Frédéric Dard - Tout le plaisir est pour moi

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Tout le plaisir est pour moi» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1964, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Tout le plaisir est pour moi: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Tout le plaisir est pour moi»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

J'ai rencontré à travers le vaste monde et le long de ma vie bien des femmes exigeantes.
Des qui me demandaient de remplacer leur mari au pied levé ; des qui réclamaient ceci et d'autres qui sollicitaient cela et toujours je me suis évertué à les satisfaire.
Mais la frangine, ce coup-là, attend vraiment l'impossible de votre San-A.chéri…
Un impossible réellement… impossible…
Mais moi, vous me connaissez ; rien ne peut m'arrêter !
Alors, poliment, je me penche sur le décolleté de la poupée et je susurre :
« Mais voyons, chère amie, tout le plaisir est pour moi ! »

Tout le plaisir est pour moi — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Tout le plaisir est pour moi», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— T’es certain qu’elle s’est pas envoyée dehors elle-même ? objecte le bouffi.

— Elle serait venue ici comment ? À pied ?

— Elle a pu prendre un taxi ou…

Il se tait.

— Vise !

Un feuillet de papier est en évidence sur la cheminée. Il m’est adressé. Je lis :

« Monsieur le commissaire San-Antonio,

« Pardonnez mes folies de la nuit. J’ai menti. Je préfère disparaître…

Geneviève C… »

— Tu vois qu’elle s’est bel et bien suicidée ! triomphe le Gros.

Je me garde bien de lui répondre car je ne disperse pas mon attention dans les cas graves. Cette attention est exclusivement consacrée à l’étude de la lettre. Ne connaissant pas l’écriture de Geneviève Coras, je ne puis déterminer s’il s’agit ou non d’un faux. Ce que je sais, par contre, c’est que ceci a été écrit sur du papier vergé, au moyen d’un stylo empli d’encre verte. Je me mets à fouinasser dans la casba ; et je ne trouve ni papier vergé, ni stylographe, ni encre verte.

— Bon, préviens les services compétents et filons ! lancé-je à mon valeureux compagnon.

Le Gros ne répond pas. Un ronflement n’a jamais été considéré comme un acquiescement valable, n’est-il pas vrai ?

Il s’est endormi auprès du cadavre, et rêve si j’en crois les bruits qu’il émet, aux vingt-quatre heures du Mans.

Alban Désacusaix s’est forgé une défense pendant que je le laissais mariner dans la volière. Une défense qu’il croit d’éléphant, mais que je déchire comme une défense d’afficher.

— Alors, commissaire, satisfait de ces investigations ?

— Très satisfait, maître.

— Vous avez découvert ce que vous cherchiez ?

— La preuve…

Je lui colle sous le pif un mandat d’amener en bon uniforme, comme dit Béru, fraîchement rempli par le juge d’instruction. Alors là, si vous n’avez jamais vu d’Opéra de Verdi, vous allez voir mon client !

— Que… quoi… Vous m’arrêtez ?

— Sous l’inculpation de meurtre, parfaitement, et aussi de tentative de meurtre. Meurtre sur la personne de Geneviève Coras, tentative de meurtre sur celle de Gilbert Messonier. Et pour ce dernier, j’entends par tentative, celle que vous avez perpétrée ce matin en profitant de son inconscience pour lui cisailler les poignets, non de celle constituée par la façon dont vous l’avez laissé condamner à mort en le sachant innocent !

— Innocent, lui !

Il a encore la force de ricaner, le blablateur diplômé ! Alors je n’y tiens plus. La fatigue, les nerfs, l’occasion, l’herbe tendre et quelques diables aussi, me poussant, je lui file mes empreintes digitales sur le portrait Les cinq à la fois.

Vlan !

Ça lui stoppe l’hilarité.

— Suffit, mon salaud ! Tu vas te mettre à table, sinon je t’annonce une séance comme tu n’en as jamais imaginée, même au plus fort de tes cauchemars.

Les intellectuels redoutent les coups ! S’ils ne se dégonflent pas pour un oui, ils se déballonnent toujours pour un gnon.

CHAPITRE XX

— Il est lucide, mais ne l’interrogez pas trop longuement, recommande le toubib.

Je m’approche de Messonier. Le pauvre bougre est exsangue dans son lit. Je fais signe au planton de quitter la chambre, car je désire demeurer seul avec mon gars. L’agent hésite, mais il obéit. Il se dit qu’après tout, si j’ai envie de finir le condamné, ça me regarde.

— Je sais tout, Gilbert, fais-je en m’asseyant à son chevet.

— Comment ?

— J’ai tout découvert, suivant la promesse que je vous ai faite hier dans votre cellule. Et pour vous le prouver, je résume…

« Vous n’étiez pas l’amant de Geneviève Coras, mais seulement son fournisseur de drogue. Son véritable amant, c’était Alban Désacusaix, qui devint par la suite votre avocat. Le trop fameux samedi des meurtres, Geneviève est allée à Neauphle chercher sa drogue. Pendant qu’elle se trouvait en votre compagnie, un homme est arrivé chez vous, votre pourvoyeur, je suppose. Vous avez eu une discussion avec ce type et l’avez tué. Geneviève s’est affolée. Elle a eu peur du scandale. Elle a alors téléphoné à son amant, puisqu’il était avocat, afin de lui demander conseil. Désacusaix lui a dit de rentrer chez elle, et à vous, il vous a recommandé de ne rien faire. D’après lui, il fallait laisser l’homme dans la cave où il gisait. Vous deviez emmener l’auto de votre victime loin de chez vous, sur la route de Lille, revenir chercher votre propre auto et rentrer à Paris à votre domicile. Geneviève et vous avez obéi. Désacusaix est un homme sans scrupule qui vivotait à l’époque. Son cabinet ne marchait pas.

« Avocat sans causes, il était alors traqué par ses fournisseurs. Comprenant le parti qu’il pouvait tirer de la situation, il s’est rendu chez le mari de Geneviève Coras afin de le faire chanter. Sa femme impliquée dans une affaire de meurtre et de drogue, c’était la fin du diamantaire. Moyennant la forte somme, le cher maître lui a proposé d’arranger le coup. Seulement Coras n’était pas une lavasse, de plus il était, aux dires de sa domestique, très jaloux. Il s’est emporté, a accusé l’autre de chantage. Bref, Désacusaix a perdu la tête et a fracassé celle de son antagoniste, puis celle du père Coras qui radinait à la rescousse… Vous me suivez ? »

— Oh ! oui, gémit Messonier. Est-ce possible ? Maître Désacusaix… faire une chose pareille !

— Il a avoué.

— Seigneur !

Je continue :

— Ses meurtres commis, il s’est dit qu’il pouvait en tirer bénéfice. Le coffre du diamantaire était ouvert, il s’est servi. C’est après que l’idée machiavélique de faire retomber ça sur vous lui est venue. Il s’est rendu à votre domicile et y a caché des diamants. Un coup de fil anonyme le lendemain, pour mettre la police sur votre piste, et le tour était joué. Il savait, et pour cause, que vous n’aviez pas d’alibi. Si : en fait d’alibi un autre meurtre ! Le plus fort, c’est qu’il s’est présenté, dès votre arrestation, comme étant votre avocat. Et vous, bonne âme, vous avez cru que c’était Geneviève qui vous l’envoyait. La pauvre femme n’a rien fait pour vous, car elle pensait que vous étiez allé tuer son mari pour vous procurer de quoi fuir. Elle s’est dit que vous n’en étiez pas à un meurtre près.

« Quant à Désacusaix, il vous a fait adopter le système des aveux complets. Il vous a laissé croire que vous aviez intérêt à répondre d’un crime crapuleux plutôt que d’un crime perpétré dans des circonstances mystérieuses sur la personne d’un trafiquant de drogue… Bonne pomme, vous avez marché. Lui, pour vous sauver la mise, a fait disparaître le cadavre de votre victime à vous ! Ensuite, devant une telle preuve de dévouement, vous n’avez plus pu revenir sur vos déclarations. Vous n’êtes pas fils d’officier pour rien ; le sens de l’honneur, c’est coriace. L’avocat a découpé le corps de votre type, l’a enfoui dans la fosse à mazout. Puis il a détraqué la canalisation. Il a remplacé la porte de la chaudière par une porte normale, arraché les briques réfractaires et apporté du charbon.

« Savez-vous pourquoi ? Parce qu’il pensait au retour de Vermi-Fugelune. Il ne voulait pas qu’on découvre ce cadavre avant que vous ne fussiez guillotiné. Vous y êtes ? Or, si votre copain l’acteur était revenu plus tôt, s’il avait voulu faire du feu dans sa maison de campagne, il aurait fait venir un spécialiste pour arranger la canalisation et on aurait découvert le crime. Il fallait qu’il puisse se chauffer, le cas échéant. Gagner du temps… Ah ! il a compté les jours en attendant votre exécution, Désacusaix, et vous pouvez être certain qu’il n’a pas plaidé votre cause avec fougue auprès du Président de la République ! »

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Tout le plaisir est pour moi»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Tout le plaisir est pour moi» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Tout le plaisir est pour moi»

Обсуждение, отзывы о книге «Tout le plaisir est pour moi» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x