats de mes recherches.

— Voulez-vous dire que vous avez déjà les renseignements souhaités ?

— Naturellement, puisque me voilà !

Un enchantement, cette petite bonne femme. Elle n’est que sourires et gazouillis. Ses nichemards m’obsèdent. Voilà que je reprends mon gourdin d’assassin à les contempler.

— Eh bien, mille bravos, madame Dong. Je vous écoute.

Elle ouvre son sac à main et en sort deux bristols où sont tracés des textes en caractères d’imprimerie.

— Cette note concerne un chauffeur de voiture de maître, annonce Dingding. Et celle-là, un antiquaire de Rhanguenn Tâbit. J’aurais pu vous communiquer ces informations par téléphone, mais j’ai des précisions d’ordre privé à vous fournir, à propos de l’antiquaire, et je redoute les indiscrétions.

Je jette un z’œil à la fiche de celui-ci :

— M. Chian Li ?

— En effet. Je préfère vous parler de lui en tête à…

Elle n’achève pas. Son regard coagule ! Faut dire que mon peignoir trop juste s’est ouvert à mon insu et ma cousine de Varsovie est en train de battre en neige les mesures d’une mazurka (de chopine, sinon de Chopin). Un tel spectacle la cloue (de girofle). Tu penses, dans ce patelin où les gonziers sont membrés comme des bengalis, mon guiseau féroce provoque des mouvements de foule ! Elle savait pas que ça existait en vrai, des zobs aussi vaniteux ! D’autant que, la manière qu’il s’agite, l’ami Tringluche, tu croirais un combat de coqs ! Il est partout à la fois, le frère !

Précipitamment, je tire un pan de mon peignoir sur le malandrin, en vain ! Il écarte le rideau de scène pour revenir saluer ! Cabot comme pas mes deux !

Je voudrais m’excuser, n’ose, ou nose (comme disent les Anglais). Et elle, cette gentille Asiate, hypnotisée, qu’arrive pas à reporter ses châsses à une date ultérieure.

Elle tente de déglutir pour se conjurer un peu la sidérance. Impossible. On est là, comme électrocutés, les deux. Faut que je fasse quelque chose ! Que j’aille la passer sous le robinet d’eau froide ; manière de lui rappeler les convenances, Zézette ! Pas qu’elle dévergonde dans l’intempestif, merde ! L’homme qu’est pas cap’ de contrôler sa bite, comment veux-tu qu’il dirige un pays ? Quoi ? Qu’est-ce que tu dis ? Que je n’ai pas de pays à diriger ? Ça change quoi au problème ? Que tu gères la France ou une assiettée de soupe, où est la différence ?

Je me rassemble un brin.

— Vous alliez me parler du sieur Chian Li, antiquaire ?

— Oui. Il est chinois.

— Chacun fait selon ses moyens, bredouillé-je, vu qu’elle vient de croiser les jambes, ce qui retrousse sa robe, ce qui dévoile le haut de ses cuisses, ce qui révèle qu’elle ne porte pas de culotte, ce que je trouve parfaitement seyant étant donné sa frisounette d’un noir bleuté de scarabée.

Comme elle articule plus, je m’approche d’elle.

— Vous savez que vous êtes belle, vous, dans votre genre, je lui dis-je, et que vous avez rudement bien fait de venir ? Je bénis son Excellence, l’ambassadeur de France, qui vous a adressée à moi.

Je ne sais pas si on se bécote dans ce pays. Peut-être qu’ils trouvent la chose non hygiénique ? En tout cas, on baise puisqu’il y a cent soixante-quinze millions de pégreleux en Indonésie, tous insulaires de pères et fils ! Je la saisis par la taille et la soulève comme une plume.

— Votre robe est infroissable, je parie ? demandé-je.

— Je ne sais pas.

— Nous allons vérifier. Dans la négative, nous en serons quittes pour la faire repasser par la femme de chambre.

Direction, the bed .

Ce que je redoute, c’est sa cage à serin, Ninette. Tu crois qu’il va pouvoir rentrer dans sa jolie tanière, mon iguane de braguette ? Je la devine étroite comme l’ouverture d’une boîte aux lettres ! Si je dois lui interpréter le palais de la défonce sans anesthésie, ça va être étincelant !

— Quoi d’autre à signaler, à propos de Mister Chian Li ? parviens-je à bredouiller.

Tout en soulevant sa robe pour lui carrer mon archet de feu dans le triangle des Bermudes.

— Il… a… la… réputation… d’être… un… agent… de… la… Chine popupoupolaire, balbutie-t-elle. Puis elle se tait.

Vaincue.

Vingt culs !

L’Antonio est au boulot. Mistress Dingding Dong est si naine pour son âge que sa frimousse se perd dans le pelage de mon poitrail. Je n’ai que l’oreiller à me mettre sous la bouche. Duraille de chuchoter des folies à un sac de plumes ! Mon entreprise est délicate, voire périlleuse ! Ce que je regrette de ne pas avoir une burette d’huile sous la main, ou même un simple morceau de beurre ! Ça relève de la chirurgie, un coït avec cette pécore ! Elle ne s’est embourbé que des cure-dents jusqu’à présent, la petite traductrice ! Jamais je n’arriverai à mes fins, ni à son fond ! Ça s’appelle tourner autour du pot, une manœuvre pareille ! Quand je pousse trop fort, la voilà qu’oublie son français pour rameuter en bahasa indonesia, langue superbe qui ressemble à un air de xylophone interprété sur un couvercle de lessiveuse.

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