Frédéric Dard - Moi, vous me connaissez ?

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Moi, vous me connaissez ?: краткое содержание, описание и аннотация

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Des nuits comme celle-là, je vous jure…
Y a qu'à Paname qu'on en rencontre !
Et encore, faut attendre minuit.
Pourtant, ça démarrait plutôt pas mal. Moi, vous me connaissez ?
Je me voyais déjà plonger dans les transports en commun en compagnie de la môme Rebecca…
Je lui mijotais un programme de gala, avec une cargaison de frissons tous plus voluptueux les uns que les autres.
Remarquez, des frissons y en a eu au cours de cette sacrée nuit !
Et pas qu'un peu !
Seulement, ça n'était pas ceux que j'escomptais.
Lorsqu'il s'est mis à pleuvoir de la viande froide, j'ai drôlement regretté d'être sorti sans pébroque.
Heureusement que Berthe Bérurier m'accompagnait.
Parce qu'avec une Jeanne d'Arc de deux tonnes, vous me direz ce que je voudrai, mais on se sent moins seul !

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— Non, ma poule, tu ne cauchemardes pas, soupiré-je. C’est bien moi, le seul, le vrai, l’unique, le grand San-Antonio. Je n’ai pas fait long pour te retrouver et pour découvrir le pot aux roses, hé ? Quelques heures… Une prouesse, non ? Cela dit, la nuit a été longue, ma chérie. Mais c’est pas le tout, pendant qu’il me reste encore un chouïa d’énergie, faut que je mette à jour. J’aime pas accumuler les factures impayées. Tu veux bien te lever, mignonne ?

Elle me mate sans réagir.

— Debout ! ! ! je lui hurle.

Illico, elle se dresse.

J’en fais autant : c’est pas poli, un m’sieur qui reste assis devant une dame debout ! Tous les manuels de savoir-vivre vous le diront.

— Fais chaud chez toi, soupiré-je en posant ma veste.

Après quoi je me croise et me décroise les mains une demi-douzaine de fois consécutives, comme un pianiste qui viendrait de faire la barre fixe avant d’interpréter le Con sert tôt de Francis Lopez. Lorsque je me sens les salsifis bien agiles, magnifiquement déliés, je commence à la momifier à toute beauté. Oh, ce trèfle à cinq feuilles, mes mignardes ! Ça fait « couic » dans la tronche de Marcelle-Rebecouille-de-mes-deux-cas ! Je lui laisse pas le temps de chialer. Y a la sœur jumelle de la précédente qui vient en revers. Ensuite, me reste plus qu’à continuer. Je les compte plus. J’assaisonne tant que ça peut. Les dents crochetées par la rogne. Flic-floc ! Pif ! Paf [43] Cf. encore mes têtes de chapitre de cet ouvrage extraordinaire. ! Elle titube, vacille, embarde, se remet d’aplomb ! Perd tout aplomb ! Se plombe ! Penche ! Se désincline ! Se déglingue ! Se saintglinglinte ! On dirait qu’elle est frappée de couperose, Rebecca, lorsque j’arrête ma distribution de tartelettes. Chose surprenante, elle est restée droite et ne pleure pas.

Le silence forcené, désespérant, du puni qui trouve son châtiment mérité et s’étonne même qu’il ne soit pas plus sévère.

Seulement bibi ne s’estime pas quitte ! Oh, que non ! Oh, quenouille ! J’attrape la fille en soudard et lui trousse la jupaille. Rrran, d’un seul coup ! J’ai un compte à régler avec les panties et les collants à présent ! Te chope à pleins doigts cruels l’un et l’autre. Ça fait Craaaaaactchiiii [44] J'ai peut-être oublié un « i », en ce cas ne m'en veuillez pas, vous savez ce que c'est que le coup de feu ? ! Je déchire primo le côté pile, deuxio le côté face ! Le tout s’écroule misérablement sur le tapis. Ce qui reste, m’est obligation de vous le dire, est de toute splendeur ! Une merveille de cuisses ! Un dargiflet plus beau que le portrait en couleur de Richard Nixon ! Une tirelire à bouclettes qui ferait dérailler un fourgon de queue ! Une peau délicieusement ocre, p’t-être bistre après tout ? Satinée, veloutée !

Moi, vous me connaissez ?

Bon, alors pas besoin de vous faire un dessin qui risquerait de vouer cet ouvrage aux foudres d’une censure qui vigile, mine de rien.

Ah ! ma petite gougne, je me bredouille en aparté, tu vas avoir ta fête en vistavision ! Une seule bougie pour l’happy-birthday, mais de taille ! A toute violée je catapulte miss Sales-Combines sur son plumard encore tiède. Et hop ! Le saut de l’ange ! Il plonge, San-A. Oh, le beau triton ! Neptune, à moi ! Que ta fourche l’enfourche ! Ah, t’as voulu que je grimpe chez toi, ma gredine ! Ah ! t’as voulu me chambrer ! Ah, tu m’as pris pour un quart de Brie ! Ah, tu t’imaginais que San-Antonio avait des méninges achetées en solde au rayon garçonnet du rayon Machin ! Ah, tu joues les mariolles pimbêches ! Ah, tu croques de l’ail ! Ah ! ah…

Cette troussée, mes poules ! Quelle était verte ma vallée des délices ! Mamma mia ! Tiens, chope ! Et pas d’entrave à la liberté de la presse ! Ça presse trop ! T’en voudrais pas ? T’en auras le double ! Pas de quartier ! L’unité pleine et entière ! Pan dans la hune ! A la baguette ! Dans les baguettes ! Laisse bien lesbienne de côté ! V’là ton billet de croisière, mignonne. Ton titre de transports ! Emmène-toi promener dans la purée ! Haute voltige ! Quadrille des lanciers ! Et radadi et radadoche t’as ton zizi sous ma brioche ! (ronde enfantine). Hein qu’elle est faite au moule ? Pour les moules ? C’est la grosse Nini qui t’entreprend le glandulaire ainsi ? Pas elle qui te décoiffe la frisette de cette manière ! Tu le connaissais pas, le coup du taureau camarguais ? Et çui du moine maudit ? La queue de la poêle ? Le poil de l’aqueux ? L’aquaplane magique ! Tintin dans le milou ! La brouette à glissière… Le déraillement téléguidé ! Pince-me et pince-fesse sont sur un bateau… La tante Hortense n’a plus de culotte ! Fume la mère de madame ! Tronche-montagne ! Le cœur est un petit grelot. La fusée infernale ! Le sous-off de Christophe Colomb. La faim des Romanoff (à la coque). Seul maître queux à bord ! C’est pas bon, ça ? Dis, gosse, c’est pas plus sublime que le chat-chat-chat ? La danse de Ventre-Saint-Gris ! La Valse ardente ! Le tango godeur !

Te la finis à la baïonnette ! Te lui démantèle le bastringue ! Te lui désorganise le système nerveux ! L’embroussaillé ! La submerge ! La confine ! La dévaste ! La rectifie ! Lui fais toucher les deux et Paul ! L’emporte dans de sauvages éblouissements !

Qu’à la fin, Mam’selle La Liche en évanouit d’apothéose. S’engloutit dans son trésor comme une qui plongerait dans sa propre faille et s’y anéantirait totalement, tant il est vrai, comme l’écrivait récemment le professeur Lucien Saillet dans son traité sur la Déconnection du bouton de chaglaglate dans le coït moderne, tant il est vrai (je cite) « que le meilleur moment de l’amour c’est pas quand on monte l’escalier, mais quand on lâche la rampe » (fin de citation, ajouterait Léon Zitroën).

La porte de la chambre s’ouvre fougueusement. J’ai pas le temps de me rajuster, comme on dit dans les romans libertins du xii esiècle et du 16 earrondissement : Berthe s’avance, les mains jointes, comme une miraculée de frais.

— Santonio, glabouille-t-elle, Ah ! Oh ! J’ai tout vu par le trou du judas. Tout ! Bravo ! Magnifique ! Je ne savais pas que ça pouvait exister. Je m’en doutais sans y croire vraiment ! Mon Dieu que c’était beau ! Plus beau que le Gaullisme ! Je n’en reviens pas ! N’en reviendrai jamais ! Quel tempérament exceptionnel ! Quelle vitalité ! Est-ce que cette petite conne a bien apprécié, au moins ! J’eusse donné n’importe quoi pour être à sa place ! Qu’est-ce que je raconte, n’importe quoi ! Tout ! ! ! Béru, ma vie ! Mes économies ! Ma bague de fiançailles ! La photo de maman ! Quand je pense que j’admirais Alfred, notre ami le coiffeur ! Petite folle que j’étais ! Innocente ! Santonio, mon ami, mon chéri, mon roi, mais je viens de m’apercevoir d’une chose terrible : je connais encore rien de l’amour ! Je sus neuve ! J‘sus vierge !

Comme elle prétend m’enlacer, je la refoule d’un geste blasé.

— Merci pour vos compliments, ma bonne. Venant de vous ils me touchent profondément.

— Putain ! crie une voix dans le couloir.

Je regarde. La mère Pinaud qui a pris la relève pour ce qui est de coltiner Antoine défrime Berthe d’un œil haineux. Elle a le visage inondé de larmes et une estafilade sur la joue gauche.

— Que vous est-il arrivé, chère vous ? exclamé-je.

— Laissez, gronde la Gravosse. Cette pie rance voulait regarder aussi par le judas, seulement comme il était qu’à une place y a fallu que je la bousculasse.

Je refoule les deux commères.

— Faites la paix, leur recommandé je, nous approchons de la conclusion et il ne faut pas laisser le lecteur sur une mauvaise impression. C’est une simple question de probité professionnelle.

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