Frédéric Dard - San-Antonio chez les Mac

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San-Antonio chez les Mac: краткое содержание, описание и аннотация

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Connaissez-vous Stinginess Castle ?
Au fin fond des Highlands, en Ecosse, ce château se dresse sur une colline dans les brumes britanniques.
Un nouveau fantôme le hante depuis quelques temps. Et un fantôme de poids ! Il a pour nom BERURIER !
Et si vous saviez ce que le Gros et votre valeureux San-Antonio magouillent dans ce château de cauchemar, vous en auriez la chair de poule. Un renseignement : si vous entendez un craquement dans la pièce d'à côté pendant que vous lisez ce chef-d'œuvre, ne cherchez pas, c'est le fantôme de quelque Mac !

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— Vous me parlerez du digestif ! rouscaille Fernaybranca.

Nous posons les pics et les pioches pour saisir des pelles. J’ai des ampoules de 200 watts dans les paluches. Mais ça ne fait rien, une force incommensurable m’anime. Je déblaie la terre à tout berzingue, établissant un record pour la région Côte d’Azur où les terrassiers utilisent leurs pelles comme supports.

Une demi-heure d’efforts. Fernaybranca déclare forfait.

— Oh ! bonne mère ! soupire-t-il en s’asseyant sur une caisse, vous m’escagassez complètement, collègue. Du jardinage en cave, c’est la première fois que j’en fais !

Je ne réponds rien car je touche au but. Et ce but c’est un squelette tout tordu auquel adhèrent encore des lambeaux d’une étoffe qui fut une robe.

— Venez voir, Casimir…

Il vient, se penche et siffle.

— Vous pensiez trouver ça ?

— Avant de creuser, non. Je venais because mon sixième sens. Mais mon subconscient devait songer confusément à un truc de ce genre.

— Vous avez une idée sur qui ça peut être ?

— Ben voyons…

Je désigne Casimir et je déclare en me penchant sur le squelette :

— Permettez-moi de vous présenter le Commissaire Casimir Fernaybranca, Mrs Mac Herrel.

CHAPITRE XV

Dans lequel la Vérité sort du puits avec tout ce qu’il faut pour se sécher

Le docteur Grattefigue, malgré son nom qui pourrait sembler comique à d’aucuns, est un homme extrêmement sérieux. Toujours malgré son blaze il n’est pas gynécologue mais spécialiste des affections rhumatismales. C’est un grand type maigre et brun, aussi folichon qu’une photographie en couleurs des établissements Borniol. Il a des lunettes cerclées d’écaille noire et un air soucieux qui trahit soit des déboires conjugaux, soit une crise de foie.

Il s’est rendu sans enthousiasme à notre appel. Penché sur le squelette il hoche la tête :

— Il est absolument certain qu’il s’agit là de mon ancienne cliente. Je reconnais parfaitement sa déformation des membres inférieurs ainsi que sa déviation de la colonne vertébrale. J’ai pris d’elle suffisamment de radiographies (que je possède encore du reste) pour être certain de la chose.

Fernaybranca risque une plaisanterie :

— Avec un peu de patience vous auriez pu vous éviter de tirer ces photos d’intérieur, toubib. La preuve : son squelette, vous l’avez en chair et en os !

Ça ne fait rire personne et surtout pas le praticien que je soupçonne d’être abonné au Figaro Littéraire.

Nous remontons à l’air libre et je demande au toubib de nous accompagner au bistrot voisin afin d’y tenir une conversation de qualité dans un cadre plus approprié que cette cave-cimetière. Il se fait un peu tirer le lobe, mais finit par accepter.

Devant un grand verre d’eau minérale, il répond à mes questions.

— Vous êtes pratiquement la seule personne à Nice qui ait bien connu Daphné Mac Gregor, docteur, quel genre de femme était-ce ?

— Elle souffrait beaucoup. Son caractère était aussi biscornu que ses jambes ! De plus, son atavisme écossais en faisait la plus ladre des clientes. Elle ne me réglait mes honoraires qu’avec six mois de retard et en rechignant. Elle exigeait des prix spéciaux ; bref, vous voyez le genre ?

— Je vois. Et sa nièce ?

Le doc ôte ses bésicles et les bourbit avec une petite peau de chamois.

— Une délicieuse jeune fille qui jouait les orphelines à charge ! Mme Mac Herrel la considérait davantage comme sa bonne que comme sa nièce.

— Parlez-moi d’elle…

J’ai le cœur qui bat. Des trois hommes ici réunis je suis sûrement celui qui pourrait en raconter le plus long sur Cynthia.

— Elle était douce, jolie, docile… Sauf peut-être sur la fin où j’ai cru déceler comme une révolte en elle. La férule de sa tante lui devenait insupportable. Elle m’a supplié un jour, en cachette naturellement, de prescrire à la vieille dame des somnifères car même la nuit elle la tourmentait.

— Vous l’avez fait ?

— D’autant plus volontiers que la malade en avait besoin. Ses rhumatismes la faisaient cruellement souffrir…

— Cynthia ne fréquentait personne ?

— Pas à ma connaissance, je n’ai jamais rencontré âme qui vive en me rendant chez elle.

— Et vous n’avez jamais aperçu Cynthia avec quelqu’un ?

— Non.

Mais il s’arrête pile et je le devine sollicité par une idée.

— Vous pensez à quelque chose, docteur ? insisté-je aimablement.

— En effet.

— Eh bien, je vous écoute.

— C’est-à-dire…

— Il s’agit d’une affaire très grave, docteur. Nous en sommes au deuxième meurtre et vous avez le devoir de tout dire…

— Eh bien, figurez-vous qu’un soir, une nuit plutôt, comme je rentrais avec ma femme de chez des amis Cannois, j’ai aperçu la jeune fille dehors…

— Quelle heure pouvait-il être ?

— Environ deux heures du matin.

— Où était-elle ?

— Elle sortait d’un bar de nuit à la réputation assez douteuse : « Le Mirliton Doré » et elle se trouvait en compagnie d’un homme.

— Vous êtes certain qu’il s’agissait d’elle ?

— D’autant plus certain qu’elle m’a reconnu et s’est cachée derrière son compagnon.

— À quoi ressemblait-il ?

Il hausse les épaules.

— Je n’ai pas eu le temps de l’examiner. J’étais si surpris de voir cette fille dehors à pareille heure et dans un tel lieu… Il me semble toutefois qu’il s’agissait d’un garçon assez jeune et assez grand…

Je me permets de tapoter l’épaule rembourrée du toubib tant est grande ma satisfaction.

— Eh bien, vous venez de rendre un signalé service à la police, docteur. Bravo !

— C’est ici ! me dit Fernaybranca en tendant le doigt vers une porte basse, blottie au bas de quatre marches.

De la musique et une rumeur confuse s’échappent de l’endroit. Au-dessus de la porte une enseigne lumineuse représente un mirliton stylisé. Il y a écrit en lettres de néon, au-dessus du motif : « Au » puis en dessous : « Doré ».

— Quel genre de taule ?

— Pff, pas plus crapularde que beaucoup. Y a un peu de tout : des touristes, les jeunes dévergondés de la région…

Il me désigne une rangée de motos clinquantes devant le mur de la boîte.

— Des gars du mitan ?

— Aussi. Mais discrets.

Nous entrons. C’est un trou enfumé. On donnerait dix mille balles à un mineur, il refuserait de descendre dans cet antre.

Une musique hystérique s’échappe d’un appareil High Fi. C’est plein de trèpe. Sur une piste grande comme un timbre de quittance, quelques couples se frottent le lard en se chuchotant des promesses qu’ils tiennent déjà. On se rabat vers le comptoir. Quelques zigotos aussi douteux qu’une irruption de boutons s’écartent pour nous laisser le passage. M’est avis que le Commissaire est connu comme le houblon (Béru l’a déjà dit).

Le loufiat, un grand déplumé au grand nez, cligne de l’œil à son intention…

— Salut, quelle bonne surprise… Un petit remontant comme d’habitude ?

Fernaybranca rougit un chouïa à cause de la présence à ses côtés du fameux San-Antonio qu’il a tendance à prendre pour un révérend père.

— C’est ça, dit Casimir.

Il fait signe au barman.

— On peut te causer une seconde, Victor ?

Victor opine sans joie. Il doit becqueter à la grande gamelle et même s’y goinfrer, mais pas en public. Il nous verse deux vieillards maniaques (jeu de mot bérurien que je vous laisse le soin de déchiffrer) et s’approche en se grattant la nuque.

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