Frédéric Dard - Moi, vous me connaissez ?

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Moi, vous me connaissez ?: краткое содержание, описание и аннотация

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Des nuits comme celle-là, je vous jure…
Y a qu'à Paname qu'on en rencontre !
Et encore, faut attendre minuit.
Pourtant, ça démarrait plutôt pas mal. Moi, vous me connaissez ?
Je me voyais déjà plonger dans les transports en commun en compagnie de la môme Rebecca…
Je lui mijotais un programme de gala, avec une cargaison de frissons tous plus voluptueux les uns que les autres.
Remarquez, des frissons y en a eu au cours de cette sacrée nuit !
Et pas qu'un peu !
Seulement, ça n'était pas ceux que j'escomptais.
Lorsqu'il s'est mis à pleuvoir de la viande froide, j'ai drôlement regretté d'être sorti sans pébroque.
Heureusement que Berthe Bérurier m'accompagnait.
Parce qu'avec une Jeanne d'Arc de deux tonnes, vous me direz ce que je voudrai, mais on se sent moins seul !

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Le boss appuie sur un contacteur.

— Mollard ? demande-t-il…

Un hurlement lui répond, légèrement précédé d’un bruit de gnon.

— Mouais ? halète une voix essoufflée.

Puis, Mollard réalise la qualité du demandeur et déclare :

— A vos ordres, m’sieur le directeur.

— Du nouveau ?

— Ça vient, monsieur le directeur. Ça vient… Et quand ça vient pas on y fait venir. Ainsi, la tête coupée est celle de…

— Akel Fâtrah-Kwalha, l’ancien chef du parti Kontrebâs Hakord, coupé-je vivement.

Prélude à l’après-midi d’un interphone ! Le nasillement métallo-clapoteur de l’appareil cesse un instant, puis reprend :

— C’est San-Antonio qui cause ?

— Lui-même, fils. Tout à l’heure, en attendant d’être reçu par le Boss, j’ai eu un trait de lumière. Je me suis rappelé avoir vu cette tête-là quelque part.

— Les services secrets d’El Sbhârchézamer ont fait appel à l’organisation secrète Sisterhand à laquelle appartient notre client ici présent. Ordre de retrouver coûte que coûte Akel Fâtrah-Kwalha, de le buter et de fournir, au moment du règlement, la preuve absolue de sa mort.

— Ce qui fut fait, aigrise le Vieux. Quelle meilleure preuve et moins encombrante que la tête de l’intéressé.

Je lance à Mollard :

— Kelloustik travaillait pour la Sisterhand Agency !

— Paraît. Mais il a voulu freiner les mecs. Il leur a subtilisé la tête habilement et s’est mis en tête (si j’ose dire) de la leur revendre au poids de l’or. Ce n’est qu’au moment où il a posé ses conditions qu’ils ont su que c’était lui le ravisseur… Y a eu tout un cirque triangulaire autour de cette tronche… Les gars de la Sisterhand, la bande à Huncoudanlproz, Kelloustik et sa bonne femme…

Et sa bonne femme !

Je mordille les cheveux d’Antoine. Ils sont fins et blonds. Ils ont un goût de pain chaud.

— T’avais des drôles de parents, camarade, lui chuchoté-je dans les manettes. Va falloir que ceux qui s’occuperont de toi désormais t’élèvent au cordeau pour rattraper ta fâcheuse hérédité, mon pauvre canard.

— Dès que vous en saurez davantage, appelez ! ordonne le Vioque avant d’interrompre le contact.

L’appareil redevient une chose muette, compacte, inerte. Un bloc de métal gris dans les flancs duquel, cependant, germent de tortueux secrets.

— Quel amphigouri, n’est-ce pas, monsieur le directeur ? Cette guerre autour d’une tête coupée. La Sisterhand qui découvre la singulière pension de famille d’Huncoudanlproz. Ce dernier qui veut récupérer le sanglant trophée pour préserver la réputation occulte de son trafic ! Et puis le couple des Kelloustik venu brouiller les cartes… Sans parler du neveu dévoyé qui entre dans le circuit comme un chien fou, casse la cabane et flanque la pagaye d’un bord à l’autre de l’affaire !

Le Boss hoche la tête.

— Vous devriez emmener ce marmot dans un endroit tranquille, San-Antonio, puisque vous l’assumez en attendant que sa situation soit éclaircie. J’ai l’impression qu’il a vécu sans le savoir la plus sale nuit de son existence…

Il est réveillé, Antoine. C’est une nature, car il se tient peinard et virgule des sourires confiants à la ronde. Ce jour nouveau lui botte. Faut dire qu’il y a plein de soleil et que pour une fois, le ciel de Paris est bleu comme sur un chromo italien.

— Je vais rentrer, monsieur le directeur.

— Et profitez-en pour piquer un bon somme, vous avez une tête épouvantable.

— Parce que je tombe de fatigue.

Etourdiment je questionne :

— Vous avez donné des ordres pour qu’on fasse un doigt de chasse à courre au fils Naidisse ? M’est avis qu’il aura des choses intéressantes à nous dire, car bien des points restent obscurs dans cette affaire.

— Lesquels, par exemple ? demande négligemment le carbonisé du mamelon en adressant une mimique bébête au bébé.

— Ainsi, je ne comprends pas ce que Kelloustik est allé faire chez nos deux bonnes femmes du quai d’Orléans » et encore moins la raison pour laquelle Thérèse, sa femme, a téléphoné cette nuit chez les bijoutiers.

Le Dabe est marrant en grand-père gâteau. Le v’là qui se cloque son tampon-buvard sur le sommet de la coupole, puis il s’enfile l’extrémité de chaque pouce dans les portugaises pour se confectionner des oreilles d’éléphant.

Abrre zougou, michou bililili, pou ! fait-il à Antoine.

Le môme en bave des stalactites longues de quarante centimètres.

Il ne sera pas bête, assure le Big Dirlo. Il a déjà le sens de l’humour. Seigneur, dire que cet ange deviendra un homme ! Moi, sa philosophie, au Boss, je lui ai toujours trouvé l’aspect et la consistance d’une tarte à la crème. Les proverbes les plus branques semblent avoir été inventés à son intention : Tant va la crue salaud qu‘à la fin elle se casse. Un bien vomi œufs que deux tulles au ras , etc. Son bréviaire ! La canne de sa morale ! La raie jaune de son existence ! pourtant, la vérité première qu’il vient d’énoncer me laisse tout chose. Dire que le mignon Antoine deviendra un salopard de mec comme vous et moi. Une bête forniqueuse et cupide, bourrée de vices et de microbes ! je rêvasse au destin en forme de virgules de chiottes publiques du rejeton quand le vioque ouvre son tiroir et y prend un truc noir qu’il m’agite sous le nez.

— On a trouvé ce carnet dans la poche de Thérèse Kelloustik, tout à l’heure.

Ses yeux bleu-blanc ont un reflet d’eau de roche.

— Il apporte une indication formelle à propos des relations du ménage. La page intéressante a été cochée, lisez, il n’y a qu’une ligne, mais elle pèsera lourd dans la balance au procès.

Le cœur battant (heureusement, pourvu que ça dure encore un demi-siècle !), je me saisis du petit machin à couverture de moles (mes) quine.

Le nom éclate comme un pet de nonne dans une cathédrale vide.

Rebecca. 812 qu. d’Orléans. Tel : Med. 00.00 [45] Vous parlez que j'allais pas vous filer le vrai numéro : ni même un faux, parce que dans un roman, un faux numéro c'est toujours le vrai d'un plouc quelconque qui, ensuite, te fait un procès.

— Il l’appelait « Rebecca », de son surnom, murmure le Vieux, d’où je conclus qu’ils étaient très liés. C’était « elle » le « qui tu sais » de la lettre à Thérèse, mon cher. C’est « elle » qui est à l’intersection de tout ça, tirant les ficelles et essayant de faire sa pelote en bernant les uns et les autres. De bout en bout elle a joué à la petite gourde timorée, dépassée par les circonstances. En fait elle a abusé tout le monde, principalement son neveu (auquel elle a fait porter le chapeau), son copain Kelloustik (qu’elle a peut-être assassiné) et son patron et amant (chez qui elle est allée se réfugier lorsque ça s’est gâté pour laisser accroire qu’il la séquestrait). Une trop fine mouche !

— Vous oubliez quelqu’un qu’elle a également pris pour une pomme, patron.

Le Dabe sourit.

— Vous ? fait-il. C’est par discrétion que j’omettais, mon cher San-Antonio. D’ailleurs vous n’avez été sa dupe que partiellement et c’est grâce à vous que la vérité a éclaté.

— A moi et à Berthe Bérurier, dis-je loyalement. Cette digne ogresse a des dons plus affinés que son époux.

Je grommelle :

— Où est Rebecca ?

Pépère désigne une touche de son interphone.

— Je prendrai de ses nouvelles plus tard. J’ai mis « Sifoine dessus » !

J’opine.

— Il y sera bien. C’est un endroit où il fait bon passer ses loisirs.

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