Frédéric Dard - San-Antonio polka

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San-Antonio polka: краткое содержание, описание и аннотация

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Sans vouloir me vanter, vous savez bien que je suis suffisamment sublime pour ne pas avoir besoin de me faire mousser, je suis un skieur de first quality. Selon Béru, je possède à fond la technique du « sale-homme géant », du « Juliénas léger » et du « rapage contrôlé ».
Et c'est peut-être grâce à ces qualités que j'ai pu éviter une catastrophe nationale !
Comment ?
Entrez dans la danse et vous le saurez. Et en avant la polka de San-Antonio.

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Vous parlez d'un interrogatoire, mes petites poules ! Prenez votre tour, y en aura pour tout le monde ! C'est la fiesta héroïque, la chevauchée infernale, le rodéo des grands jours.

A dada ! Les vins du Postillon, à moi ! Vive la S.N.C.F. une et indivisible ! Le mouvement berceur de la voie ferrée, c'est l'opium du peuple, mes fils ! Hommage au génie français qui a tout prévu : les accoudoirs et les repose-nuque. San-Antonio est en train de gagner la bataille du rail ! Il va décrocher le ruban bleu ! Il est dans les temps du record du monde ! Il s'envole vers l'arrivée sous les ovations de sa partenaire en délire qui l'encourage frénétiquement.

Il va gagner le canard ! Et puis soudain, il se passe quelque chose : le bruit du train devient plus présent. Je réalise qu'on vient d'ouvrir la portière du couloir. J'entends une espèce de crépitement. La môme Lydia cesse de se trémousser. Elle est effondrée contre moi. Je la dépose sur la banquette et je m'aperçois qu'elle a le dossard farci de petits trous. Un monsieur peu galant lui a vidé un chargeur dans les reins pendant qu'elle s'envoyait en l'air. Elle se trouvait déjà sur la rampe de lancement pour le septième ciel. Maintenant elle n'a qu'à poursuivre sa route, c'est tout droit !

Elle a perdu connaissance, son souffle est bref, saccadé. Le sang ruisselle de son beau corps ardent.

Je me palpe, ahuri de n'avoir pas morflé de bastos. Mais non : excepté deux prunes qui se sont logées à côté de ma tête dans le drap rouge de la banquette, c'est Lydia qui a tout intercepté.

Je bondis dans le couloir. Celui-ci est vide. Je ne sais quelle direction choisir. Je me dis qu'il y a intérêt à foncer vers le wagon-restaurant. Au passage, je jette un coup d'œil dans tous les compartiments et partout je n'aperçois que de paisibles voyageurs. J'ouvre les portes des, toilettes : chose curieuse, toutes sont vides. Enfin j'arrive au wagon-restaurant.

Peu de trèpe. Ce train ne comblera pas le déficit des Chemins de fer de l'Etat. En cette période de sports d'hiver, il faut dire que le trafic s'opère surtout dans le sens contraire. Il va à Paris chercher les futures fractures.

Le préposé en veste blanche qui m'avait vanté la langue persillée m'accueille avec un petit sourire aimable.

— Deux couverts, monsieur ?

— Non. Je n'ai pas faim. Je voudrais savoir si quelqu'un vient d'entrer dans ce wagon.

Il ouvre des billes de loto grand format.

— Comment ça, monsieur ?

— Le service est commencé depuis un bon moment, n'est-ce pas ? Je vous demande s'il y a eu des retardataires !

— Pas à ma connaissance ! Non, tout le monde est ici depuis le début.

— Merci.

Pas de bol, mes frères ! Il semble que le tueur du train se soit volatilisé. Et pourtant il est bel et bien dans l'un de ces wagons fonçant à cent à l'heure dans la campagne françouaise ! Je me tape la totalité du convoi en Matant chaque voyageur sous le naze, mais je ne dérouille pas. Une fouille de chaque personne serait négative car il est fort probable que le meurtrier s'est débarrassé de son perforateur à injection directe !

Je me décide à affranchir le contrôleur et nous organisons un petit programme maison pour garder l'assassinat secret.

J'ai provoqué pas mal de casse jusqu'à présent, et je ne tiens pas à me faire une publicité démesurée.

Maintenant il va falloir affronter le Vioque pour lui faire part de mon tableau de chasse, et j'ai dans l'idée qu'il va y avoir des pleurs et des grincements de dentier.

CHAPITRE VI

Le Vioque, je l'ai vu avec bien des visages différents, depuis que je marne pour sa pomme, Je l'ai connu radieux, courroucé, acerbe, hautain, familier, bon enfant, taciturne. Mais je ne lui ai jamais vu cette bouille-là. Il est prostré et je ne sais quoi de douloureux assombrit son front — qui n'en-finit-pas !

— Je résume, murmure-t-il : vous avez remis à un truand un revolver avec lequel il a trucidé votre collègue. Pendant ce temps on a kidnappé François Lormont dans votre propre chambre et, un peu plus tard, la maîtresse du tueur a été abattue dans le train alors qu'elle se trouvait en votre compagnie. C'est bien cela, n'est-ce pas ?

Je dois être un peu pâlot, les gars ! J'ai la moelle épinière qui se transforme en crème fraiche.

— C'est cela même, monsieur le directeur.

Le Tondu masse sa dragée délicatement comme s'il craignait de se fêler la coquille.

— San-Antonio, dit-il d'une voix si sourde qu'on a envie de lui acheter un sonotone, San-Antonio, si vous ne retrouvez pas Lormont à bref délai, je saute !

Un frisson glacé me parcourt de haut en bas, de gauche à droite et en diagonale.

Jamais le boss n'a fait allusion à sa destitution. Il lui est arrivé d'envisager la mienne, mais pas la sienne. Ça me chanstique le bergougnouf fromental à lipothymie variable.

J'imagine cézigue avec une canne à pêche dans ses belles paluches manucurées, attendant la bonne volonté d'un goujon pour éprouver dorénavant des sensations rares.

— Tout de même, monsieur le directeur !

— Lormont est le beau-frère du ministre des Fonds Perdus !

— Je comprends. Est-ce que ma démission arrangerait votre cas ?

Il s'empourpre comme un évêque qui vient d'être promu cardinal de première classe.

— Je me fous de votre démission, San-Antonio !

C'est la première fois que j'entends le père Ladorure lâcher un gros mot.

— Ce que je veux, poursuit-il, c'est un résultat immédiat : vous retrouvez Lormont vivant ainsi que ses ravisseurs.

Il me désigne la lourde. Moi, si je m'écoutais, je lui ferais bouffer son encrier de marbre, mais je me fais la sourde oreille fort heureusement et je m'évacue vers des régions plus accueillantes : à savoir le troquet du coin.

Béru discourt au milieu d'un cercle d'admirateurs.

— On dit toujours San-Antonio ! tonitrue l'Enflure. Eh bien moi, je vous réponds simplement ceci : San-Antonio mon c… ! Si je serais pas là dans quatre-vingts pour cent des cas, le commissaire se prendrait un bide.

— Pour en avoir un comme le tien, il faudrait qu'il se le bourre de son, hé, poubelle ambulante !

— Siouplaît ! gronde le Gros qui n'a pas détecté mon noble organe.

Il se détourne, m'avise et sa trogne violacée devient d'un très joli bleu turquoise.

— T'étais là, San-A. ! éructe Béru.

— Oui, mon gros beignet froid. J'étais là ! Alors comme ça, c'est toi le Sherlock Holmes attitré ? C'est sur ta bedaine avariée que j'ai construit ma carrière ?

Le Mahousse rejette son bitos avachi derrière son crâne également avachi.

— Si on peut plus plaisanter, je préfère m'engager dans les C et Ress !

— Tu es déjà dans les C, Béru. Dans les petits « c », ça n'est pas si mal.

La vaillante assemblée éclate de rire et Lagonfle arbore une bouille piteuse !

— Paie ta tournée et amène-toi, lui enjoins-je.

Il obéit sans rechigner. Lorsque nous sommes sur le trottoir, Sa Majesté essaie de plaider non coupable.

— M'en veux pas, San-A. Tu sais ce que c'est ? On cause, on cause…

— Et on cause préjudice à l'homme qui vous a fait nommer inspecteur principal. Apprendre ça lorsqu'on est au bord de la destitution c'est dur !

La bonne pomme se fout à chialer et à renifler.

— Fends-moi pas le cœur, San-A. Tu sais bien que je me jetterais au feu pour toi !

Puis, réalisant mes paroles :

— Comment ça, au bord de la destruction ! Qu'est-ce qu'y se passe ? Et puis d'abord comment ça se fait que tu n'es plus z'en vacances ?

— Ouvre un peu tes étagères à mégots, bonhomme !

Je le mets au parfum de ce qui se passe. Le Gravos, c'est pas Einstein, mais en matière d'enquête, il a de la jugeote.

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