Frédéric Dard - Béru et ces dames

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Béru et ces dames: краткое содержание, описание и аннотация

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A l'enterrement de mon onc' Prosper, à Saint-Locdu, mon village natable, yavait Sana. Pas très corrèque, y m'refile, au moment des gondoléances, un œuf frais dans la pogne. Bon, passons !
Y avait aussi ma cousine Laurentine, la plus foutue garce du canton. Voilà-t-il pas qu c'te vilaine haridelle glisse et tombe dans la fosse, surl'cercueil à m'n'onc ! Et quand Collignier, l'notaire — un sacré biberonneur, soit dit en passant — nous annonce que l'héritage de Tontonva reviendre à son animal de compagnie et qu'nous deux, la Laurentine et moi, on s'ra que les jus-de-fruitiers, alors là, la cousine, è s'dresse comme un fantôme sur une lande écossaise…
Mais c'est pas l'tout : l'animal dont auquel il est question, c'est pas un chien, ni même un gros matou. C'est un coq, Mongénéral qu'y s'suce nomme…
Sacré Tonton ! Dommage qu'y soye canné. Parce que, s'il avait su tout ce qui s'en aye suivi, y serait resté baba…
Comme moi…

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— Et au lieu de remplir sa mission, Ster a fourgué les cailloux ?

— Vous avez deviné.

— Lorsqu’il s’est réfugié en France, le prince vous a chargée de retrouver le type en question ?

— Nous savions que Wolfgang ne se complaisait qu’en compagnie de prostituées.

— Et c’est dans ce milieu que vous l’avez cherché avec un acharnement qui vous honore, ricané-je. Vous avez vraiment la reconnaissance poussée à l’extrême pour embrasser cette profession, à moins que vous ne l’exerciez déjà ?

Elle rougit. Pourquoi, juste ciel ?

— Je l’exerçais déjà en Allemagne, avoue-t-elle, mais pourquoi parlez-vous de reconnaissance ?

— Parce que je suis au courant des relations qu’entretenait le prince avec Monsieur voue défunt papa.

Un cerne bleu souligne son regard battu.

— Il est temps ! dit-elle.

— J’ai encore plusieurs choses à vous demander…

— Dieu éclairera votre lanterne, commissaire !

Elle me fait pirouetter avec le pied. Me voici face contre terre. Alors, Hildegarde empoigne la chaîne de mes jambes et celle de mes mains et me soulève, vous m’entendez ? Vous mordez la force de Mademoiselle, dites ? Comme ça… Rrran ! D’une secousse… Je quitte le sol… Je me balance à vingt centimètres du plancher. J’essaie de gigoter, de me tortiller, mais elle tient bon. Je suis maintenant au-dessus de la statue qui va me servir de sarcophage. Floc, la môme lâche tout. Je m’estourbis dans la pierre taillée. Mon nez pète comme un marron trop cuit, ma bouche aussi, je mange mes dents, mes arcades cèdent. Je donne, malgré mon étourdissement, une violente secousse pour m’extirper de cette cavité. J’y parviens à demi, par l’hémisphère sud : heureusement qu’Hildegarde avait éteint mes ardeurs, sinon j’allais me déguiser Gugus en ressort à boudin ou en mètre pliant.

Je m’apprête à évacuer mon berceau de pierre (tiens ! c’est joli, ça), d’une deuxième secousse de l’hémisphère nord, lorsque je morfle sur la nuque un de ces coups de goumi qui comptent dans la vie d’un flic. Madonna, quelle vigueur ! On voit qu’il appartenait à une caste privilégiée, M’sieur Heinstein père, et que chez lui on ne pleurait pas l’huile de foie de merluche aux mouflets. Elle est biscoteautifiée, Hildegarde. Les poids et haltères, c’est son blaud. Je déguste sans bavure cette chiquenaude d’éléphant et je m’expédie dans le sirop pour affaire me déconcernant.

Du noir… Des cercles concentriques, comme dans la boutique des opticiens. Et encore du noir… Confusément je sens du lourd sur mes jambes, du visqueux, du mouillé, du gluant, de l’épais, du dense. Ça pèse de plus en plus. Ça s’étale. Ça me gagne, ça m’envahit, ça me submerge, ça m’engloutit. Elle est en train de cimenter notre amitié !

San-A. statufié !

Et de son vivant !

C’est exceptionnel, non ?

5

DANS LEQUEL ON EN APPREND BEAUCOUP… ET DE BELLES !

Une immense rumeur…

Une rumeur qui n’est peut-être que le grondement de mon sang dans mes tuyaux ?

Non, puisqu’elle se précise. J’entends la voix altière du cher Béru. Ineffable musique ! Allons, fais un effort, San-A. ! Et soulève tes paupières cimentées pour, une fois encore, jeter un regard désabusé sur le monde. La mort t’emportera un jour. Mais plus tard. Mais ailleurs. Quand on perçoit l’organe du Valeureux, on n’est pas canné. Je rouvre mes beaux yeux si chargés de séduction que je suis obligé parfois de prendre un sac tyrolien pour les coltiner. Je suis toujours dans le local aux statues. Béru, lui, est toujours en slip. Crépi de ciment, ruisselant de sueur, il s’évertue sur mes chaînes, lutteur de foire superbe et infatigable. « Encore vingt francs, m’sieurs-dames et je brise la chaîne ! »

Il s’aperçoit que j’ai repris conscience et me vote un clin d’yeux. Se permettant une pause, il s’essuie le front d’un revers de bras sale, ce qui lui macule la devanture un peu plus.

— Je vais te dire, déclame le Puissant, c’est pas que t’as pas l’intelligence ; mais c’est la persévérance qui te manque.

— Qu’entends-tu par là ? soupiré-je.

— On se kidnappe une sœur chez le prince. Elle nous baragouine en chleu, je te suggérasse alors bêtement que peut-être elle pigeait pas le françouze et toi, aussi sec, tu décroches. Tu prends mon hypothèse argent comptant, San-A. Tu cherches et trouves son adresse, et tu nous moules comme des malpropres pour radiner ici où ce qu’on t’a fait ta joie de vivre dans les grandes largeurs ! C’est un peu braque comme système. Un peu cavalier !

— Tandis que toi, Grosse Pomme ?

— Tandis que moi, je prends mon temps, je suis un méthodiste, Mec. Mon côté terreux, probable. Seulement j’arrive à temps quand il faut arriver à temps !

— Raconte !

— La fille de chez le prince, Isabeau, elle s’appelle.

— Comment, le sais-tu ?

— Voyez méninges ! dit-il en se frappant le bocal. Dès que t’as été tiré j’ai voulu en avoir le cœur net qu’elle causait pas français. Alors je la biche au grand écart des autres et je lui chuchote :

— Maintenant que le boss est parti, si on conclurait un petit marché, vous z’et moi ? quèque chose comme un gentelman agrémenté.

Du beurre, mon pote ! Du Beurre ! Un vrai velours ! Elle a pas pu résister à la tentation. La v’là pour le coup qui se met à déballer un français que le mien, à côté, ferait presque pas sérieux.

— Qu’avez-vous à me proposer ? elle demande.

— Ça pour commencer, hypocrite ! je lui rétorque en lui assaisonnant une baffe pour grande jeune fille.

Le Gros s’acharne sur mes entraves.

— Tu me connais ? enchaîne-t-il tout en me déchaînant. Je suis le bon garçon, serviable et plutôt galant, mais quand la rogne s’empare, je me connais plus. Tous ces meurtres, tous ces attentats : à la matraque contre Laurentine, à la mitraillette contre nous deux, à la pudeur contre Berthy, ça m’avait dégoupillé l’hépatique. En plus, de constater que cette garcerie de fillasse venait encore de nous chambrer, ça m’a congestionné. J’ai vu rouge, quoi !

— Et alors ?

— Alors la môme est à l’hosto, ellipse-t-il. Mais avant son admission, elle a craché ce qu’elle savait, je te le jure, depuis son nom, son adresse et en continuant par le reste.

Mes chaînes de mains tombent, vaincues par la poigne béruréenne. Quel cadenas saurait résister à la vigueur du cher A.-B. ?

— Tu fusses été là, reprend le Fameux, recta tu m’empêchais de la cuisiner façon Béru, vu que tu seras toujours bécasson avec les sœurs bien roulées et qu’ont l’œillade en grain de courge. Moi, ce que j’ai besoin, c’est de mes coudées franches quand je suis en interrogatoire. Chez le prince j’ai pu prendre mes zèzes, laisser galoper mon imagination.

— Bref ?

— Bref toi-même ! s’insurge mon ami. Je radine ici comme Zorro pour sauver la fille du shérif qu’est ligotée sur la voie du train sibérien, et tout ce que tu trouves à me remercier, c’est bref !

M’est avis, qu’il subit un coup d’orgueil, le Gros. Les lauriers de sa victoire lui chauffent la rotonde. Va falloir l’anoblir, le convoyer d’urgence sur la Chambre des pairs, ou sur celle des paires ; des pairs d’Angleterre ou des paires de couilles (c’est souvent du kif).

— J’ai hâte de savoir, m’excusé-je…

— Ce qui m’a chauffé à blanc contre elle, poursuit le Mastar, plein d’indulgence, en s’occupant de me déferrer les nougats, c’est sa malveillance en ce dont qui concerne mon oncle. Moi, tu me connais ?

— Oui, Béru, soupiré-je, je te connais, de haut en bas, de l’intérieur et de l’extérieur, de gauche à droite et en diagonale, mais je t’en supplie, raconte de façon cohérente, j’ai la comprendette qui fait roue libre à t’entendre vagabonder de la menteuse !

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