Frédéric Dard - Tout le plaisir est pour moi

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Tout le plaisir est pour moi: краткое содержание, описание и аннотация

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J'ai rencontré à travers le vaste monde et le long de ma vie bien des femmes exigeantes.
Des qui me demandaient de remplacer leur mari au pied levé ; des qui réclamaient ceci et d'autres qui sollicitaient cela et toujours je me suis évertué à les satisfaire.
Mais la frangine, ce coup-là, attend vraiment l'impossible de votre San-A.chéri…
Un impossible réellement… impossible…
Mais moi, vous me connaissez ; rien ne peut m'arrêter !
Alors, poliment, je me penche sur le décolleté de la poupée et je susurre :
« Mais voyons, chère amie, tout le plaisir est pour moi ! »

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Il n’achève pas. Inutile d’ailleurs. Effectivement, ils y vont histoire de…

— Si bien, cher Vermi-Fugelune que vous ne vous êtes pas aperçu que votre chaudière à mazout était redevenue une chaudière à charbon ?

— Hein ?

— Vous n’avez pas vu que la canalisation du fuel est pétée et qu’il y a du charbon dans la cave ?

— Mais pas du tout ! En voilà du nouveau. Et d’abord comment le savez-vous ?

— J’ai un petit doigt qui est abonné à l’agence France-Presse.

— Très drôle.

— Avant votre départ pour les States, vous avez eu l’occasion de rencontrer la maîtresse de Messonier ?

— Non.

— Vous savez qui elle était ?

— Pas du tout, et je m’en foutais, mon vieux ! Vous savez, dans notre milieu on a le sens et le goût de la liberté. Et même l’esprit large.

— Vous saviez que Messonier se droguait ? l’interromps-je sans me départir de mon calme.

Il se trouble un peu, à peine et, très vite, récupère son insolence languide.

— Ça le regardait, non ?

— C’est vrai, j’allais vous le dire. Sa maîtresse également se droguait. Elle se drogue toujours, en fait, affirmé-je en caressant ma bosse d’un doigt prudent.

— C’est en rapport avec l’affaire ?

— Je me le demande.

« Bon, je m’excuse de vous avoir fait lever de si bonne heure, conclus-je. »

Le jeune premier ricane.

— Vous partez déjà. Vous êtes certain de ne pas avoir d’autres questions à me poser ?

— Si, fais-je, une dernière.

Je désigne son incroyable robe de chambre.

— Vous savez que les papillons sont des chenilles transformées ? Eh bien, la vérité subit la même métamorphose ; mais à l’envers. Le moment vient où elle perd ses belles ailes chatoyantes appelées mensonges pour devenir une vilaine chenille poilue. Bonsoir !

Je le laisse sur cette comparaison extrêmement littéraire qui me vaudra un fauteuil sous la coupole lorsque je serai fatigué. Que dis-je : un fauteuil ! Un rang ! Car on manque de réassort chez les verdâtres.

Ma joie est de partir en lui laissant ignorer la macabre découverte que Béru a faite chez lui. Les journalistes sauront mieux lui raconter ça que moi, à ce souilleur de pellicule.

CHAPITRE XVII

Sorti de chez l’acteur, je fonce dans une proche brasserie où je commande un sandwich pain-de-mie-jambon-beurre, un demi de blonde, et la communication avec la gendarmerie de Neauphle-le-Château. J’obtiens ces trois choses dans l’ordre précité, c’est donc la bouche pleine que je m’adresse pour commencer à l’adjudant de gendarmerie Cognemout. Il me prend d’abord pour un Auvergnat, mais j’avale mon sandwich et mon élocution devient aussi audible que celle de M. Pierre Fresnay soi-même.

— Ici commissaire San-Antonio.

— Mes respects, qu’il fait, le pédaleur de charme.

— Vous allez visiter immédiatement les marchands de charbon de votre région en leur demandant s’ils ont livré du charbon chez Vermi-Fugelune, et si oui à quelle date. Voyez par la même occasion les fumistes et autres installateurs de chauffage central pour savoir qui a modifié l’installation. Compris ?

— Compris, monsieur le commissaire.

— Vous m’appelez à mon bureau.

— Entendu.

Je retourne à l’air libre terminer mon demi. Mon crâne est lourd de pensées inquiétantes. Quelle affaire, mes aminches ! Quelle affaire !

À trois heures, je retrouve l’ombre fraîche de mon bureau. Le beau temps ruisselle sur la capitale comme un torrent de lumière (où est-ce que je vais chercher des comparaisons pareilles, je vous le demande !). L’ineffable Pinaud est très affairé car il se livre à une question délicate consistant à attacher des hameçons triple zéro sur du deux centièmes. Chaque fois qu’il veut casser le fil avec ses dernières dents, il se pique l’hameçon dans les bacchantes et tout craque.

Je demande l’hosto. L’infirmier-chef m’apprend que Messonier a repris connaissance, mais qu’il est bien trop faible pour parler. Ceci dit, ses jours ne semblent pas en danger ; voilà qui va rasséréner le pauvre bourreau. Magnin me donne une réponse négative concernant Geneviève. La chérie paraît s’être désintégrée.

Elle n’est pas revenue à son fameux cabriolet et personne ne l’a revue. C’est donc moi qui suis de la revue.

Je me demande ce que je pourrais bien fiche pour faire avancer l’affaire lorsque le vaillant Béru radine, plein de beaujolais jusqu’aux sourcils. Il a fêté ses succès au troquet du coin et, outre la vinasse, il fleure bon l’ail de l’année.

— Quoi de nouveau, beau commissaire ? demande-t-il en ponctuant sa question de trois hoquets.

— J’ai vu Vermi-Fugelune. Il ignore qu’on a bricolé son chauffage.

Le Gros déboutonne le bouton du haut de son pantalon, laissant s’épanouir son abdomen gonflé de boisson fermentée.

— Les acteurs, fait-il, c’est des paumés, tu remarqueras. Ils savent jamais où qui z’en sont de leurs amours, de leur compte en banque et de heug… du reste !

Là-dessus, M. l’inspecteur Bérurier s’affale comme une vache foudroyée dans un fauteuil conçu pour des poids plus humains.

— Des nouvelles de ta gonzesse ? glougloute-t-il.

— Non. Elle est toujours pas venue ramasser sa trottinette.

Messire La Gonfle bâille à vous flanquer le vertige.

— Tu trouves pas ça curieux ? éructe-t-il.

— Quoi ?

— Qu’elle soit allée à son garage, en pleine nuit, chercher son auto, et qu’elle abandonne celle-là en plein Paname ? À quoi ça lui a servi ?

— C’est vrai. Remarque qu’une fois à son volant elle a sans doute réfléchi et compris que ça ne servait à rien de fuir.

— À moins qu’autre chose ! dégouline le Gros.

Le voilà qui joue encore les chevaliers Mystère, troisième épisode.

— À moins que quoi ?

— Qu’elle ait eu quelque chose à récupérer dans sa brouette, gars !

Je lui refile mon regard admiratif numéro dix bis, celui que je ne réserve ordinairement qu’à la reine d’Angleterre et aux lolos de Sophia Loren.

— Dis donc, Énorme, tu t’es refait carrosser le cerveau par Capron, on dirait. Il a la ligne italienne maintenant.

Le Béru secoue sa tronche apoplectique.

— P’t’être ben qu’au royaume des aveugles les borgnes sont rois, déclare-t-il fort modestement.

Pinaud pousse un cri de souffrance. Il s’est arrimé un hameçon à truite numéro quatre dans la lèvre supérieure et son sang d’inspecteur principal glougloute dans ses moustaches qu’il ne teint habituellement qu’au jaune d’œuf.

Je laisse mon petit monde à ses occupations. Une envie de piloter la bagnole de Geneviève Coras vient de s’emparer de moi, aussi cruelle qu’une crise d’urticaire.

En homme déterminé, je mets le cap sur le Raspail. Mon vade retroviseur (un Satanas, le meilleur) me réfléchit une image désolante de moi-même. J’ai une barbouze de marchand de marrons.

Je fais plus gangster en cavale que flic émérite sur le sentier de la guerre. Je réalise un peu le mépris de Vermi-Fugelune tout à l’heure. Pour un mec qui se loque chez Lapidus et qui se fait friser les poils sous les bras, mon académie est profondément méprisable. Mon costar est plus fripé qu’une robe de mariée le lendemain matin, et j’ai les roberts rougis par l’insomnie.

Si j’avais le temps, je passerais à la baraque pour le bain qui s’impose et j’en profiterais pour revêtir d’autres atours. Mais voilà, dans ma situation ambiguë (voir sur les grands boulevards) on n’a pas le droit de distraire la moindre parcelle de son temps (même si elle s’ennuie) pour des questions superficielles.

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