Frédéric Dard - Le silence des homards

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A TOUS MES LECTEURS ! Qu'ils soient mâles, femelles ou hermaphrodites.
Ce livre est incontournable si vous souhaitez rester dans la grande famille san-antoniaise. Il marque un virage important dans ma carrière.
Si vous avez des amis en voyage aux antipodes (voire même aux propodes), achetez-le-leur, car ils risqueraient de ne plus le trouver à leur retour ; et ce serait affreux pour eux.
S'ils ne vous le remboursaient pas, Dieu vous le rendrait.

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— Se méprisât ! corrige Béru.

— Puisqu’il se méprit, reprend Pinaudière. Je pense que je lui déclarai que je venais de faire une découverte qui risquait de foutre une sacrée merde dans la Maison et qui le concernait. Je ne voulais pas rendre ma découverte publique, comprends-tu ? A la lumière de ce que nous savons de lui maintenant, je réalise qu’il s’est cru visé. Il a pris peur. Je ne pouvais demeurer sous le même toit qu’Achille ; il risquait de me voir à son tour et la situation se serait détérioriée. « J’ai réglé ma note, repris la route et suis arrivé au petit matin à Paris. Mizinsky m’attendait dans son bureau. Il m’a aussitôt engagé à le suivre, ce que j’ai fait sans méfiance. Une Estafette bordeaux nous attendait. J’ai alors compris, mais il était trop tard. On m’y a embarqué de force et l’on m’a soporifié d’importance. La suite, tu la connais.

Un long silence, rompu par l’arrivée de m’man qui apporte sans que je le lui ai demandé un magnum de Laurent Périer rosé. C’est Mathias qui débouche cette grande et noble bouteille, lui qui emplit des coupes. Trinquerie générale. On porte des toasts à ma promotion, à l’amitié, à la vie, à l’amour…

Ayant bu, j’expectore avec discrétion, et soupire pour donner un prolongement naturel à mon exhalaison.

— Je n’arrive pas à piger pourquoi on est venu molester maman et la bonne pour les faire avouer que Jérémie et Violette sont de la police. Mizinski ne le savait que trop !

— Justement, note Mathias, tu ne comprends donc pas qu’en agissant de la sorte, il échappait aux soupçons qui pourraient naître à son sujet ? C’est diabolique, au contraire. Qui aurait pu envisager, en cas de problème, qu’il ait fait torturer deux malheureuses femmes pour qu’elles révèlent quelque chose qu’il savait ?

Nous saluons sa perspicacité.

C’est Béru qui trouve le mieux les mots pour traduire notre admiration :

— T’es rouquin, mais ça n’t’empêche pas d’gamberger !

CHAT PITRE RIEN

L’heure légale !

On l’attend dans des véhicules banalisés. Je fais équipe avec Violette, pour changer. Béru et Pinuche ont proposé à Jérémie de se joindre à eux. Le Noirpiot a accepté sans grand enthousiasme parce que c’est leur fouzi-foula à Ramadé et à lui, et qu’il aimerait bien se retirer dans ses terres pour fêter ça avec sa bergère. Mais bon, on espère qu’il n’y en aura pas pour longtemps.

Violette me caresse le membre, distraitement.

— Qu’est-ce que ça vous fait d’être nommé directeur, commissaire ?

— Je ne crois pas que j’accepterai cette promotion, ma choute. Je ne suis pas un type de bureau et de réceptions, mais un mousquetaire de la Rousse ; un bretteur. Dans le bureau d’Achille, je m’étiolerais au milieu des paperasses.

— Justement, fait-elle avec cette pertinence féminine qui nous réduira toujours à l’état de sombres cons, nous les matous ; justement, l’occasion vous est offerte de rénover, commissaire, de fondre les structures actuelles afin de créer une police moderne, une police d’action, avec un chef qui en serait le véritable fer de lance ! Achille, c’était l’avant-guerre, toutes les avant-guerres. Alors devenez le promoteur d’une police de l’an 2000 !

Pathétique, vibrante ! Jeanne Hachette (pas celle des messageries, celle des Bourguignons) ! Elle me galvanise, cette souris « souris qui n’a qu’un trou est bientôt prise », affirmait grand-mère. Violette ne risque rien !

De la buée s’est formée sur nos vitres. Je vais pour brancher le dégivreur, mais elle retient mon geste.

— Laissez : ça nous isole.

D’un mouvement expert, elle dégoupille le détonateur de ma braguette et m’émerge le panais. C’est dur de pomper un mec derrière son volant, j’en parlais l’autre jour à la comtesse de Paris qui était tout à fait d’accord avec moi. Mais pour une radasse de sa dextérité, Violette, c’est un jeu d’enfant ! Au contraire, les tribulations qui s’imposent ajoutent à la volupté. Elle me dessertit la moelle, subtilement. S’en fait gorge chaude.

Ensuite, pendant que je range mon matériel de camping, la môme se fout du rouge à lèvres et branche elle-même le dégivrage.

— Je ne suis qu’une femme extra-sensuelle, me dit-elle, mais j’ai la passion de mon métier. Je ne veux pas jouer les « Marie Pervenche », croyez-moi, cependant je sais que je peux vous être utile et que je demeurerai à votre côté, monsieur le directeur !

On se flanque un regard qui compte. Et, je vais t’en bonnir une savoureuse, c’est ce regard qui emporte ma décision. Félicie pourra être heureuse et fière de son grand : il sera directeur ! Fermez le ban !

Je caresse la cuisse douce et tiède de Violette :

— Je n’ai pas entendu la nouvelle de la destitution du Dabe, on en a précisé les raisons ?

— On a seulement prétendu qu’il avait pris des décisions jugées contraires aux intérêts du gouvernement français.

Moi, pour te dire vrai, je suis certain que c’est le lieutenant de gendarmerie Cajofol qui l’a foutu dans la scoumoune, le Chilou. Il n’avait pas l’air tellement joyce quand Pépère rondejambait en lançant ses « Je couvre tout ». Tu vois, je l’avais déjà remarqué au cours de ma carrière : y a rien de plus honnête qu’un gendarme, sinon deux gendarmes. Ces gens-là, c’est l’honneur de la France ; il a dû vouloir creuser la situation, le gentil lieutenant Cajofol ; alors il a alerté la justice et Messire Dirluche, lancé dans je ne sais qu’elle croisade à la con, l’a eu in the prose ! Triste fin de carrière pour ce vieux dindon dindonnant. L’opprobre ! Le presque déshonneur. Il va se faire hara-kiri, Chilou, j’entrevois. Avaler un cocktail arsenic-ciguë-acide prussique. Faut-il que sa faute soit grave pour que la sanction le soit à ce point !

On est là, à ruminer dans la grisaille du petit jour. Ce que nous attendons ? Je te l’ai dit : l’heure légale. Pour faire quoi ? Interpeller mon confrère Jean-Paul Mizinsky. Il n’a pas reparu à la Grande Taule et il n’est pas à son domicile du boulevard Junot (duc d’Abrantès) qu’il partage avec une vieille gonzesse qui ressemble à une guenon en pleine ménopause. Doit avoir des perversités rarissimes, le gus. En explorant chez lui, on a trouvé une pièce transformée en chapelle ardente du parti nazi. Un grand portrait d’Adolf, en couleur, avec ses principaux brigands auxiliaires : Goering, Goebbels, Himmler et la lyre. Des décorations du III e Reich dans des cadres. Des drapeaux à croix gammée, des brassards, des aigles à deux tronches (voire même bicéphales !). Des grenades à manche, des armes, des bottes, des vestes d’officiers avec parements rouges, toute une panoplie, une quincaille odieuse, morbide, funeste ! On en était ravagés de dégoût, mes potes et moi.

La vieille Carabosse nous dardait de ses petits yeux vipérins, salingues et tout. Elle bichait de notre répulsion. Ça l’égayait, je crois bien.

« — Où est ce brave Mizinsky ? » lui ai-je demandé.

« — Au travail », je suppose.

« — Lequel ? Le travail républicain ou le travail nazi ? »

Elle a haussé les épaules.

« — C’est son affaire ; il vous donnera bientôt de ses nouvelles. »

On s’est cassés.

Et voilà que dans la tire avec Violette, je me répète cette drôle de phrase : « Il vous donnera bientôt de ses nouvelles ! »

C’était pas des « paroles en l’air ». Elles étaient détentrices d’un sens caché, je le devine seulement maintenant. Une menace, quoi, pour tout te dire.

Mais quelle ? Et qui concerne qui ? Nous autres de la Poule, ou bien plus haut ?

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