Frédéric Dard - Tout le plaisir est pour moi

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Tout le plaisir est pour moi: краткое содержание, описание и аннотация

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J'ai rencontré à travers le vaste monde et le long de ma vie bien des femmes exigeantes.
Des qui me demandaient de remplacer leur mari au pied levé ; des qui réclamaient ceci et d'autres qui sollicitaient cela et toujours je me suis évertué à les satisfaire.
Mais la frangine, ce coup-là, attend vraiment l'impossible de votre San-A.chéri…
Un impossible réellement… impossible…
Mais moi, vous me connaissez ; rien ne peut m'arrêter !
Alors, poliment, je me penche sur le décolleté de la poupée et je susurre :
« Mais voyons, chère amie, tout le plaisir est pour moi ! »

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Le v’là qui s’enhardit à me questionner.

— Dites-moi, patron, pour cette nuit, à la Santé, que s’est-il passé ? Je vous jure que ça fait un drôle de cri dans la maison. Je me demande dans quelle mesure la chose sera amortie, vous savez comme est la presse, elle a des oreilles qui traînent un peu partout…

— T’inquiète pas pour la presse. Plus il y aura de la publicité faite là-dessus, mieux ça vaudra. On a des nouvelles de ma victime ?

— Oui, il paraît que ça ne va pas fortiche.

— Quoi ?

— Arrivé à l’hosto, le mec aurait tenté de s’ouvrir les veines. On l’a trouvé sans connaissance dans son lit après qu’il ait été pansé, il était quasi exsangue. On est en train de lui faire des transfusions comme s’il en pleuvait !

— En v’là un qui avait bigrement envie de fleurtailler avec la mort !

— Ça me semble…

On toque à la lourde. C’est Li-Ju-Mo qui me livre mon caoua du Brésil sans frais de douanes.

— Je te rappellerai dans la matinée, Magnin.

— À votre service, patron.

— Si vous arquepincez la môme Coras, embarque-la en souplesse, sans publicité, et mets-la-moi au frais en m’attendant ; isolement complet, vu ?

— Compris.

— Béru est arrivé ?

— Pas encore.

— Quand il pointera son ignoble personne, ordonne-lui d’attendre mes instructions. Allez, bye !

Je raccroche. Le Chinois me lance un coup de périscope à grand rayon d’action.

— Vous êtes de la police ? me demande-t-il.

— De quoi je me mêle ? objecté-je pauvrement.

— Les poulets, me dit-il, je les sens de loin.

— T’as essayé Purodor ? je demande en goûtant à mon breuvage.

Je fais une grimace qui ferait honte à un hépatique. Ça, du café ? Ils charrient dans la taule ! C’est tout de même malheureux de se faire servir du jus de chaussette à longueur de journée.

— Pas bon ? me fait Lajaunisse d’un air heureux.

Je vide le bol dans le lavabo. C’est une réponse qui les contient toutes.

Le jaune se taille en riant blanc. Par mesure de sécurité, je tire le verrou et je me mets à réfléchir comme toutes les glaces de Saint-Gobain réunies.

La journée qui se présente promet d’être décisive. Lorsque le mahomet se couchera, ou j’aurai triomphé, ou je pourrai m’acheter une bassine à grande friture pour m’établir marchand de frites. Va falloir jouer serré.

CHAPITRE XIV

De ce coup de tube à Magnin, je retiens avant tout deux choses. Primo : Messonier a tenté de se finir.

Deuxio : Geneviève Coras a mis les bouts.

J’examine séparément ces deux faits. Le comportement du condamné à mort est franchement extraordinaire. Ce type qu’on soustrait à la guillotine in extremis, comme disent les chauds latins et qui, au lieu de se réjouir du miracle, essaie de se buter est, à mon sens (et c’est celui de la longueur en général) le cas number one de ma carrière. Je paierais ce que vous me demanderiez pour avoir la clé de l’énigme, à condition que vous l’ayez, naturellement.

Quant à cette petite écervelée de Geneviève qui me fait du cinéma en marche avant, puis du cinéma en marche arrière et enfin du cinéma en relief (voir ma bosse), je pense qu’elle a eu peur des conséquences de son mouvement d’humeur et qu’elle est allée se faire aimer sous des deux plus cléments où les équipiers du P.C.D.F. (Poulet-Club-De-France) n’auront pas trop de mal à la dégauchir.

Je me convoque pour une réunion extraordinaire au sommet.

« Alors, mon chou, me dis-je, car j’aime me prendre par la douceur, qu’est-ce que tu vas inventer ce matin pour te tirer de la mouscaille ou pour t’y enliser jusqu’au trognon ? »

Je me dis loyalement qu’il faut s’approcher de la source. C’est toujours là que l’eau est la plus pure. Or, quelle est la source ? Messonier. Une petite virouze à son chevet me paraît très indiquée. Pour peu qu’il soit sorti du sirop et qu’il ait récupéré sa menteuse, je pourrais peut-être le faire accoucher d’un morceau de révélation.

« Allez, zou ! »

Et me voilà parti.

Il y a un matuche à baffies dans la chambre de Messonier pour veiller sur sa sécurité. C’est du brave agent à deux doigts et une phalangette de la retraite. Il ligote l’Équipe pour voir où en est le Racinge avant sa rencontre avec la Garenne-Sainte-Hilaire. À mon entrée, il salue militairement. Je vois bien à sa mine qu’il est au courant de mes exploits, néanmoins je demeure son supérieur et, tant que les miens ne m’ont pas envoyé tricoter du chausson à Poissy, il me doit le respect et me le rend avec les intérêts.

— Il y a ici que vous êtes longtemps ? lui demandé-je à brûle-pourpoint.

J’ai la fourche qui langue un peu ce matin. Le manque de sommeil et les émotions, sans doute.

Comme le représentant anémié de la force publique ouvre des yeux abasourdis, je rectifie le tir :

— Il y a longtemps que vous êtes ici, brigadier ?

Car il est brigadier.

— Depuis qu’on a transporté l’homme, monsieur le commissaire.

L’homme n’est pas vaillant. Il est entortillé dans de la gaze comme la momie de Ramsès II et flotte dans une espèce d’inconscience entrecoupée de soupirs et de menus cris. Ça ne doit pas se passer comme dans la Semaine de Suzette sous sa coiffe, je vous le garantis.

— Vous n’avez pas quitté sa chambre ?

— Non. Quand je suis arrivé, on le ramenait du billard parce que y a fallu lui enlever ses balles !

Là, il met le paquet en fait d’intonation et de regard appuyé. C’est les Chargeurs Réunis à lui tout seul.

— Vous ne vous êtes aperçu de rien lors de sa tentative de suicide ?

— Non, de rien. Je m’es installé ici, dans ce fauteuil, à lire les journaux en attendant. Qu’est-ce que je pouvais faire d’autre ?

Je lui dédie un haussement d’épaules approbateur.

— En effet !

— Au bout d’un moment il a repris connaissance, poursuit le brigadier, et y m’a demandé où qu’il était. Je m’es approché et je lui ai dit. Alors il a fermé les yeux et s’est mis à pleurer ; comme si que c’était la rédaction qui se faisait, vous comprenez. Le choc poteau-opératoire qu’on appelle ça…

— C’est juste !

— Puis il s’est assoupi. J’ai retourné masseoir. Le substitut est d’abord venu, ou j’sais pas qui : le procureur, p’t’être. Ensuite son avocat. Mais comme Messonier dormait ou faisait semblant, y s’y ont pas causé et se sont pas arrêtés. Et puis voilà que l’infirmier s’annonce pour lui faire une piqûre. Il rabat les draps et pousse une beuglante ! Si vous aviez vu, m’sieur le commissaire. C’était tout rouge ! Y avait une lame Gillette au milieu du raisin ; ce c… s’était cisaillé le poignet en douce dans son pageot ! Où qu’il a chopé cette lame, c’est ministère et boules de gomme. On pense qu’il se l’avait procurée y a longtemps et qu’il la planquait dans ses fringues. Ou alors qu’il se la serait dénichée dans la salle d’opération avant qu’on l’endorme. Brèfle, on saura la vérité plus tard, s’il en revient. Le toubib dit comme ça qu’il a perdu plus d’un litre de rouquin. C’est mauvais pour un blessé. Notez qu’on lui a fait une infusion de sang depuis…

Mon interlocuteur est de l’espèce volubile. Vous mettez deux sous dans le bastringue, vous appuyez sur un bouton et il ne vous reste plus qu’à chercher une pose commode dans un fauteuil moelleux ! Soudain il la boucle, car quelqu’un vient de pénétrer dans la chambre du blessé. Et ce quelqu’un, tenez-vous bien, ce n’est autre que le Vieux. Il porte un costar bleu croisé ; une limace « persillée », vu sa blancheur et une cravetouze noire. En me découvrant au chevet de « ma » victime, il devient blême comme un lavabo.

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