Frédéric Dard - Moi, vous me connaissez ?

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Moi, vous me connaissez ?: краткое содержание, описание и аннотация

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Des nuits comme celle-là, je vous jure…
Y a qu'à Paname qu'on en rencontre !
Et encore, faut attendre minuit.
Pourtant, ça démarrait plutôt pas mal. Moi, vous me connaissez ?
Je me voyais déjà plonger dans les transports en commun en compagnie de la môme Rebecca…
Je lui mijotais un programme de gala, avec une cargaison de frissons tous plus voluptueux les uns que les autres.
Remarquez, des frissons y en a eu au cours de cette sacrée nuit !
Et pas qu'un peu !
Seulement, ça n'était pas ceux que j'escomptais.
Lorsqu'il s'est mis à pleuvoir de la viande froide, j'ai drôlement regretté d'être sorti sans pébroque.
Heureusement que Berthe Bérurier m'accompagnait.
Parce qu'avec une Jeanne d'Arc de deux tonnes, vous me direz ce que je voudrai, mais on se sent moins seul !

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Je pourrais les libérer immediatly, mais je retarde l’instant, soucieux d’achever ma besogne et désireux de la finir en ayant les coudées franches. Les gonzesses, surtout quand on vient de les délivrer, sont d’une encombrance noire ! Et je cause ! Et j’explique ! Je questionne ! J’agrippe ! Il a de l’urgent sur le tapis, San-A., mes biquettes et biquets. Vous croyez pas qu’il va s’enrayer l’élan à bajaffer, non ! C’est pas dans sa manière ! D’accord, par moments il enlise l’action au profit de ses déblocages ; mais jamais il papote !

Ce que je veux ardemment, c’est mettre la main sur le gros asthmatique et sur Huncoudanlproz. Où sont-ils, ces deux bougres !

Sixième chambre ? Vide ! La septième porte ne comporte pas de judas. Son verrou n’étant pas mis, j’actionne la béquille du loquet. En vingt ! C’est bouclé de l’autre côté.

J’ai un chargeur de rechange (et de recharge) dans le tiroir arrière gauche de mon futal. M’est donc possible d’utiliser les dernières prunes du magasin en cours.

Rrrrrrran an an an !

Salve [42] Note pour l’imprimeur : Faut m’écrire le premier « salve » en italique parce que c’est du latin ! A bon an tendeur, salve ! salve salvatrice !

Je vous recommande mon Tu-tues pour quand c’est que vous avez oublié votre clé ou bien que votre petit dernier s’est bouclé dans les vouatères et peut plus rouvrir. Une giclée dans la serrure avec ma burette suédoise et vous obtenez votre visa !

Pas de question : la serrure fait comme Otto, elle dit d’ac !

Je me doutais un tant soit chouille que j’allais pas débarquer dans une pièce comme les autres, mais bien sur un nouveau couloir. Il est en forme de galerie de mine. Cette fois, changement à vue… De simples étais de bois soutiennent une voûte glaiseuse et suintante. De l’eau en flaques sur un sol bourbeux… Le tout n’est éclairé que par une loupiote électrique très faiblarde. Je me mets à patauger dans la mouscaille tout en rechargeant mon feu.

Je réalise parfaitement le circuit. La propriété de Huncoudanlproz communique par ce souterrain avec la maison voisine. En cas de coup dur (dont acte) les occupants peuvent s’évacuer par là. Je vous parie, madame, ce à quoi vous pensez contre ce que je souhaite, qu’ils ont gerbé, mes deux lascars. Ces quelques minutes de battement leur ont suffi. Je les imagine dans une bagnole rugissante, fonçant vers une autre retraite ! J’enrage ! J’endésespoire !

Ma galopade fait un bruit sinistre dans le conduit fangeux. Glaouf ! Glaouf ! Je dois parcourir de la sorte une vingt-cinquaine de mètres avant que d’atteindre un escadrin de pierre.

Oh ! Oh ! Au haut, une porte est demeurée ouverte. Je ressors dans une cave toute semblable à celle de l’autre baraque. Le coup du tonneau ! Quand il trouve un gadget futé, Just Huncoudanlproz, il l’exploite jusqu’au bout, décidément.

On lit la précipitation des fuyards aux portes qu’ils ont négligé de refermer une fois franchi le souterrain. Leur trajet est clairement balisé. Suffit de suivre. D’ailleurs les traces de leurs paturons bourbeux se lisent sur le sol.

Je monte un nouvel escalier, déboule dans un vestibule, traverse une cuisine puant le renfermé, où des araignées pénélopent à tout-va. Une porte basse fait communiquer la cuisine en question avec le garage.

Cette fois je stoppe. A cause du bruit.

D’un double bruit dont l’un complète l’autre. Il s’agit d’un faible glouglou et d’une faible plainte. Les deux se superposent. Je m’accagnarde contre le mur et risque un œil dans le local.

La première chose que je vois est un homme, si j’ose jargonner ainsi.

Un homme mourant d’une bien sale mort.

L’individu défavorisé par le sort n’est autre que le gros mec qui nous a reçus. Il est pratiquement éventré, ce malheureux. Sortez, mesdames et mes demoiselles, je vais décrire ça à messieurs les hommes. Eux ont fait la guerre ou la feront, les sanguinoleries ne leur font donc pas peur. D’autant que je serai bref. Le gros fuyard a été abattu d’un coup de hache. L’horrible provient de la façon dont il l’a effacé. Selon moi, quelqu’un attendait derrière la porte le déboulé des fugitifs pour les assaisonner. L’asthmatique qui arrivait en tête a vu le bourreau avec sa hache levée, prêt à frapper, il a eu un réflexe pour rejeter sa tête en arrière. Son geste a été suffisant pour épargner celle-ci, mais non pour mettre son buste hors d’atteinte.

Si bien que la cognée l’a cueilli au thorax. Il est fendu du cou au nombril ! Ce gâchis ! Il lui sort des trucs effrayants, mes pauvrets. En couleurs naturelles et qui malodorent. Des trucs qui fument ! Enfin, on vous a déjà montré tout ça au cinéma de votre quartier. Toujours est-il que ça ne va pas du tout pour lui. Il a davantage de chances de devenir chevalier dans l’ordre du mérite que centenaire.

Ma curiosité domptant ma répulsion, je me penche un peu plus. Boû lou lou ! La fête continue ! Y a matinée récréative décidément !

Deux hommes en imperméable, dont l’un est d’un blond presque blanc, en attachent un troisième à l’arrière d’une voiture automobile. C’est la manière qui importe. Ils ont placé un jerrican derrière le véhicule. Le troisième homme (il est en robe de chambre, comme une vulgaire patate) est allongé à plat ventre sur le sol, sa poitrine reposant contre le bidon de manière à le surélever.

Les deux zigs l’ont obligé d’ouvrir toute grande sa bouche et lui ont enfilé le pot d’échappement de la tire dans le bec. Plus justement, c’est Just qu’ils ont adapté au tuyau. Vous me filez le dur ? Merci. Huncoudanlproz, car je ne doute pas un instant qu’il s’agisse de lui, a les mains et les bras entravés. De plus, ses liens passent autour du pare-chocs de la chignole.

Le blond-blanc va se mettre au volant. Il est terriblement calme. Un robot dont les gestes seraient souples et coulés. Le v’là qui actionne le démarreur.

Se produit alors le plouf caractéristique du moteur. L’homme ligoté a un soubresaut. Il suffoque. Téter du gaz avec un chalumeau de ce diamètre est très mauvais pour les bronches, beaucoup de médecins spécialisés dans les voies respiratoires vous le confirmeront.

Le blond coupe la sauce et réapparaît. Son pote, un quinquagénaire grisonnant, tire leur victime en arrière pour le détuber. Il le fait basculer sur le dos. Le tète-pot est un type d’une petite quarantaine, joli garçon, avec des traits aristote-cratiques. Des yeux bleus injectés de sang pour l’instant et une bouche béante, toute noire. Il n’arrive pas à reprendre son souffle. Tel qu’il est parti, il va tousser ses poumons, sa rate, son gésier et trois mètres cinquante de durite.

— On recommence ? lui demande l’homme aux tifs gris.

Le pauvre diable dénègue du chef sans cesser d’expectorer.

— Alors rendez nous la tête ! dit son tourmenteur.

— Allons, messieurs, c’est vous qui perdez la vôtre ! lance le glorieux San-Antonio en s’avançant.

CHAPITRE IX

PATATRAC !

Tu fais une entrée fortuite en claironnant le mot « messieurs » et tu prends un avantage immédiat. Voyez Ruy Blas, par exemple. « Bon appétit, messieurs ! » Comment que ça les a confondus, les ministres z’intègres. Comment qu’il a pu placer pour le coup sa grande tirade sur l’aigle à Charles Quint transformé en poulaga recette Henri IV !

Dans mon bigntz, y a qu’un inconvénient.

Et il est majeur et vacciné, l’inconvénient.

L’un de mes « messieurs » ne comprend pas le franche-caille si bien que ma réplique spadassine le laisse froid comme un sorbet sibérien. Tout ce qu’il pige, le cher garçon, c’est que je les braque. Alors, comme il a des réflexes et l’art de les utiliser, il se jette derrière la bagnole dont le pauvre Huncoudanlproz tétait les gaz avec une paille, et il dégaine à son tour.

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