Frédéric Dard - Tout le plaisir est pour moi

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Tout le plaisir est pour moi: краткое содержание, описание и аннотация

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J'ai rencontré à travers le vaste monde et le long de ma vie bien des femmes exigeantes.
Des qui me demandaient de remplacer leur mari au pied levé ; des qui réclamaient ceci et d'autres qui sollicitaient cela et toujours je me suis évertué à les satisfaire.
Mais la frangine, ce coup-là, attend vraiment l'impossible de votre San-A.chéri…
Un impossible réellement… impossible…
Mais moi, vous me connaissez ; rien ne peut m'arrêter !
Alors, poliment, je me penche sur le décolleté de la poupée et je susurre :
« Mais voyons, chère amie, tout le plaisir est pour moi ! »

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Mathieu tousse, sa femme se rechignonne, le garçon de ferme l’ouvre plus grande encore. On finit de tortorer en silence. Puis on se lève d’un commun accord et le Béru des familles m’entraîne vers le pavillon voisin. Chemin faisant, je lui explique ce qui s’est passé de mon côté.

Il ne se frappe pas outre mesure.

— En somme, t’es plus mon chef ?

— Non, ma vieille.

— J’ai toujours rêvé de te traiter de peau d’hareng en toute tranquillité, Tonio, soupire-t-il, et maintenant que je peux le faire j’en ai seulement pas envie.

Deux larmes couleur de rosée sale perlent au bord de ses cils farineux. Il les essuie, comme il s’essuyait les lèvres naguère, déposant ce faisant du jaune d’œuf dans ses sourcils.

Je lui prends l’épaule, affectueusement.

— On ira à la pêche ensemble, promets-je.

— D’ac, dit-il, et on va commencer tout de suite.

— Quoi ?

— Viens, tu vas voir. Je crois que je te le tiens, ton élément nouveau. Si ça se trouve, au lieu d’accepter ta démission, on te refilera la Légion d’honneur.

Lui, pour entrer chez Vermi-Fugelune, il n’a pas pris de précautions.

Un coup d’épaule dans la lourde — et vous ne pouvez pas savoir ce dont est capable une épaule bérurienne — a suffi pour faire péter la serrure.

Nous contournons la maison. Derrière, entre le jardin et le bâtiment, se trouve un terrain sablé qui servait à jouer à la pétanque ou au croquet. Le Gros y a creusé un trou de quatre-vingts centimètres. Je me penche et je découvre la paroi goudronnée d’une citerne.

— C’est la citerne à mazout, m’explique le digne homme.

— Alors ?

— Je l’ai située à cause de la prise que tu vois là, au ras du mur.

— Eh bien ?

Il arrache d’un geste sec ce poil de nez exubérant qui repousse toujours aussi vivace.

— Je vais tout te bonnir.

— Merci, je commençais à claquer de curiosité.

— Hier, en rentrant, je me disais ceci. Pourquoi y avait-il du charbon dans cette cave, vu que le mazout est installé ?

— Oui.

— Alors c’est tout.

— C’est peu.

— Moi, ça m’a tourniqué dans la carafe ! J’suis comme ça, tu me connais. Une idée me vient, je la triture et faut que j’en aie le cœur net.

« Sur les choses de quatre heures, je pouvais pas en écraser, alors je me suis levé et je suis revenu ici. »

— Voyez-vous.

— J’ai inventé la cave !

— Inventorié, eh, truffe !

Il rougit.

— Je vous en prie, dit-il. Insulte à magistrat, ça peut vous coûter cher. N’oubliez pas, mon vieux, que vous n’êtes qu’un simple quidam.

Comme sa boutade me rend triste et qu’il s’en rend compte, il se grouille d’enchaîner.

— Je me suis aperçu que la chaudière avait été rétablie en chaudière à charbon. On avait enlevé les briques réfectoires et remis la porte du foyer. Le brûleur à mazout avait été placé à l’écart. Je me demande because. Je me dis : « c’était p’t’être à cause de Suez, quand le carburant n’arrivait plus ». Mais des clous ! Il y a une rupture de la canalisation de mazout. Tiens, mords la came !

Il m’emmène à la cave.

Je mate. Et je découvre en effet qu’un joint a été disloqué comme sous l’effet d’une explosion, au ras du plafond. En y regardant de plus près, on peut se rendre compte que le mur est détérioré à l’endroit de la rupture.

— Ç’a été fait volontairement ! affirme le Gros. Oublie pas une chose, Tonio, avant d’entrer dans la rousse, j’ai été apprenti plombier et tu peux être sûr que, question tuyauterie, on me la fait pas !

— Pourquoi a-t-on détruit l’installation ?

— Parce qu’elle ne pouvait plus marcher !

Je le contemple, sans piger.

— Et pourquoi ne pouvait-elle plus marcher ?

— Remontons, fait-il.

J’obtempère.

Le Gros me guide jusqu’à la pelouse bordant le terrain sablé. Une toile de tente est étalée dans l’herbe. Et sous cette tente il y a des choses noires, informes, luisantes, difficiles à identifier.

— Qué zaco, Gros ?

— Tu vois vraiment pas ?

Je me penche et alors l’omelette de la fermière au chignon me remonte dare-dare au gosier. Ce sont des restes humains, les Gars. Parfaitement, des débris découpés en tronçons suffisamment petits pour être introduits par l’orifice de remplissage de la citerne à mazout. Ils ont mariné dans le fuel pendant un bout de temps, car ils se sont imprégnés complètement de cette matière visqueuse.

Ç’a dû être un boulot de patience.

— J’ai pas tout retiré, explique Béru. J’ai pêché avec un crochet, comme ça. À mon avis, faut dégager la citerne et la scier en deux, je suis pas partant Déjà regarde mes vêtements, dans quel état ils se trouvent !

Entre nous soit dit, je n’avais pas remarqué les taches supplémentaires constellant ses effets.

— Béru, mon amour, balbutié-je, tu es un mec absolument sensas. L’homme qui remplace le beurre avantageusement et, le cas échéant, Sherlock Holmes.

Il hoche la tête.

— Moi aussi, mon cher ex-commissaire, je sais faire travailler ma manière grise. Parce que là, tu diras pas, mais c’est à la déduisance que j’ai fonctionné.

— Aussi tu auras droit à une ration de poisson supplémentaire afin de te réapprovisionner en phosphore !

— Qu’est-ce qu’on fait, maintenant ?

— On prévient le Vieux. Ça va lui en couper pour trois ronds de flan.

La postière est une adorable brunette de quatre-vingt-quinze kilos qui ressemblerait à Gabriello si elle n’avait pas de moustache. Elle a une façon de vous regarder qui vous donne l’impression de suivre un match de tennis car elle est affligée d’un strabisme résolument divergent.

Je lui demande le numéro de la Grande Cabane et elle s’écrie :

— Vous seriez t’y pas un ami de m’sieur Mathieu ?

— Pourquoi ? m’étonné-je.

— Il a demandé ce même numéro ce matin.

Tant de perspicacité me trouble. Décidément tous mes contemporains ont des dons de limier, ce matin. Je suis la seule patate en circulation.

La voix âpre du Vieux retentit

— Je croyais que vous ne faisiez plus partie de la maison, San-Antonio.

Paraît qu’il a mal digéré la façon dont je l’ai plaqué tout à l’heure après lui avoir colloqué délibérément ma démission devant le brigadier Jean Névudotre.

— Aussi est-ce en qualité de client que je vous appelle, monsieur le directeur.

— Vraiment ?

— Jugez-en. Je viens de découvrir dans une citerne à mazout les restes découpés en menus morceaux d’un inconnu. Je devais bien en informer la police pour agir en parfait citoyen, n’est-ce pas ?

Du coup il moule ses trémolos vengeurs.

— Racontez !

— Dans la maison de Neauphle, monsieur le directeur. Celle qu’habita Messonier. Je crois ainsi démontrer que tout n’était pas éclairci dans cette affaire et que par conséquent…

— Pas possible ! Avez-vous une idée…

— Les quidams n’ont pas d’idée, m’sieur le directeur. Je lirai la marche de l’enquête dans mon journal habituel.

Il s’emporte.

— Commissaire, pensez-vous que ce soit le moment de plaisanter ?

— Mais…

— Alors au travail ! Je veux la vérité en vitesse ! J’ai des gens au-dessus de moi qui m’en font voir de toutes les couleurs et je ne serais pas fâché de leur clouer le bec.

— O.K., patron.

Me voilà déjà réintégré, on dirait, non ? Du train où vont les choses, je vais p’t’être avoir de l’augmentation. En attendant, je dois à Bérurier une chandelle grosse comme la colonne Vendôme !

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