Frédéric Dard - Au suivant de ces Messieurs

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Au suivant de ces Messieurs: краткое содержание, описание и аннотация

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Comme j'ouvre la porte, je fais un bond en arrière qui m'envoie dinguer dans le porte-pébroques. Il y a trois messieurs sur le paillasson, qui s'apprêtaient à sonner.
Et ceux-là, pas d'erreur possible, ce sont des vrais de vrais. Ils ont des bouilles qui ne trompent pas. Ils seraient nègres ou nains que ça ne se verrait pas davantage.
Le gnard San-Antonio se demande à la brutale si, par hasard, ça ne serait pas le commencement de la fin.

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Les deux égorgeurs s’éloignent après avoir échangé quelques mots avec la fille blonde. Ils courent à une auto rangée près de là. Sautent dedans… Je crois qu’ils vont fuir, mais des nèfles. C’est moi qu’ils chargent, les cames. La Gretta de mes trucs a dû piger ce qui se passait et leur a accordé de me faire la poursuite infernale. Ils décrivent un arc de cercle avec leur bolide et me foncent dessus. Je n’ai pas le temps de mettre le moulin en route.

— Baissez-vous ! dis-je au pauvre standardiste.

Pour lui développer les réflexes, je le tire par sa cravate. Il était temps. Une courte rafale de mitraillette éclate et les vitres de ma carriole font des petits. On se sent aéré soudain. L’auto des autres passe en trombe… Je me redresse, mets en marche et leur file le train. L’autre tas de nouilles aux œufs frais est resté accroupi.

— Vous pouvez faire surface ! lui dis-je en enfonçant l’accélérateur, c’est classé pour l’instant.

Mais je ne m’occupe plus de lui. Je suis hypnotisé par les deux petits feux rouges qui s’éloignent à travers les rues. J’ai bien fait de cravater une 15-six. C’est champion pour jouer la Poursuite Infernale. Je les remonte rapidement, les deux Chinois verts. D’autant plus facilement qu’ils ont une petite bagnole et qu’ils conduisent comme le feu Truc.

Ils sont bien emmouscaillés. Ils regrettent de m’avoir raté. Il leur est difficile de tirer car la vitre arrière de leur zinc est minuscule. Tant que je ne les doublerai pas, je ne risquerai rien.

Je suis donc… Nous filons vers les faubourgs, puis nous quittons la ville et la poursuite continue sur une route étroite.

Nous parcourons une dizaine de kilomètres.

Je vais maintenant tenter le paquet. Il y a toujours un moment dans la vie où l’on est obligé de sortir son chéquier et de demander combien on doit à la patronne. Et, ici-bas, la patronne, voyez-vous, c’est le destin.

Je ralentis.

— Ecoutez, mon vieux, dis-je à Toto-la-Ripette, je ne vous veux pas de mal… Je vais stopper et vous sauterez… Soyez fair play, n’ameutez pas la police tout de suite. Je ne suis pas un bandit…

Il fait « oui » de la tête. Il est éperdu de reconnaissance.

Je m’en tamponne de le larguer ici. Nous sommes en pleine cambrousse. D’ici qu’il ait pu prévenir messieurs les poulets, j’espère m’être tiré du mauvais pas !

Il ouvre la lourde et saute avant que je sois tout à fait arrêté. Bons baisers, à bientôt ! Je tire la portière et écrase la girole… Là-bas, à un virage, les deux feux rouges viennent de se diluer dans la faible brume. Je pousse la vitesse au maxi… Le virage est là… Je le prends, mais j’ai la stupeur de ne plus voir les feux des autres, devant…

Je comprends tout en avisant une route transversale… Un chemin plutôt qui serpente, blême sous la lune dans une campagne brune.

Les lascars se sont planqués dans le chemin dont les haies bordent l’embranchement. Ils ont éteint leurs feux et attendent. Ils se disent qu’ou bien je passerai tout droit sans les voir, ou bien je descendrai et alors ils se régaleront pour m’ajuster.

Arrivé à proximité du croisement, je freine et laisse la guinde tous feux éteints en bordure d’un champ. Je sors doucement de la bagnole et je me mets à ramper dans le fossé en direction du chemin transversal.

Je sais ramper, vous pouvez en être sûr. Pourtant, c’est un art. J’arrive au débouché du chemin, je longe la haie sans faire plus de bruit qu’un escargot sur de la crème chantilly. Tout va bien, les troupes sont fraîches. Mes deux tordus sont descendus de leur carriole itou. Ils se tiennent accroupis derrière le capot, une mitraillette et un pétard dans les mains.

Ils m’attendent, ces noix vomiques, croyant avec leur petite cervelle d’oiseau-mouche, que je vais radiner en sifflant la main de ma sœur, les pognes en fouilles !

Je contourne la haie afin de les prendre à revers… Le plus duraille va être de ramper de l’autre côté vers eux… Heureusement, un vent léger froisse les feuilles, couvrant ainsi mon glissement.

Je m’écorche le poignet sur une grosse pierre à l’arête vive. Je l’assure dans ma main et continue d’avancer. Je suis tout près d’eux, au point que je suis obligé de réprimer ma respiration.

Je lève mon bras. Saisi d’un pressentiment, sans doute, le gars qui tient le pétard se détourne et m’aperçoit. Il pousse un cri. Un bath, mais qui sera son dernier. Avec un han ! formide, j’abats le caillou sur sa tempe. Ça produit un bruit plutôt moche de courge éclatée. Le type tombe foudroyé. Pas besoin d’aller chercher du sparadrap pour lui réparer la soupière, il a son taf, Dudule. Une secouée pareille aurait endormi un pensionnat de rhinocéros. Son pote en est siphonné. Tout ce qu’il sait faire, c’est presser sur la gâchette de son presse-purée. La bonne marchandise se répand à nos pieds sans qu’il ait l’idée de redresser son arme.

Je plonge sur lui et le saisis par les jambes ; il perd l’équilibre. Il se retient après le bouchon chromé du radiateur qui représente une figure de proue ailée. Lui en fait une chouette aussi.

Je bondis sur mes pieds. Il me file un coup de tatane à suivre qui me meurtrit la cuisse gauche. La douleur me rend dingue. Je biche le mec par le revers. Il a droit à son coup de boule dans le râtelier. Son nez pisse le sang… Je lui file une série. C’est un vrai chiffon que ce type. Il se sent peut-être malin quand il s’attaque à une femme seule, mais contre un homme déterminé, il est tout ce qu’il y a de navrant.

Je lui bille dessus jusqu’à ce qu’il ait son compte. C’est une chiffe molle que je charge dans l’auto. Je prends le pétard qui gît à terre et je laisse le macchab avec la mitraillette vide.

La police se débarbouillera avec ça. Elle se perdra en conjectures, c’est recta. La police se perd toujours en conjectures.

J’hésite un peu sur la façon de procéder. Puis, saisi par le vertige de l’action, je décide de ramener ma fraise à Berne. C’est de la pure démence, d’accord. Mais tant pis…

7

Au volant de la bagnole des truands, je fais demi-tour. Outre que « la mienne » est une auto volée, elle est en trop piteux état pour que je puisse espérer passer inaperçu en la pilotant. J’espère que son propriétaire possède une solide assurance. C’est tout ce que je peux lui souhaiter. Notez que l’assurance est également une spécialité de la nation helvète.

Le second tueur dort pour un moment. J’ai le soufflant dans ma poche et je me sens plus fort.

Ce qu’il me faudrait, maintenant, ce serait un petit endroit tranquille où je pourrais avoir une conversation efficace avec le deuxième type. Mais où le trouver, cet endroit, dites-moi un peu ?

Je vois une silhouette en bordure de la route, dans la lumière de mes phares. J’identifie le pauvre garçon de téléphone de la Grande Cave. Il fait du stop, ce chéri, dans l’espoir de trouver une âme compatissante qui le ramènera dans sa thébaïde où il pourra se remettre de ses émotions.

Je souris. Cette âme, ça va être moi. Le voilà, le coin tranquille tant désiré, ou, du moins, l’homme capable de m’y conduire.

Je m’arrête à la hauteur de mon poltron. Il arrive à la portière pour m’expliquer sa petite histoire, me reconnaît et se demande si on est mercredi ou si tous les corps plongés dans un liquide reçoivent réellement une poussée de bas en haut !

J’ouvre la portière.

— Oui, c’est moi. Le retour de Zorro, deuxième époque. Grimpe, mon lapin, et ne fais pas cette tête-là, ça me perturbe le grand zygomatique.

Il secoue la tête.

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