Frédéric Dard - Le silence des homards

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Le silence des homards: краткое содержание, описание и аннотация

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A TOUS MES LECTEURS ! Qu'ils soient mâles, femelles ou hermaphrodites.
Ce livre est incontournable si vous souhaitez rester dans la grande famille san-antoniaise. Il marque un virage important dans ma carrière.
Si vous avez des amis en voyage aux antipodes (voire même aux propodes), achetez-le-leur, car ils risqueraient de ne plus le trouver à leur retour ; et ce serait affreux pour eux.
S'ils ne vous le remboursaient pas, Dieu vous le rendrait.

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Je donne ensuite la parole à Mathias.

— Moi, fait le Savantissime, j’ai très vite découvert que les mégots que tu as trouvés dans la chambre 42 du Roi Jules correspondaient à la marque des cigarettes que fumait Mizinsky. Des « Antartic gros cylindre », ce qui n’est pas fréquent. J’ai eu l’idée de confronter ses empreintes avec celles figurant sur les boîtes de Coca vides. C’étaient les mêmes. J’ai fait opérer des recherches concernant l’Estafette et il a été aisé de découvrir que le véhicule appartient à son beau-frère, un certain Courtial. Mizinsky est venu me trouver pour me tirer les vers du nez. Il cherchait à savoir si j’avais pu obtenir des indices dans la chambre du couple. J’ai un grave défaut pour un fonctionnaire de police : je mens mal. J’ai dû cacher trop gauchement mes notes et ce salaud, fine mouche, a eu vent du danger. Pour qu’il ne risque pas de venir fouiller mon bureau pendant la nuit, j’ai emporté mon rapport chez moi, le soir. Dans la nuit, tu m’as téléphoné en me demandant de te rejoindre…

— Je ne t’ai jamais appelé ! certifié-je.

— Oui, ma chère femme me l’a dit. En tout cas on a imité ta voix à la perfection puisque je m’y suis laissé prendre. J’ai obéi à tes ordres, pris mon dossier et suis descendu de chez moi. Une bagnole m’attendait. Comme Jérémie et Violette, j’ai été « gazé » d’entrée de jeu. En fin de compte, nous nous sommes retrouvés dans la champignonnière.

Comme Béru brûle de s’exprimer à son tour, je lui passe la parole.

Il commence en ces termes :

— J’voudrerais t’faire remarquer, afin qu’ça t’échappasse pas, que c’est toi qu’es nommé dirlo, mais qu’c’est tout de même ce gros sac à merde d’Béru qu’a gagné l’canard ! Sans moive…

Je m’agenouille devant lui et dépose un baiser d’humilité sur ses groles pestilentielles.

— Je sais que tu es le dalaï-lama, lui dis-je ; nous te vénérerons jusqu’à ce que ton foie devienne gros comme un pois chiche à force de cirrhose. Un jour nous te laverons la bite, pour la première fois de ton auguste existence, et nous nous laisserons tous sodomiser par toi, en signe d’allégeance. Maintenant, poursuis ta narration qui est la plus douce des musiques à nos oreilles !

Un peu déconcerté, le Gravos se tourne vers les autres.

— C’qu’il est con, ce mec ! les prend-il à témoins.

— Je t’en prie, morigène Mathias, tu parles de notre directeur !

— Diréqueteur mon paf ! gronde le Superbe. Quand j’voye un con, j’dis qu’il est con. Diréqueteur ou pas. Puis il poursuit enfin :

— Tu t’rappelles, Tonio, la sortie dont tu m’as faite d’vant tout l’monde, comme quoi j’étais racisse ! Racisse, moive ! Just’ parce que’ j’ traite les mâchurés d’ bougnoules ! V’là qu’tu me vires comme un étron d’une moquette ! J’ai cru qu’j’ mourrirais d’honte. Pour m’ r’monter, j’sus été au troquet du coin soigner mon chagrin au rhum-vin blanc. Moi, dans les cas désespérés, y a que le rhum-vin blanc qui m’fasse. Bon, j’en liche deux trois : des grands. Et puis Mizinsky s’ponte et compassionne sur mon sort. On écluse. J’me monte cont’toi. Mizinsky en rajoutait, versait d’ l’huile su’ le feu. D’une chose l’aut’, il m’avoue qu’il est très furax contre les métèques qui viennent sabrer nos gerces.

« On boit toujours. N’à la fin, ce fumier m’avoue qu’il est un des bras droits du chef de F.P. ; ils ont commencé la grande croisée et n’avant les prochaines élections, y aura un chang’ment d’régime en France. L’estrême droite va faire un coup d’État et emparer le pouvoir. Veux-je-t-il faire partie d’ c’ t’noble cause ? Putain, si je bichais ! J’y rétroque que « de tout mon cœur ». Il me d’mande si j’accepterait-il de zinguer du crouille et du noirpiot ?

« Je lui affirme que c’est mon vœu l’plus cher, un régal qu’j’eusse jamais osé t’espérer. Alors, bon, aussi sec, il m’embrigade et me conduit à leur chef, un zig masqué aux façons délicates. On m’met à l’épreuve du feu. Première mission : scrafer un Noir qui s’permet des prévôtés av’c une frangine au fion brûlant.

« Moi, d’puis l’début du commenc’ment, j’songe à ce pétard qu’a inventé l’gars Mathias et qui tire des bastos d’sa décomposition : ça pénètre pas, ça pique et ça fout l’sujet en état d’tétralogie [11] Béru veut probablement parler de « léthargie ». . C’qui m’restait z’à faire, c’tait d’me mett’ en ch’ville avec une équipe de collègues de la voie publique. Avant d’commettre une digression contre des all blacks , j’les prév’nais et y s’t’naient prêts à interviendre pour embarquer l’ soi-disant cadav’. N’en réalité, y l’ conduisaient dans un cent’ de r’groupage où c’qu’en ce moment, dix-huit pégreleux jouent à la belote n’en attendant qu’on les délivrasse. »

Il rit gras.

— Le grand chef masqué a eu une funeste inspiration, mec. Y l’a voulu qu’ j’abattasse nos potes prisonniers. Manque de bol pour lui, y m’restait plus assez de valdas bidons. Ce con qu’insiste pour qu’j’opère au sirop d’acier, avec un feu normal, calibre éléphant ! Charogne ! Le plus esplendid carton de ma vie. Jamais j’ai praliné aussi rapidos une demi-douzaine de gus ! T’aurais vu descendre messieurs les hommes, Tonio ! Entr’ la première bastos et la dernière, pas un qu’a eu l’temps d’empoigner son composteur. Y sont morts plus vite que leur ombre ! J’croive qu’la caméra était branchée et qu’ça a enregistré mon carton géant. Un document, mec ! Un document dont y va falloir projeter dans les écoles de commissaires. On baptisererait ça : « la s’ringuée Bérurier ».

Il se tait, ruisselant de gloire et de sueur.

— A toi de terminer, Pinuche ! fais-je au Bêlant.

César s’écaille une chiassure d’œil et commence :

— Reprenons, si tu y consens, au moment où nous nous sommes séparés, après avoir pris un excellent repas chez ces gens charmants…

Joli préambule, très préambulatoire.

— Donc, poursuit le Fossilisé, je me suis rendu en l’ Hostellerie du Chevalier Noir , délicieux établissement où…

— Enchaîne, j’ai lu le dépliant.

Il soupire :

— Tu es irascible, Antoine, ce qui va faire de toi, je le crains, un directeur tyrannique.

— Je ne suis pas encore directeur. Fonce !

A regret, il pousse la manette des gaz.

— J’arrive donc en cet établissement plein de charme. La bonne chère m’avait rendu somnolent, aussi me couché-je au plus vite. Mais au moment de me glisser dans les draps de mon lit à baldaquin, j’avise mes chaussures crottées de boue. Alors je décide de les mettre dans le couloir afin qu’on me les cire.

— Cirasse ! reprend Bérurier, très didactique.

— Afin qu’on me les cire, répète calmement Pinaud. Or, au moment où je me risque, en chemise, dans le couloir, qui avisé-je regagnant sa propre chambre ? Je te le donne en mille !

— Le Vieux, fais-je.

Il est déconfit.

— Ah ! bon, dit-il.

— Mais que cela ne t’empêche pas de continuer.

— Aussitôt, je cherche à te joindre. Je téléphone donc chez ce délicieux proviseur et lui demande à te parler. Il me prie de ne pas quitter et je reste en ligne une éternité sans que l’on s’occupe de moi. De guerre lasse, je raccroche, rappelle un peu plus tard, mais la ligne sonne « occupé ». Alors j’appelle la Grande Maison où je tombe sur Mizinsky. Là, j’ai beau rassembler mes souvenirs, je ne parviens plus à me rappeler exactement ce que je lui ai dit. Ce fut cependant capital, puisqu’il se méprit sur le sens de mes paroles.

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