Frédéric Dard - San-Antonio chez les Mac

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San-Antonio chez les Mac: краткое содержание, описание и аннотация

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Connaissez-vous Stinginess Castle ?
Au fin fond des Highlands, en Ecosse, ce château se dresse sur une colline dans les brumes britanniques.
Un nouveau fantôme le hante depuis quelques temps. Et un fantôme de poids ! Il a pour nom BERURIER !
Et si vous saviez ce que le Gros et votre valeureux San-Antonio magouillent dans ce château de cauchemar, vous en auriez la chair de poule. Un renseignement : si vous entendez un craquement dans la pièce d'à côté pendant que vous lisez ce chef-d'œuvre, ne cherchez pas, c'est le fantôme de quelque Mac !

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— Qué détails ? fait mon confrère, revenant brusquement à nos brebis.

— À Nice, la vieille ne fréquentait personne ?

— Personne que son médecin…

— Vous avez le nom et l’adresse de ce toubib ?

Il sort son portefeuille et en extrait un morceau de nappe en papier couvert de notes.

— Docteur Grattefigue, 11, rue Gras du Bide…

— Bien, mais Cynthia, par contre, devait avoir des relations. Elle a sûrement fréquenté des institutions ; elle a eu des camarades ; elle a connu des commerçants ?

— Pas tellement. Quand elle est venue, elle avait quatorze ans. La vieille, au lieu de la foutre au lycée, l’a abonnée à des cours par correspondance afin que ses études complémentaires demeurassent anglaises. Vous parlez d’une brave vie qu’elle menait, la Cynthia : elle faisait la bonne, l’infirmière, et elle continuait toute seule ses études. Ce qu’elle fréquentait, si on peut dire, c’était seulement les commerçants du quartier.

Voilà, c’est tout ce que peut m’apprendre Fernaybranca. C’est beaucoup. Maintenant je vois mieux les tenants de l’affaire.

— Dites-moi, Casimir, les Mac Herrel ont toujours leur maison ?

— Oui, toujours.

— Ils l’ont louée ?

— Non, elle est fermée.

— Pour des radins, c’est perdre une source de revenus intéressante, non ?

— Té, c’est pourtant vrai.

Les pieds-paxons sont étourdissants. Voilà qui me fait oublier le gigot bouilli de Stingines ! Nous achevons le repas en parlant d’autres choses. Casimir me raconte la dernière histoire marseillaise. Je la connais depuis vingt ans, mais je lui fais le plaisir d’en rire. Pour ne pas être en reste je lui raconte l’histoire du pédé qui va trouver un psychiatre. Il ne la comprend pas, mais il me fait l’honneur de s’étouffer. Nous avons liquidé trois boutanches de rosé et une légère euphorie nous habite lorsque je déclare brusquement :

— Ah ! c’est pas le tout : maintenant, au travail !

Fernaybranca se claque les cuisses.

— Oh, ce qu’il est marrant. Y a qu’à Paris qu’on trouve des galéjades pareilles.

Mais comme je me lève de table et que j’ai l’air sérieux, il cesse de se fendre.

— Où allez-vous ?

— Chez les Mac Herrel, mon bon ami.

— Mais…

— Oui ?

— Je vous ai dit qu’il n’y avait plus personne depuis deux ans !

— Justement : la voie est libre.

— Comment allez-vous rentrer dans la maison ?

— Par la porte, je pense, si la serrure n’est pas trop réticente…

Un temps.

— Ça vous amuserait de venir avec moi ?

— Mais… Mais…

Il regarde sa femme, la bouteille vide, mon merveilleux visage au sourire enjôleur. Mes méthodes le laissent baba.

— À pareille heure ! soupire-t-il.

— Dans le Midi, je préfère travailler à la fraîcheur. Venez donc avec moi, collègue, et n’ayez pas peur : je prends tout sur les côtelettes.

Il me suit.

C’est une grande bâtisse peinte en ocre. Mais peinte depuis très longtemps et il y a de grandes traînées pisseuses sur la façade. Les balcons sont rouillés, le jardin est en friche. Seuls, deux gros palmiers conservent à la propriété son aspect de résidence de vacances.

Fernay, sur mes instances a bien voulu passer au commissariat pour se munir d’un passe. Nous ouvrons la grille sans difficulté.

Il fait une nuit enchanteresse. Les grillons mènent un tapage terrible dans le jardin. Depuis la terrasse d’une boîte de nuit en plein air, nous viennent des éclats de cuivre et les coups sourds et syncopés d’une contrebasse.

— Écoutez, San-Antonio, chuchote Fernay, mal à l’aise, tandis que nous remontons l’allée, ce que nous faisons là est illégal.

— À quoi nous servirait d’être les représentants de la loi si nous n’avions la possibilité de la contourner de temps à autre ? rétorqué-je.

Le temps qu’il assimile et nous avons gravi le perron. Quelques essais de clés et nous ouvrons. Une fade odeur de renfermé et de moisi nous saute à la gorge.

— Essayons de trouver le compteur ! dis-je.

— Parce que vous voulez éclairer ! s’alarme Fernaybranca.

— Les proprios sont à près de deux mille kilomètres d’ici, ça m’étonnerait qu’ils aperçoivent la lumière…

En m’aidant de ma torche électrique, je gagne l’office. J’y trouve le compteur, je remonte sa manette et la lumière vient.

Le spectacle est désolant. Le papier des murs pend en languettes humides, les plafonds sont lézardés, les lambris décollés, des toiles d’araignée s’accrochent un peu partout.

Nous visitons les pièces les unes après les autres. C’est le domaine de la Belle au Bois Pionçant. Des fauteuils sous des housses, des draps sur les lits et les tables. Cela a quelque chose de funèbre, de désolé…

— Hé bé, balbutie mon ami, c’est un brave cauchemar, hé ?

— Pas mal, oui, conviens-je.

Nous parcourons les deux étages, ouvrant toutes les portes, y compris celles des toilettes, des placards et des penderies.

— Dites, demande tout de go l’ami Casimir, au fait, qu’est-ce que vous cherchez ?

— Je l’ignore, réponds-je gravement, c’est bien pour cela que cette perquisition est passionnante.

Nous descendons maintenant à la cave. C’est un sous-sol très classique : chaufferie, cave à vin, débarras. Dans la chaufferie, la chaudière est entièrement rouillée et il ne reste presque plus de charbon. Dans la cave à vin nous ne trouvons que des bouteilles vides et des casiers. Le débarras ne renferme que des outils de jardinage aussi rouillés que la chaudière.

Fernaybranca n’a pas l’air content. Il avait une belote prévue au café de la Marine et de la Croix des Vaches réunis et au lieu de ça je le trimbale dans une villa pourrie où tout sent le vieux et la putréfaction. L’illustre collègue de Paname commence à lui courir sur le haricot. Il le goberge, le gave de pieds lacsompems, et en guise de remerciements…

— Vous voilà pas plus avancé, ricane-t-il.

Au moment où il prononce ces mots fatidiques, d’un ton fatigué, un gros rat part entre mes jambes. Ç’a été si fulgurant que je n’ai pas eu le temps de lui filer un coup de savate.

— Oh ! la sale bête ! gronde mon collègue. Mais d’où sortait-il donc !

— De par ici.

Je désigne un trou dans le sol de la cave. Chose étrange, ce trou de rat n’est pas situé au pied d’un mur mais au beau milieu du sol cimenté. Je saisis une tige d’osier qui se trouve là et je l’enfile dans le trou. La tige descend à la verticale d’un bon mètre avant de stopper.

Je me tourne vers Fernay.

Le roi du pastis ne ricane plus. Il est troublé.

— Ça veut dire quoi ? demande-t-il.

— Nous allons voir.

Je fouille parmi les outils et je découvre un pic. Je plante l’extrémité dans le trou à rat et j’exerce une forte pression. Un gros éclat de ciment part sur mon soulier.

— Vous ne remarquez rien, Casimir ? je demande à l’illustre poulardin de la Côte d’Azur.

— Si, répond-il. Sur une certaine surface, le ciment n’est pas pareil.

En soupirant, il se saisit d’une pioche et m’aide à creuser. Au bout de cinq minutes nous tombons la veste, au bout de dix nous remontons les manches, au bout de quinze nous nous crachons dans les mains, et au bout de vingt nous avons fait sauter une croûte de ciment épaisse d’une trentaine de centimètres. Il devient plus aisé d’agrandir le trou. Cette couche de ciment a été coulée par des gens qui n’avaient que des notions très élémentaires de maçonnerie. Trop de sable ! Quand on bille dessus il s’effrite ou fait des éclats. Nous dégageons plus d’un mètre carré de ciment. Nous suons comme au sortir d’un sauna.

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