Frédéric Dard - Le cri du morpion

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Le cri du morpion: краткое содержание, описание и аннотация

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« A ses débuts, il avait été accompagnant pubien à Lord d'un clochard de la place Maubert. »
Ainsi commence la biographie de ce minuscule et très épisodique personnage qui se nomme Arsène et qui est morpion de service dans ce livre.
Je ne pensais pas, en carambolant la jolie Marie-Maud, que ce facétieux animal allait m'emmener non pas en java mais à Java.
Qu'à cause de lui, j'allais devoir mettre en l'air une quantité de gens peu honorables au demeurant et assister au sacre tragique de Bézaphon II, le sultan de Kelbo Salo !
Comme quoi, il ne faut jamais qu'un morpion sorte de sa réserve.
Si par hasard tu en as un qui la ramène, envoie-le se gratter. SAN-ANTONIO

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— Il n’y en a plus qu’un à cette croisée, déclare Bamboula. Ils l’ont tiré un max pour que la chose ne saute pas aux yeux. L’autre, celui de l’autre chambre à travers lequel le meurtrier a tiré est parti en même temps que le tapis.

Je lui donne l’accolade.

— Désormais, je vais t’appeler Magloire, car tu es ma gloire, fiston. L’honneur de ma carrière sera de t’avoir découvert.

Il noircit, ce qui est la meilleure façon de rougir pour un Sénégalais.

— J’ai faim, répond-il, car il est pudique et les compliments le mettent en porte à faux avec ses pompes.

— Je t’invite à Saint-Cloud, m’man va nous faire un frichti classé monument historique.

— Je vous remercie de bien vouloir me parler, Excellence !

La voix est chaleureuse, enjouée.

— Je ne vois pas pourquoi je refuserais de parler au fameux commissaire San-Antonio ! rétorque l’ambassadeur. Vous êtes à Djakarta ?

Et moi qui m’entends lui répondre :

— Pas encore !

— Ce qui sous-entend que vous allez y venir ?

— Probablement.

— En ce cas, je vous retiens déjà pour un dîner à la résidence.

— C’est très aimable à vous, Excellence.

— En quoi puis-je vous être utile ?

— Eh bien, ce que j’ai à vous demander est très particulier. Mais le temps presse et, toutes réflexions faites, vous constituez mon unique recours.

— J’en suis flatté.

— Il y a présentement, dans le vol Paris-Djakarta, un fonctionnaire français accompagné d’une femme qu’il fait passer pour son épouse. L’homme en question se nomme Lucien Lassale-Lathuile.

— N’est-il pas aux Finances ?

— En effet.

— Je le connais. Nous étions à Louis-le-Grand ensemble, mais pas dans la même classe.

— Le hasard est miraculeux ! dis-je. Lassale-Lathuile va se poser à sept heures trente du matin, heure de Java. Disposeriez-vous, à l’ambassade, d’un collaborateur astucieux, capable de guetter votre ancien condisciple à son débarquement, de le repérer et de le suivre ? J’aimerais savoir où il descend et ce que seront ses activités en Indonésie. Sale besogne, n’est-ce pas, Excellence ?

Il éclate de rire.

— J’ai, à l’ambassade, un groupe de jeunes coopérants dont je ne sais trop que faire, et qui vont prendre un pied terrible à jouer au flic.

— Ils ne sont pas trop chiens fous ?

— Rassurez-vous : des gosses très bien, instruits, malins, pleins d’humour.

— Alors, c’est parfait. Je vais vous donner le signalement de Lassale-Lathuile.

— Inutile. Le directeur d’Air France pour l’Indonésie se fera un plaisir de nous le faire désigner au moment des formalités d’entrée. Quand pensez-vous venir, commissaire ?

— Par le prochain vol, Excellence. Je vais me renseigner.

— Vous avez un avion pour Djakarta dans trois jours.

— Je pense m’embarquer beaucoup plus vite, en passant par Londres ou Genève, voire Francfort ! Encore merci, et mes respects, Excellence.

Rondement mené.

— Notre ambassadeur pour l’Indonésie est un type très bien, annoncé-je.

Le Noirpiot boit une gorgée de café.

— Alors tu vas courser le veuf ?

— L’instinct du chien de chasse. Quelque chose me dit que tout ce circus cache quelque chose de capital. Lucien L.-L. ne va pas là-bas en vacances !

— Cependant, il y emmène sa maîtresse, du moins une fille qu’on peut soupçonner de l’être.

— N’importe. Ça pue le cramé, cette histoire ! Sa bonne femme froidement assassinée, en plein adultère, dont, aussitôt après, on déménage le cadavre. L’échange du mobilier pour redonner à la chambre du drame l’éclat du neuf ! Après quoi, mon vaillant contrôleur s’embarque pour l’Indonésie en compagnie d’une sœur qu’il emmène sous le nom de sa femme, voilà qui manque de simplicité.

Je prends un léger temps :

— Tu veux bien m’accompagner là-bas, grand primate ?

Du coup, c’est la rayonnance au néon sur la frite de Jérémie.

— Tu crois qu’on acceptera, au service des notes de frais ?

— Le Vieux signera tous les ordres de mission que je voudrai ! assuré-je.

Bon, alors je chope ma petite valdingue toujours prête pour les départs précipités, on passe chez les Blanc où Ramadé, la douce épouse, prépare celle de Jérémie (un superbe bagage en carton, aux coins renforcés plastique). La scène des adieux est sobre, d’une émouvance à se pisser dans le froc. On rabat enfin sur la Maison Poulardoche. Pendant que je m’occupe d’aller faire débloquer les fonds, Jérémie va potasser les horaires internationaux, histoire de combiner une cascade de vols propres à nous conduire à Djakarta dans les meilleurs des laids.

Lorsque je le retrouve, il a tout goupillé de première : en fin de soirée, un flight de la Singapore Airlines nous emportera à Singapour où nous aurons une correspondance sur Garuda Indonesian Airways pour Djakarta.

Béru radine sur ces entrefesses. Il nous dit avoir mangé un cassoulet, nous le prouve en tirant une salve de pets qui ressemble à un discours de Le Pen, et ajoute que est-ce on a besoin d’lu ? Qu’autrement sinon, il irait rejoind’ sa maîtresse (il tient au terme qu’il juge pompeux et qui le flatte donc) vu qu’elle a congé et qu’au lieu d’lu laisser correriger ses cayets, il va lu faire fumer les meules voire la sodomiser un brin, en camarade, pour peu qu’il existât quelque oléagineux chez elle permettant la délicate opération. Il est hilare, roteur, péteur, content de son ventre plein, de ses testicules débordants, de la vie que, merde, on n’a encore rien fait d’mieux !

Gouailleur, il pouffe :

— Et ta chère et tendre, t’as retrouvé son cadav’, Sana ?

— Pas encore, fais-je, alors à défaut je vais retrouver son époux.

Il rembrunit :

— Où ce que ?

— En Indonésie.

— C’est dans la Cordelière des Gendres, ça [3] Nous supposons que Bérurier veut parler de la cordillère des Andes ; mais c’est là une estimation que nous ne garantissons pas. De toute façon, le lecteur n’en a rien à secouer. L’Editeur . ?

— Presque : entre le grand-duché du Luxembourg et la Nouvelle-Calédonie.

— Mouais, j’vois.

Il désigne les horaires d’avions accumoncelés sur le burlingue de M. Blanc.

— Tu vas yeyaller tout seul ?

— Non, avec Jérémie !

Pour lors, c’est le cataclysme. Un typhon, phon, phon, les grosses marionnettes ! Il pourprit ! Une écume blanchâtre (quelle dégueulasserie, les mots en « âtre ») fleurit à ses commissures de police. Le regard devient gothique flamboyant, avec les ombres menaçantes du cyclone en gestation.

— C’est ben pour dire d’claquer l’alpine du contributionniste, bordel à cul de merde ! Môssieur prend ses cauchemars pour la réalité ! Un simp’ rêve y suffit pour qu’y va partir à dache s’offrir les belles vies : palace avec bidet, saumon fumé-mayonnaise, massages taille-le-landais avec doigt dans l’ogre et gouzi-gouzi su’ la tête d’nœud ! J’vois l’topo ! Au moind’ songe biscornu, c’grand glandeur met les voiles ! Ah ! la conscience profefessionnelle, parlez-moi-z’en ! N’importe quel prétesque lu sont bons ! Ça s’relâche à mort !

« Mais j’laisserai pas passer ! Ça m’incombe, côté moral ! Si les mœurs devient indissolubles, j’ai un droit d’regard ! J’porte le pet en n’haut lieu. Le zef va s’mett’ à souffler dans c’te taule d’enculés, j’y annonce ! On voira tomber des tronches ! Des sections va être prises, j’promets ! Quitte à c’qu’ j’allasse causer au président d’la Raie publique. J’l’connais : poli, aimab’, mais, av’c lu faut pas qu’on s’amuse à courir su’ la bite de l’État ! Il intolère les déconnes dérapantes, l’président. Intégriste, c’est sa nature. Jamais t’entendras causer qu’il a bricolé sa feuille d’impôts ou enfouillé des plates-bandes [4] Tout porte à croire que Bérurier a employé plates-bandes pour prébendes. .

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