Frédéric Dard - Aux frais de la princesse

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Aux frais de la princesse: краткое содержание, описание и аннотация

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Tu te rappelles le Vieux ? L'homme au crâne poli et à la langue agile ? Chilou, mon prédécesseur Achille, notre bon vieux Dirlo, le Dabe, dont l'exquise politesse n'avait d'égale que la mauvaise foi.
Eh bien ! figure-toi qu'il a disparu !
Volatilisé, le bouffeur de chagattes !
En même temps qu'une petite comédienne dont les « coups de chaleur » sont réputés à Paris et dans la France métropolitaine. En apprenant ça, tu te dis qu'ils sont allés enfiler le parfait amour dans un coin peinard ?
Zob, mon pote ! A côté de la plaque ! Quand tu sauras ce qui s'est passé, t'auras les roustons qui te gicleront des orbites !
Dans ce
, on y va à fond la caisse !
Emporte ton détachant pour les éclaboussures !

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— On dirait. Dans chaque affaire délicate, le moment vient où je me convoque pour une réunion au sommet. C’est la période de fécondation. Tout ce que j’ai amassé, consciemment ou inconsciemment, se met en place sans que je m’en rende bien compte. Si tu dois devenir un grand flic, un jour, tu connaîtras ce phénomène, baby . Il est à la fois pénible et exaltant.

Je prends un bâtonnet de réglisse dans la boîte de la big Noirpiote et me mets à le mâchonner, comme je le faisais jadis à la communale. Les copains m’en mendiaient et je le fractionnais parce que j’avais bon cœur.

— L’avocat a avoué avoir fait chanter le vieux Dirlo ?

— Oui.

— Et il a casqué ?

— Il paraît.

— Pour un ancien grand patron de la Rousse, c’est pas glorieux.

— Les plus grands médecins ont la trouille du cancer quand ils l’ont.

— Ça a dû refroidir sa passion pour Thérèse ?

Je lui donne une tape au cou (il n’y a plus que cet emplacement de sa tronche qui soit encore intact).

— Eh bien voilà, lui dis-je.

— Voilà quoi, padre ?

— La raison de leur capotage à tous les deux.

Je quitte la chambrette africaine pour gagner la salle de bains de Thérèse. Le rideau de douche arraché a laissé un feston de matière plastique au ras des tringles. La trace de la balle est très nette dans les carreaux de faïence. Tu admets, toi, qu’une petite comédienne exaltée du cul, bute un mec d’une balle, puis le découpe, enveloppe les plus sales morcifs dans un rideau de douche, répartisse ces reliefs dans deux valises qu’elle descend chez sa voisine du rez-de-chaussée, à l’intention d’un commissionnaire ? Les bagages vont ensuite à la consigne où « quelqu’un » les retire plus tard. C’est pas un peu beaucoup pour une faible fille ?

— Bon, ce sera tout, murmuré-je ; continuons nos visites.

Le môme s’amène. Son pansement laisse juste un peu de place pour son regard coquin.

— On se rend chez qui ?

— Des dames lesbiennes qui, paradoxalement, fabriquent des robes de mariées.

Les demoiselles Imbouré, à genoux, travaillent sur une traîne destinée au mariage de Mlle Fourme (d’Ambert), fille d’un gros producteur de fromages avec M. Paul Trons, fils d’un général en retraite.

Ma venue les mi-figue-mi-raisine. In my opinion , le maître a dû leur bonnir l’affaire de l’album volé afin de les mettre en garde contre des suites possibles.

Elles se relèvent cependant pour m’accueillir.

— Beau travail, dis-je, en montrant la traîne.

— Merci, grince Julie. Que pouvons-nous pour vous, inspecteur ?

Cette dégradation, bien qu’imméritée, ne m’affecte pas.

— C’est à propos des aimables parties de fesses de Thérèse, dis-je. Vous saviez que vous étiez photographiées pendant vos ébats ?

Haut-le-corps. Sœur Mathilde exclame bien fort que « Mais que dites-vous-là, monsieur le commissaire ! » Mon regard placide et un poil rigolard lui stoppe d’éventuelles dénégations.

— J’ai vu le documentaire, fais-je, pour vous le prouver, je peux préciser que vous avez deux grains de beauté rapprochés sur une cuisse, près de la chatte, et que votre frangine manie le godemiché comme Victor Hugo la plume d’oie. Alors, votre réponse ?

Elle se détourne et maugrée :

— Si nous l’avions su, nous ne nous serions pas laissé faire !

— Qui vous a entraînées dans ces orgies de colocataires ? Thérèse ou l’avocat ?

Elles se regardent sans répondre.

— Vous préférez que nous allions parler de cela à la P.J. ? je demande avec un max d’innocence qui ferait transpirer un pingouin.

Elles ont une commune déplorade qui s’achève en supplique :

— Oh ! non ! Oh ! non ! S’il vous plaît !

— En ce cas je vous écoute.

Elles parlent, et c’est vrai que je les écoute !

* * *

Mon nouveau disciple me dit, une fois la porte des chattophages fermée :

— Te regarder agir est un remarquable spectacle, p’pa.

— Flatteur !

— Je te jure. C’est la manière qui est attractive, le ton, les mots, surtout la légèreté. On a l’impression que tu ne prends rien vraiment au sérieux et que tu agis par simple goût du travail bien fait.

— Il y a de ça, dis-je, frappé.

Je m’arrête comme se cabre un cheval devant l’objet le plus innocent du monde, mais qui le trouble.

— Je voudrais nous livrer à une petite expérience, Toinet.

— Dis ?

— Descends au rez-de-chaussée. Quand tu seras parvenu au pied de l’escalier, pousse un grand cri ; un vrai, long et terrific. Et puis attends mon arrivée.

— Banco !

Le voilà parti en caracolant. Moi, je resonne à la lourde des petites veuves clito.

— Oublié quelque chose ? demande Julie.

— Pas vraiment.

J’entre et referme la porte. J’attends.

Les deux frangines m’observent en se demandant si je suis le chevalier Dulard ou l’évêque Cauchon.

— Votre petite arpète est en vacances ? je questionne-t-il.

— Nous l’avons congédiée.

— Elle léchait mal ?

— Oh ! s’indignent-elles d’un commun accord.

A ce moment intervient le grand cri réclamé à Antoine. Les couturières sont terrorisées à plate couture.

— Oh ! mon Dieu, encore ! fait l’une des deux (celle qui est la plus proche de l’autre).

— Pas de panique ! les rassuré-je. Le cri de la pauvre Fleur-de-mai ressemblait à cela, compte tenu, évidemment, qu’il sortait d’un organe féminin ?

— Oui, exactement ! dit la sœur située à la droite de la précédente.

— Au revoir, mes gentilles magiciennes. Bonne traîne et bonne broute. N’oubliez pas de glisser deux doigts en même temps, c’est le calibre d’un frifri courant ; je m’y connais, je suis lesbien à mes heures…

En bas, je trouve mon cher Antoine bis flanqué des dames Dermot (la kinési) et Yourovitch (la camarade de jeux de feu le tzar Nicolas II).

L’une comme l’autre houspillent mon hoir à cause du cri affreux qu’il a poussé et qui leur a retourné les sangs. Le traitent en chœur de mauvais plaisant, de « voyou qui ne respecte rien », etc.

Ma venue les stoppe.

J’achève de les calmer en leur précisant que le garçon est mon collaborateur et que c’est à ma demande qu’il a agi.

Elles rengracient volontiers. Je demande à la Dermot si elle est libre. Miracle : Mme Chaudelance, l’épouse du médecin vénérologue de la rue André-Gide s’est décommandée, et elle accepte de masser Toinet, le pauvre contusionné, qui vient d’avoir un accident de motocyclette.

— Pendant que votre efficace voisine va s’occuper de ce garçon, fais-je à la sainte-russe, puis-je espérer avoir un nouvel entretien avec vous, comtesse Pojarsky ? Votre conversation est étendue comme la plaine d’Oural et vous racontez si bien l’Histoire qu’on croit la vivre.

Elle me minaude un sourire fraiseur, de sa bouche en forme de violette impériale.

— Entrez ! Entrez ! tonitrue la vieillarde en me précédant dans son confortable mouroir.

Le petit salon, les choses iconantes…

« Mon » fauteuil (car à partir de deux fois, tout geste se constitue en habitude).

— Vous dûtes être une grande amoureuse, Altesse ?

Ça la fait sécréter des fissures.

— A quoi voyez-vous cela, trrrrès cherrr ?

— Je ne le « vois » pas, je le « sens ». Et peut-être l’êtes-vous encore ?

— Sous une autre forme, je ne dis pas. J’ai atteint l’âge de la passivité.

— Heureusement que la vie nous propose inlassablement des solutions de rechange, n’est-ce pas, Majesté ?

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