Frédéric Dard - San-Antonio polka

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San-Antonio polka: краткое содержание, описание и аннотация

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Sans vouloir me vanter, vous savez bien que je suis suffisamment sublime pour ne pas avoir besoin de me faire mousser, je suis un skieur de first quality. Selon Béru, je possède à fond la technique du « sale-homme géant », du « Juliénas léger » et du « rapage contrôlé ».
Et c'est peut-être grâce à ces qualités que j'ai pu éviter une catastrophe nationale !
Comment ?
Entrez dans la danse et vous le saurez. Et en avant la polka de San-Antonio.

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— Ici, Gros, le rassuré-je, mais comme toi j'ai un fil à la patte !

En fait, il ne s'agit pas d'un fil, mais d'un câble de sûreté pour vélo. Ces messieurs nous ont passé un antivol aux chevilles. Nos pieds sont soudés et nous ressemblons à des otaries déguisées en phoques.

— Il est disponible, monsieur Quincy, avertit Ray.

Le dénommé Quincy se tourne alors vers la jolie gosse.

— Ma chère Eva, fait-il, si vous craignez les émotions fortes, le moment est venu pour vous de quitter cette pièce !

Elle hausse les épaules.

— Vous plaisantez ! Je ne vais voir que des films d'épouvante !

— Alors vous allez avoir du spectacle, à moins que ces messieurs ne se décident à parler !

— Que voulez-vous que je vous dise ? m'étonné-je.

— Où vous avez caché ce cher François Lormont, tout simplement.

Si j'apercevais le spectre d'Hamlet en bikini je ne serais pas plus sidéré, mes amis. Vous vous rendez compte ? Ce tordu me pose justement la question que je meurs d'envie de lui poser moi-même !

— Vous vous foutez de moi, ou quoi ? grogné-je.

— Vous avez tort de le prendre sur ce ton, tranche Quincy. Mais j'ai horreur des discussions stériles, passons aux actes !

Ces actes promis risquent fort de ressembler à des actes de décès, si j'en juge par l'expression du personnage. Un silence parfait s'établit. Ray sort de la pièce et revient porteur d'un étrange appareil. Ce dernier tient a la fois du mixer, du moulin à café électrique et de la pompe à essence miniature.

Il s'approche de Belloise, lui prend un bras et l'arrime au radiateur du chauffage central.

— Bon, fait-il, pour la compréhension de la chose, voici quelques notes sur le mode d'emploi de ce petit appareil. Il s'agit d'une pompe refoulante. Je vais brancher ce tuyau, de caoutchouc terminé par une aiguille dans une de tes veines, Belloise. Et puis on pompera et de l'air pénétrera dans tes veines. Ton système circulatoire se paralysera, et, si tu ne parles pas à temps, tu claqueras d'un arrêt du cœur.

— Vous pouvez le buter tout de suite, fais-je, il ne sait rien.

— Lui, peut-être, mais vous, vous savez où est Lormont, commissaire. Aussi l'expérience sur Belloise est-elle une simple démonstration.

— Je ne sais rien du tout, tonnerre de Zeus !bramé-je. Pendant que le flic qui avait pris la place de Lormont se faisait descendre. l'industriel se trouvait dans ma chambre au « Sapin Bleu ». Lorsque je suis revenu il avait disparu. Des hommes l'avaient kidnappé en l'emportant ficelé dans un couvre-lit.

Quincy fronce les sourcils et, sans mot dire, retire une cigarette d'un étui en or. Il l'allume, tire deux goulées et murmure :

— Vous allez regretter de me prendre pour un crétin, commissaire. Je veux connaître la retraite de Lormont et je la connaîtrai, voilà tout ! Commençons ! !

Ray, qui n'attendait que cette invite, branche d'un geste expérimenté la longue aiguille dans la veine de Belloise. Le Riri renaude à vous en fêler les tympans ! Béru, que son coup de gourai sur la malle arrière a rendu pensif, murmure en haussant les épaules :

— Ce sont des procédés inqualifiables, puis il se rendort.

Pour vu que le gnon ne lui ait pas ramolli le bulbe ! Vous l'imaginez dans une petite voiture, ma grosse pomme ? Avec Berthe dans' les brancards, baladant son gâteux d'hôtel de passe en hôtel de passe !

Un vrai désastre !

— Si tu sais quelque chose, Belloise, le moment est venu de le dire. Puisque tu étais le collaborateur de la police, tu dois être dans la confidence à propos de Lormont, non ? murmure la fille blonde.

— Je ne sais rien, regrette Belloise.

Et je sens qu'à cet instant, s'il savait quelque chose il le dirait sans détours !

De l'air dans les veines, c'est un sale truc, mes petits lapins angoras ! L'oxygène, c'est peut-être le régal du poumon, mais c'est l'ennemi du- vaisseau sanguin ! Tous les bons médecins ayant au moins leur certificat d'études et l'eau sur l'évier vous le diront ! J'aimerais bien faire quelque chose pour Riri ; moi. Il finit par me devenir sympa, le pauvre biquet.

On parle toujours de la poule qui a trouvé un couteau, ou qui a couvé un canard et qui, croyant avoir engendré un fantassin, constate qu'elle est la mère d'un amiral, mais pour Riri c'est bien pire. Lui, il traficotait dans le faux talbin, consciencieusement si je puis dire. Et voilà qu'un jour des bonshommes vicelards décident de le déguiser en assassin. N'écoutant que la voix de sa conscience, Belloise affranchit la Rousse, en ma personne, et à partir de cet instant rien ne va plus pour lui. Il devient un vrai meurtrier ; sa ravissante bergère décède, on le kidnappe pour lui passer la barbe à la lampe à souder et lui pulser de l'air dans les tuyaux, avouez que ça décourage l'honnêteté. C'est pas moral.

Je m'aperçois tout à coup que je suis allongé sur un tapis. Et je me dis que j'ai les mains libres. Deux constatations intéressantes, non ?

Faut profiter des occases, tees frères. Tandis que l'attention générale est axée sur Belloise et son pompiste, le petit San-A se met à tirer lentement sur le bord du tapis. A quelques centimètres de moi, il y a une table basse en marbre supportant un vase de fleurs. Beau vase, c'est du Baccarat — taillé dans la masse au ciseau à froid ! Je continue de haler la table, le tapis servant en somme de véhicule, vous mordez bien le topo avec vos cervelets atrophiés ?

Voilà le vase à portée de main. Je me le prends en loucedé et je le balance dans les jambes de la môme Eva, Le choc la fait trébucher en arrière. Elle pousse un cri, et tombe près de moi. En moins de temps qu'il n'en faut à un percepteur pour payer ses impôts, je me jette sur elle, la ceinture et me la plaque sur le baquet. Comme flanelle, je vous la recommande. Ça tient drôlement chaud au panissard bulbeux, mes choutes ! Elle essaie de m'échapper, mais je la cramponne serrée.

— Dites, les gars, fais-je, mettez la station de pompage, au point mort, sinon je tords le cou de vote pin-up.

Il y a un temps mort chez l'ennemi.

— Un policier, étrangler une jeune femme innocente ! ironise Quincy, c'est nouveau !

— Ecoutez, Quincy, vous avez oublié que j'étais un officier de police ; pourquoi voulez-vous que je m'en souvienne ? Ici je défends ma peau, et celle de mes compagnons.

— Lâchez cette femme immédiatement !

— Pensez-vous, c'est un cataplasme trop agréable.

Il s'avance vers nous.

Sorry, Baby, dis-je à la fille en lui faisant le coup du Bokado-Kakouté-sichô, une prise japonaise qu'on m'a enseignée lors de mon enquête au Japon.

Je vous la communique à toutes fins utiles vous prenez une livre d'oignons frais, deux anchois, un kilo de bœuf dans la culotte — excusez je me goure de recette ! Vous prenez, reprends-je, la nuque de votre adversaire entre le pouce et le médius. Vous enfoncez votre index principal entre la quatrième cervicale et la cinquième de Beethoven. Vous remuez bien jusqu'à ce qu'une décompression mitigée se produise au niveau du smig. Vous relâchez alors votre étreinte pour la porter à la base intermédiaire du panchromatique flouzeur gauche, à condition toutefois que son obédience intercalaire n'empiète pas sur le genou€lexeur de torsion ; auquel cas, vous exercez ladite étreinte sur le morfondeur de vitesse droit.

« Vous me suivez toujours ? O.K. Au moment où le crougnougnou biscotéidal de l'adversaire se relâche, vous lui saisissez le dénominateur commun avant, s'il en a un bien entendu. Car, s'il en est dépourvu, vous devez immédiatement vous rabattre sur le concept vigoureux. Vous constatez alors un affaissement contusionna) interne du déprundis biliaire. L'adversaire — qu'on peut, à partir de cette phase de la prise — appeler la victime, pousse un cri et perd connaissance. Si vous entendez l'épargner, vous l'abandonnez aussitôt, car sinon les choses vont vite. D'abord, c'est un daguphage spasmodique véreux auquel vous assistez, promptement suivi d'un narguilé amidonné. La mort intervient dans les trois dixièmes de seconde suivant la perforation de l'embistouille navrante après un bref coma d'une demi-journée. Ça paraît compliqué, mais c'est très facile : essayez, vous l'adopterez !

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