Frédéric Dard - Sérénade pour une souris défunte

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Sérénade pour une souris défunte» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1954, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Sérénade pour une souris défunte: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Sérénade pour une souris défunte»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Voilà maintenant que le Boss me fait prendre les patins de ses amis !
Il faut reconnaître que le turbin qui échoit sur la tête de son pote est de first quality !
Jugez plutôt : son fils va être cravaté de chanvre incessamment et peut-être avant par la justice britannique.
Je vêts l'habit ecclésiastique pour rencontrer le condamné.
Brusquement, je sens que ce mec est innocent.
Une drôle de sérénade en perspective !

Sérénade pour une souris défunte — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Sérénade pour une souris défunte», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Tout est calme pendant un instant. On n’entend que le grondement de la mer et le ronron du barlu… À trois mètres se trouve le poste de pilotage avec un matelot nègre à la barre ; il ne regarde pas de notre côté ; lui, ce qui se passe dans son dos il ne veut pas le savoir. Il est là pour piloter et il pilote…

Pas d’autres matelots de ce côté-ci… Stone a donné des ordres pour dégager ce coin du pont. Tout ce que je vois, excepté nos sièges, c’est un gros aspirateur abandonné par un homme de peine.

Le grand blond sort son mouchoir et tamponne ses yeux enflés.

— Patron, fait-il sourdement, je crois que, maintenant, vous devriez me le laisser…

Stone fait quelques pas, les mains au dos…

— Ôte un côté de ce cabriolet ! ordonne-t-il.

Lui-même appuie son feu dans mes reins pour me faire comprendre que je n’ai rien à espérer d’un coup fourré. Il m’a déjà prouvé qu’il avait du réflexe, le bougre !

Gilet-de-daim enlève, comme vient de le lui ordonner son boss, un côté de la menotte.

— Passe-le à la main courante du bastingage, dit Stone.

Ainsi est fait ! Le blond fait avec la chaîne des poucettes un tour mort après la main courante, puis il m’emprisonne à nouveau le poignet. De la sorte, je suis pratiquement rivé au bastingage.

— Vous voici à notre totale disposition, remarque l’English.

« Vraiment, mon cher commissaire, vous n’avez pas fière allure… »

— Nom de Dieu ! barrit son homme de main, je vous jure que je vais m’en payer une tranche !

Pour commencer il me met une série de une-deux à la face et le raisiné se met à dégouliner sur ma limace comme s’il sortait d’un robinet d’évier.

— T’es pas beau à voir ! certifie le blond…

— Eh bien ! comme ça nous pourrons nous embaucher comme serre-livres, je lui dis, parce que, confidence pour confidence, tu n’as rien d’un Rudolph Valentino, toi non plus…

Je gouaille comme ça et j’ai tort, because les mecs ramollis de l’intellect, ça les asticote ces paroles-là et ils vous le font sentir… Une grêle de coups de pied, de coups de poing s’abat sur moi ! On se croirait à Gravelotte. Qui n’a pas vu le punching-ball vivant ? Approchez, mesdames, messieurs ! Prix unique un franc ! Demi-tarif pour les bonnes d’enfants et les militaires…

J’en prends derrière la tête, dans le dos, dans le prose, dans les jambes. J’ai l’impression d’avoir piqué une tête par la bouche d’une machine à battre !

J’essaie bien de ruer, mais cela m’est difficile, pour ne pas dire impossible… Tout ce que j’arrive à faire c’est me détourner un peu. J’ai l’impression — idiote — que, de profil, je vais mieux encaisser ! Va te faire voir ! Tout ce que j’y gagne c’est un coup de savate dans la virilité… Oh ! ma douleur ! Il me semble qu’on vient de m’arracher dix kilos de bidoche d’un seul coup avec une fourche. Je pousse un cri bref et je tourne de l’œil… Bonsoir tout le monde… Si vous avez de la place dans vos prières, pensez à moi !

Mon knock-down ne dure pas, quelques secondes tout au plus, mais je comprends le parti que je peux en tirer… En effet, voyant que je tombe en digue-digue, les savateurs arrêtent le massacre.

— Il est mort ? demande Gilet-de-daim.

Une main me palpe la poitrine.

— Non, dit la voix de Stone. Il n’est qu’évanoui… Je pense que ce hors-d’œuvre lui ouvrira l’appétit et qu’il se mettra à table après ça…

Il a de l’esprit, le vieux tordu… Et le sens des métaphores par-dessus le blaud !

— Va chercher un cordial pour le remettre en état ! dit-il. Tu me rejoindras dans la cabine, nous choisirons quelques petits instruments qui le rendront bavard…

Ce mot « instrument » me fait courir le long de l’échine un grand frisson glacé. Que vont-ils inventer, ces deux fumiers, pour me forcer à l’ouvrir ?

Je suis mort de fatigue comme si j’avais accompli un exercice physique très pénible… C’en est un que de dérouiller une pareille trempe, moi je vous le dis…

J’ouvre les yeux. Ils ne sont plus là… Le pont est complètement désert. Alors j’appelle à moi mon ange gardien en lui demandant de ne pas jouer au chose. Peut-être ma bonne étoile va surgir. Elle brille toujours dans les cas désespérés… Et comme l’a dit le poète : « Les cas désespérés sont les cas les plus beaux ! »

Oui, c’est le moment d’essayer un petit coup. Tout à l’heure, lorsque le gars blond m’a repassé les poucettes, j’ai, presque instinctivement mis à profit un petit truc qui se pratique couramment dans le milieu. Ce truc en question consiste à tordre légèrement le poignet au moment où on frappe la partie mobile de la menotte dessus. De cette façon, le bracelet d’acier forme une boucle plus large. En ramenant ensuite le poignet dans sa position normale, c’est-à-dire à plat, on peut quelque fois dégager toute la main.

J’essaie de me libérer mes pognes, à tout hasard. Je suis bien décidé à tenter l’impossible…

Vous allez penser que je crois au père Noël. Non, rassurez-vous. Je ne suis pas un locdu et je sais pertinemment qu’un de ces quatre matins un pieds-plats quelconque me farcira pour de bon. Seulement, je tiens à montrer à Stone à quoi ressemble un type nommé San-Antonio lorsqu’il se fout en rogne-je m’escrime comme une mouche sur du papier collant. Je tire désespérément sur ma chaîne. Ma pauvre main décrit un effroyable mouvement de reptation, elle devient toute bleue… Mes muscles se ratatinent, mes jointures craquent… Je continue néanmoins à forcer et ma paluche se dégage. Victoire !

Victoire, très, très provisoire, mais victoire pourtant ! J’ouvre ma dextre et je la referme une douzaine de fois. Tout est O.K. Me voici libre de mes mouvements. Si je rencontre Stone il sera obligé de vider son magasin de quincaillerie sur ma petite personne pour me stopper, car je suis fermement décidé à ne plus me laisser entraver. Je fonce en avant. Je trébuche sur l’aspirateur… Mon équilibre rétabli, je lâche un regard vers le poste de pilotage. Le matelot noir garde toujours le dos tourné… Il se balance de tout, lui. C’est un gars qui vit sa vie sans s’occuper de celle des autres…

Alors, les potes, il me vient la plus riche idée qu’un homme dans ma situation ait jamais eue : constatant que cette partie du pont est toujours déserte, j’ôte ma veste, l’entortille autour de l’aspirateur et je balance le tout par-dessus bord.

Au moment où le paquet touche le bouillon, je pousse un cri et me précipite derrière une manche à air. Là, entre la manche à air et la cheminée, je suis provisoirement paré.

L’aspirateur a produit un gros plouf. Un instant, ma veste a freiné l’engloutissement de l’appareil dans le bouillonnement des flots. On jurerait qu’il s’agit bien d’un homme.

Le nègre-pilote se met à glapir dans sa cabine vitrée… Le barlu ralentit. Des cris s’élèvent, du monde radine… Il y a bientôt une alignée de types le long du bastingage. Ils se désignent une tache claire qui tournoie loin d’ici dans les profondeurs de l’eau grisâtre…

Mes deux tourmenteurs surgissent brusquement.

— Qu’est-ce qui se passe ? demande le blond…

Les matelots leur expliquent. Alors Stone a un geste de rage et commence à engueuler Gilet-de-daim qui n’a pas vérifié suffisamment la fermeture des menottes…

Mon coup a provisoirement réussi !

CHAPITRE XII

Où il est question d’une allumette

Voyez, bande de truffes, comme la vie est étrange… D’une minute à l’autre, les situations se retournent, les intrigues se nouent et se dénouent…

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Sérénade pour une souris défunte»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Sérénade pour une souris défunte» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Sérénade pour une souris défunte»

Обсуждение, отзывы о книге «Sérénade pour une souris défunte» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x