Frédéric Dard - Sérénade pour une souris défunte

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Sérénade pour une souris défunte: краткое содержание, описание и аннотация

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Voilà maintenant que le Boss me fait prendre les patins de ses amis !
Il faut reconnaître que le turbin qui échoit sur la tête de son pote est de first quality !
Jugez plutôt : son fils va être cravaté de chanvre incessamment et peut-être avant par la justice britannique.
Je vêts l'habit ecclésiastique pour rencontrer le condamné.
Brusquement, je sens que ce mec est innocent.
Une drôle de sérénade en perspective !

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Il se ratatine côté cour et côté jardin…

Je le biche par les épaules et le traîne dans la cabine qui, d’un seul coup, devient infiniment petite… On ne peut pas s’imaginer comme ça prend de la place deux hommes inanimés dans une cabine de yacht !

Je m’essuie la figure d’un revers de manche. Bravo pour le démolissage ! Seulement maintenant je suis dans le pétrin jusqu’à la lèvre inférieure. Un petit coup de vague et j’avale la sauce nauséabonde !

Maintenant, ma présence va être découverte sous peu. L’absence des deux hommes ne peut passer inaperçue très longtemps et on va les rechercher… Et puis le locataire de cette cabine peut radiner d’une seconde à l’autre… J’aurai bonne mine avec un troisième allongé sur les bras. Je vais être obligé de les empiler comme des bûches de bois !

Non… Maintenant assez joué… Je palpe les fouilles de l’officier. Il porte un revolver sur lui. Drôle d’appareil de bord, hein ?

Il s’agit d’un pétard très courant : un chétif 6,35… Mais c’est mieux qu’une bouteille de whisky pour soutenir un siège. Je le passe dans ma ceinture, à la corsaire… C’est l’air de la mer qui me monte au caberlot sans doute !

Bon, ça se présente un tantinet mieux, mais ça n’est pas le rêve… Ce qu’il faut, c’est que nous regagnions la terre dans les plus brefs délais. J’en ai classe, moi, de la navigation forcée… Les croisières, c’est pas le genre de la maison. Le jour où je partirai pour mon plaisir, ce sera dans d’autres conditions, avec la participation de l’agence Cook et non avec celle de Stone. Et j’aurai dans ma cabine une chouette souris pour me tenir le front en cas de mal de mer, au lieu de deux foies-blancs rétamés…

L’officier soupire et ouvre les yeux.

Je lui allonge un coup de pompe dans la tirelire pour le faire tenir peinard. Il décide aussitôt de remettre ça pour le pays des rêves.

Oui, la terre ! J’en ai besoin…

Comment obliger ce barlu à faire demi-tour ? Je ne peux agir par la force. Un seul homme n’a jamais dicté sa volonté à tout un équipage de truands…

Eh bien ! les mecs, c’est dans ces cas-là, que j’ai la nette impression d’avoir du génie…

Si le mot vous paraît trop gros, votre libraire habituel vous remettra, en accord avec mon éditeur, une gomme pour que vous puissiez l’effacer.

En tout cas, il me paraît parfaitement convenir aux petits produits de mon cerveau…

Je refouille à nouveau les vagues de mes victimes…

Une boîte d’allumettes, c’est parfait…

J’avise alors le flacon d’encaustique jeté à terre. Il y a une étiquette écrite en anglais, mais je suis capable de deviner que le mot fire veut dire feu…

Je cramponne l’encaustique… Puis j’ouvre la porte et glisse un regard aussi torve que précis dans la coursive. Mon massacre n’a pas éveillé l’attention… Ce sont toujours les bruits de fourchettes et le ronron des conversations. Ah ! je leur promets un bath dessert, à ces bons messieurs.

J’arrose consciencieusement les parois de bois du couloir. Puis j’enlève le cylindre d’extinction et je le balance par le hublot. Ensuite de quoi je frotte une allumette et la jette sur le liquide répandu…

Si vous pouviez voir cette belle flamme haute et claire, ça vous réjouirait le cœur en vous rappelant les bonnes flambées dans les cheminées de votre enfance… En quatre secondes, le couloir est un brasier et pourtant le bruit des convives n’a pas changé de tonalité. Ils continuent de bâfrer, ces tordus, alors que le barlu flambe…

J’émets le petit ricanement diabolique (genre Lagardère viendra-t-à toi) convenant à la circonstance et je m’élance dans l’escalier…

Cette fantaisie va peut-être me coûter cher, mais tant pis, du moins aurai-je la satisfaction de boire la tasse au milieu de ce nid de frelons !

C’est bon de crever quand on supprime par la même occasion les gens à qui l’on doit sa mort…

Une fois sur le pont, je bondis au poste de pilotage. Le nègre est toujours là, fidèle au poste…

Je lui saute sur le poiluchard avant qu’il ait eu le temps de piger…

Je lui brandis mon soufflant sous le nez et il me semble qu’il devient gris comme un premier novembre.

Comment dit-on terre en anglais ?

Si au moins j’avais encore mon petit dico… Mais il est resté dans ma veste.

— Terre ! je lui dis en montrant la ligne sombre de l’horizon…

Il ne pige pas… Je fais un effort mnémonique terrible.

— Ground !

Cette fois il entrave. D’un signe de tête, il me fait oui… Il tourne la roue de son gouvernail et je constate que le navire change de position.

Peu à peu, il décrit un vaste cercle…

Nous piquons lentement, trop lentement à mon gré, sur la terre.

Je regarde derrière moi. Le feu n’est pas encore apparent.

Voyons, un barlu met combien de temps pour flamber ?

À cet instant, des cris retentissent.

Le feu est découvert !

CHAPITRE XIII

Où il est question d’une partie de cours-moi après je t’attrape !

Cette rumeur qui enfle et grossit rapidement indique plus explicitement qu’un graphique que mon incendie a pris et bien pris.

D’ailleurs, de la fumée sort de toutes les ouvertures ! Puis ce sont des hommes qui, brusquement, jaillissent de partout. Ils gueulent, ils gesticulent. Un officier prêche l’appel au calme… Quelques matelots mettent une pompe en batterie. Grâce à ceci je suis assuré d’avoir la paix pendant un bon petit bout de temps.

Dans le tube acoustique placé dans la cabine de pilotage, une voix angoissée jette un ordre… Le nègre fait machinalement un signe d’acquiescement. Je comprends qu’on vient de lui dire de mettre le cap sur la terre… Comme ça il n’a fait que précéder les directives de ses supérieurs.

Il jette de temps en temps un regard à l’automatique que je tiens braqué contre lui. Il sait que je tirerai…

Il est très calme, malgré son angoisse. Voilà une boule de neige qui sait dissimuler ses sentiments.

La panique, sur le pont, est à son comble… Le va-et-vient continue… Et, soudain, je fais la grimace… L’officier que j’ai estourbi surgit… Il est en compagnie de Stone et de Gilet-de-daim. Il doit les affranchir sur les causes du sinistre…

Stone est d’un calme olympien. On dirait que ça n’est pas son barlu qui flambe et que la situation se présente bien pour lui. Par contre, mon compatriote ne partage pas cette réserve. Il gueule, il gesticule, il court sur le pont en tous sens, une pétoire grosse comme un canon antichar à la main… S’il m’aperçoit, je suis assuré d’avoir ma ration de pruneaux pour cet hiver !

Heureusement, le poste de pilotage est très surélevé et moi je me tiens accroupi de façon à n’être point visible du pont.

Il ne reste qu’à attendre… Une petite brise active le foyer. Maintenant, c’est du sérieux. Je crois que tout le bateau va griller comme s’il était en celluloïd… Quel incendie, madame ! Cecil B de Mille verrait ça, il voudrait reconstituer le même dans ses studios… Du reste, ça vaut le coup d’œil…

Au-dessus de ma tête, la radio grésille vilain… Il y a du S.O.S. à tous les étages, les gars… Et du sauve-qui-peut idem !

Malgré que l’heure soit vachement grave, j’éprouve une espèce de sombre jouissance. Tous ces caïds sont pareils à des rats. Ils ont les copeaux pour leur vilaine peau ! L’incendie prend des proportions terrifiantes. Plus besoin du chauffage central. La moitié du barlu grille et les flammes montent très haut dans l’air, je vous prie de le constater.

Soudain, la porte du pilotage s’ouvre à la volée et je découvre le visage convulsé par la rage de Gilet-de-daim. Il est méconnaissable, on dirait une manifestation de l’enfer… Son visage est vert et sa bouche est tordue comme s’il avait pris une attaque de paralysie. Ses yeux fous lancent des éclairs.

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