Frédéric Dard - Ceci est bien une pipe

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Ceci est bien une pipe» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1999, ISBN: 1999, Издательство: Fleuve noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Ceci est bien une pipe: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Ceci est bien une pipe»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

A l'époque du bienheureux Al Capone, l'Amérique connut « la guerre des gangs ».
Le conflit a fait moins de victimes que celui de 14–18, toutefois, il a été sévère. En ce temps-là, quand tu dérapais sur un trottoir, c'était dans une flaque de sang plutôt que sur une peau de banane !
Y avait des flingueurs partout : dans les restaurants, les cinoches, les églises, les pissotières et les rues, surtout !
On croyait ces fantaisies révolues. Fume, mon grand, fume ! Voilà que, sous une autre forme, tout recommence. En gigantesque ! En omniprésent ! En plus qu'impitoyable !
Le « Consortium », ça s'appelle, cette vérolerie.
Et moi, le Sana-joli, avec mon courage démentiel et ma belle bitoune toujours prête, je m'attaque à cette hydre !
Malheur de mes os !
A compter de cet instant, il m'arrive les pires trucs et je marche sur un tapis de cadavres !
Tout s'écroule autour de ma pomme. Apocalypse intégrale ! La mort, l'horreur, la folie ! Le bout du bout, quoi !
Âmes sensibles s'abstenir !
Quant aux autres, prenez le pied de votre vie !
C'est ma tournée

Ceci est bien une pipe — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Ceci est bien une pipe», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Le Noirzingue a adopté un chemin à ornières, puis de la main sortie par la portière, m'a enjoint de stopper. J'ai obtempéré. Le sol devenait bourbeux et les pneumatiques produisaient le bruit émis par le dixième protagoniste d'un viol collectif [14] Faut-il qu'il n'ait pas envie de « nous » rejoindre pour oser des métaphores de ce niveau ! Bertrand Poirot-Delpech. .

La Jag filait en naviguant entre les plantes aquatiques. J'ai ouvert ma porte et me suis ravisé, le geste déclenchant la loupiote du plafonnier.

Je ne voyais plus mon comparse. Alors, j'ai attendu en essayant de réfléchir à tout ce qui m'était arrivé depuis un bon bout de temps. J'évoquais, par fulgurances, le Consortium ; Nouhr, la jolie Anglo-Egyptienne, et Thomas Graham bouffé par les poissons. Je reprenais mal au bulbe. Féloche m'aurait dit que « je forçais ».

Par instants, je perdais le contrôle de mes pensées.

Quand le Grand est revenu, ça se gondolait vachement sous ma coiffe bretonne. Il a compris d'un coup d'œil la situation et m'a fait asseoir à la place passager.

— Tu es encore dans la déglingue, a-t-il dit ; il va falloir te faire rechaper sérieusement !

— Tout a fonctionné ? demandai-je mollement.

— Un beurre ! Heureusement, j'ai eu le réflexe de fouiller ses poches avant de la confier aux grenouilles.

Il s'attendait à ce que je le questionne, mais je sombrais déjà dans la soupe de pois cassés.

5

Nous sommes rentrés à Saint-Cloud au plus fort de la nuit. Ça dormait toujours au pavillon et m'man ne s'était pas aperçue de notre « escapade ».

Le grand Négus m'a recouché et bordé. Je crois même qu'il a déposé un mimi sur mon front, de ses lèvres en rebord de pot de chambre.

Le sommeil, préparé par mon état comateux (et non comme ma queue) a été spontané. On a beau dire, beau faire : rien de plus réparateur qu'une belle dorme.

Je me suis arraché de la compote de néant sur les testicules de dix plombes, plus frais que le cul d'un patineur inexpérimenté.

La maison bruissait : aspirateur, radio, chien du voisin énervé par une fumelle des environs. Le doux ronron de la vie félicienne…

Me suis levé, gaillard. Le mahomet y allait pleins phares et promettait implicitement des choses.

J'ai trouvé mon cueilleur de noix de coco devant la petite table, son téléphone portable en pogne. Il écoutait gravement un gonzier en train de bonnir des propos de force 4 sur l'échelle de Richter. N'après quoi, il a grommelé un vague au revoir avant de raccrocher. Ses beaux yeux en boules de billard se sont posés sur ma personne et il a paru soudain éclairé de l'intérieur.

— Tu sembles d'attaque ? a-t-il remarqué.

- Ça va jouer, ai-je reconnu. Où en sommes-nous de ce film à épisodes ?

Il sort de son veston un grand poudrier, moins connu sous l'appellation de « minaudière ».

— J'ai trouvé ceci dans la Jag.

— C'est de l'or ?

— Je crois plutôt à du plaqué, mais là n'est pas la question.

De l'ongle, il fait jouer l'ouverture de la boîte ; apparaissent alors un bloc de poudre compacte et, dans un compartiment plus petit, du mascara pourvu de son pinceau.

And after ? insisté-je, devinant une suite.

L'homme aux canines de loup-cervier fait pivoter d'un tour la fermeture déjà actionnée. La partie maquillage compose une sorte de second couvercle, qui, en se soulevant, révèle un micmac sans rapport avec la cosmétologie.

Je défrime le blondinet d'un œil incertain.

— En quoi ça consiste ?

— Poste émetteur-récepteur miniaturisé. Regarde bien : ici, la grille du micro ; là, le côté récepteur. Entre les deux, les touches de manœuvre.

Je dubite, hâtif :

— A l'époque des bigophones portables, comment peut-on avoir besoin de ce genre d'engin ?

— Ces gens ont des raisons que la raison ignore, sentencieuse l'ancien cultivateur de manioc.

— Il faut confier cela à un spécialiste, déclaré-je.

— Je viens d'appeler Mathias pour lui demander conseil. Il est au lit avec quarante de fièvre, mais il désire qu'on lui porte l'objet.

— Bonne idée !

Auparavant je me rends à la cuisine où mon infatigable Vieille est occupée à « tourner » un aïoli [15] Peut également s'écrire « ailloli », mais ça fait moins méridional. .

— Comment te sens-tu, ce matin, mon chéri ?

En guise de réponse, je me campe de façon avantageuse : une main sur la hanche, l'autre avancée en un mouvement plein de désinvolture.

Félicie me contemple un quart d'instant, et soudain elle crie :

— Tu es guéri !

Puis se précipite contre moi. Lui a pas fallu lerchouille pour comprendre, ma chérie.

A quoi a-t-elle pigé que le cauchemar venait de prendre fin ? A mon regard ? A mon sourire « d'avant » ?

Nous nous étreignons avec une faroucheté absolue. Viandesque, comme amour ! Je suis sa chair, sa raison de vivre !

— Oh ! mon Dieu ! mon Dieu ! psalmodie-t-elle, ces deux jeunes femmes t'ont sauvé !

- Ça se pourrait, confusionné-je, déjà prêt à renier tout ce qui n'est pas logique.

M'man me quitte pour sauter au cou du All-Black.

— C'est fabuleux, cher Jérémie ! On va fêter ça. Dimanche prochain je vous convie à un grand repas avec votre famille. J'ai des bijoux de ma mère que j'offrirai à votre femme et à votre sœur : une bague dont la pierre est une améthyste, le violet va bien aux… aux brunes ; et une montre pendentif, en or rouge.

Nous quittons le pavillon sitôt que mon admirable ami a achevé d'essorer son émotion.

6

Un gamin de six ans, plus roux que son père, sourcils d'albinos, cils de goret, répond à notre coup de sonnette. Il est cul nu et tient du papier Lotus à la main, comme le petit glandu de la pub.

Il nous regarde, puis, sans nous adresser la parole, s'enfuit vers l'alcôve paternelle en criant :

— P'pa ! C't' un nègre avec un grand con !

Les deux personnages ainsi qualifiés s'avancent dans l'appartement, jusqu'à l'auguste chambre où les Mathias procréèrent une douzaine et demie de rouquemoutes par inadvertance.

Notre pote gît dans sa couche surmenée, enfiévré et mal rasé, vêtu, non pas d'un pyjama, mais d'une chemise de nuit ancestrale qui fit, jadis, le bonheur de son père-grand.

— Alors, tu es remis, Antoine ? gargouille-t-il de sa voix saccagée par l'angine. J'en suis heureux, car les bruits les plus alarmants couraient à ton sujet.

— C'est pas parce que tu as quarante dans l'oigne qu'il faut débloquer ! s'emporte Jérémie, outré. Je te souhaite la même santé que celle de Sana.

Il jette l'appareil sur les roupettes de l'étalon sans réprimer son irritation.

— Voilà l'objet dont je t'ai parlé. De deux choses l'une : tu te sens capable de l'étudier, ou pas. Si c'est non, je le porte à tes auxiliaires du labo.

— Bien sûr que je peux ! proteste l'homme qui ressemble aux feux de la Saint-Jean. Laissez-le-moi.

— Non ! Il faut t'y mettre dare-dare, nous attendrons ton rapport au salon !

— Mais je…

Jéjé fait une moue nananiesque et récupère la minaudière.

— Tu es trop flagada du bulbe ? Tant pis !

— Pas si vite, bonté du Seigneur ! égosille le Rouillé. Je m'occupe de ça tout de suite.

Rassurés, nous le laissons pour gagner le livinge jonché de jouets, où l'antépénultien de la portée joue avec un soutien-gorge déteint à la place des aisselles, tandis que le dernier gueule dans son berceau.

Mon pote, orfèvre en la matière, entreprend de le bercer en lui fredonnant une chanson du fleuve Sénégal. Mais rapidos, Angélique, l'épousâtre du Savant se pointe, lestée de provisions.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Ceci est bien une pipe»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Ceci est bien une pipe» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Ceci est bien une pipe»

Обсуждение, отзывы о книге «Ceci est bien une pipe» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x