Frédéric Dard - San-Antonio polka

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San-Antonio polka: краткое содержание, описание и аннотация

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Sans vouloir me vanter, vous savez bien que je suis suffisamment sublime pour ne pas avoir besoin de me faire mousser, je suis un skieur de first quality. Selon Béru, je possède à fond la technique du « sale-homme géant », du « Juliénas léger » et du « rapage contrôlé ».
Et c'est peut-être grâce à ces qualités que j'ai pu éviter une catastrophe nationale !
Comment ?
Entrez dans la danse et vous le saurez. Et en avant la polka de San-Antonio.

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— O.K. lui dis-je, alors on va donner l'assaut, bonhomme. Primo, le garagiste. Je vais lui faire déguster une infusion de capot.

— Mettez voir le contact ! brame l'intéressé.

Je mets le contact et il emballe le moteur :

— Mais il n'a rien, votre delco. Ça tourne rond ! clame-t-il.

Pour toute réponse, je pousse le capot relevé. Il le morfle en pleine nuque et pousse un cri. Mais il a une tirelire en fonte, le chéri ! Le voilà qui fait un patacaisse de tous les tonnerres, battant l'air de ses bras.

Je relève le capot !

— J'ai vu trente-six chandelles dit-il.

— C'était beau ? rigole Béru.

— Mais dites donc !

Le Gros rejette son bitos en arrière, ce qui, chez lui, a toujours été le signe d'une détermination profonde.

— Tu permets que j'offre à môssieur l'éclairage au néant ?

Et, sans attendre mon approbation, voilà Sa Majesté qui place un crochet à l'estom' du pompiste. C'est pas le modèle jeune fille, et d'ailleurs il ne figure sur aucun catalogue. Le style locomotive, quoi !

Mon mécano émet un râle d'extase, que le Béru lui fait gober d'un coup de boule dans le clapoir. Monsieur Joint-de-Culasse s'expatrie au pays des pommes, sans demander de visas.

On traîne ce charmant homme jusqu'au box vitré servant de burlingue. Le local est encombré de pneus neufs pas déballés et de courroies de ventilateur. Comme nous le déposons sur de la gomme d'hévéas traitée par Michelin, il reprend ses esprits et essaie de venir au suif. Je le calme en lui montrant l'ami Tu-Tues.

— Qu'est-ce que ça veut dire ? demande le gars.

— Ça veut dire les mains en l'air, dis-je. Mais si je presse sur la détente, ça voudra dire « adieu, mon pote » ; tu ne risques pas de te gourer dans l'interprétation. Y en a qui le disent avec des fleurs, moi je suis plus direct.

— Qui êtes-vous ? bredouille la victime du Gros.

— Si tu es bien sage, je te promets qu'on t'enverra nos extraits de naissance. Mais si tu n'es pas sage, on te fait avaler le tien, c'est facile à comprendre, même avec une cervelle pleine de cambouis, non ?

— Ligote-le, Gros. J'aperçois du fil de fer accroché au mur !

Béru, je ne sais pas si c'est son amour du saucisson qui veut ça, mais pour attacher un bipède il est de première !

En moins de temps qu'il n'en faut au Vieux pour se faire faire une indéfrisable, voilà mon garagiste déguisé en momie.

— Parfait, dis-je. Avant que de te bâillonner, mon fils, nous aimerions avoir, un entretien à bâtons rompus.

Il nous demande du tac au tac si son appareil à s'asseoir c'est du poulet. Le Gros lui répond par une droite qui ferait un trou dans une coque d'un contre-torpilleur. Le type crache six dents en ordre de marche, plus une qui avait justement besoin d'un rodage` de soupape et essaie de faire passer des lamentations à travers ses lèvres fendues.

— Un taxi est entré ici avec trois hommes à bord, lui dis-je. Où sont passés ces trois gars ? Réponds vite, sinon tu vas ressembler à une pellicule de film d'ici pas longtemps.

Le poing de Béru se dresse au-dessus de sa pauvre frite.

— Au chouchol ! auvergnate-t-il.

Le Gros lui dit merci et lui met un coup de pompe dans le temporal.

— Ça va plus mieux vite que de lui poser un bâillon, explique-t-il.

Nous fonçons dans le garage, à la recherche d'un escalier et nous découvrons celui-ci, dans la petite cour fétide et noire située derrière le hangar. Deux bagnoles accidentées achèvent de rouiller tandis que d'énormes rats dégustent le crin des banquettes. Tout à fait entre nous et la paix d'Eraste, je ne suis pas rassuré à propos de Riri. Avec ma petite cervelle de flic à roulement à billes, je me dis que mon retard peut être vachement pernicieux pour le gars Belloise. Je risque fort de trouver ses os groupés par petits paquets, comme des bottes d'asperge !

Nous descendons un escadrin étroit, plein de salpêtre (nous ne sommes pas éloignés de la Salpêtrière, ne l'oublions point), et nous atteignons une cave voûtée. Je perçois un rai de lumière (ce qui est plus joyeux qu'un rai du culte) et un bruit de voix, en provenance d'un local situé au bout du couloir.

— Il est bien attaché ? demande un organe noble.

— On l'aurait fabriqué en même temps que la chaise, ça serait pas mieux, rétorque une voix à accent.

Je respire mieux ; ils n'ont pas encore buté mon petit camarade Riri. Marrant tout de même que sur ces deux niveaux superposés, la même opération ait eu lieu, vous ne trouvez pas, bande de ce que je me pense ?

L'humidité qui règne ici est glaciale. Le Gravos se met à jouer les Atchoum. Je lui comprime la patate à pleines pognes pour écraser la déflagration, et nous arrivons à endiguer le fracas.

A pas de loup, le pétard en main, (et sans cran de sûreté) je m'annonce jusqu'à la lourde de bois aux planches disjointes.

— Alors, Belloise, fait la première voix, si j'en crois tes petites annonces, tu saurais de choses, mon garçon ?

— Pourquoi pas ! riposte Riri, d'un ton plutôt mauvais.

— Eh bien nous t'écoutons, que sais-tu ?

— Je sais que vous êtes une belle paire d'enviandés !

Un bruit de tarte retentit.

— Mais non, laisse-le, fait la première voix.

— Tu vois bien qu'il a la tête comme un chaudron. Il a été élevé à coups de poing, ce cher Belloise. Allume la lampe à souder, Jérôme !

— Eh, vous n'aller pas me faire ça ! bredouille Riri.

— Mais si, mon bon ami, nous allons vous le faire.

La lampe à souder se met à cracher son souffle embrasé. Riri pousse un cri terrible.

Peut-être ferais-je bien d'intervenir, non ?

— Jolie, cette flamme, n'est-ce pas ? murmure le tortionnaire de Belloise. Elle me fait penser à des paysages exotiques, je suis poète !

— Si vous êtes poète, récitez-lui plutôt des vers, conseillé-je en ouvrant grande la lourde !

Les tourmenteurs de mon petit ami ont un instant de flottement.

— Les pattes en l'air, vite ! aboyé-je.

Il y a là un type brun, frisé comme un Noir, avec des traits épais et des yeux en accents circonflexes, et un bonhomme grand, pâle, aux paupières sans cils et aux cheveux châtain terne ! Ce dernier a une tête de tortue, en moins sympa. C'est lui qui tient la lampe à souder. Il la lève et les pierres du plafond se mettent à noircir.

— Vous arrivez bien ! Grogne Belloise, Regardez un peu ce que ce fumier vient de me faire !

Il a une large plaque rouge sur le menton et la joue droite.

— T'inquiète pas, Riri ; Félicie, ma brave femme de mère, a une recette d'onguent fabuleuse pour soigner les brûlures. Si Jeanne d'Arc l'avait connue, elle aurait pu danser le twist sur son bûcher.

— Détache-le, enjoins-je au Gros.

Béru s'empresse. Lorsque Belloise a recouvré la liberté de ses mouvements, je lui demande :

— On peut refaire surface, vieux ?

— Je vous demande seulement une seconde, m'sieur le commissaire !

En entendant mon grade, les deux malfrats tressaillent et prennent des mines consternées. Belloise s'approche du soudeur-poète et lui prend sa lampe des mains.

— Bouge pas, mon pote, gronde Riri, je vais te faire une petite épilation définitive.

J'interviens.

— Laisse quimper, Riri, je suis de la police, pas de la Gestapo !

Mais autant exhorter un camion-citerne en panne ! Il ne peut pas s'empêcher de balader son lance-flammes sur la devanture du blondasse. L'intéressé pousse une drôle de goualante ; Bécaud, Aznavour et consorts peuvent déclarer forfait !

Je saisis le bras de Belloise.

— Arrête, je te dis, je ne permettrai pas qu'on moleste quelqu'un que je viens de mettre en état d'arrestation.

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